Tartuffe Dévotion

thèmes sont traités. Le plus important est celui de l'hypocrisie autour duquel rayonnent d'autres thèmes comme la religion. L'hypocrisie[modifier] Parmi les thèmes abordés dans la pièce, l'hypocrisie en est le plus important. On peut classer Le Tartuffe dans la lignée des autres pièces de Molière, L'Avare ou l'École du mensonge, Les Précieuses ridicules, Le Bourgeois gentilhomme, Le Misanthrope ou l'Atrabilaire amoureux, destinées à dépeindre et ridiculiser un vice (comédie de caractère). Molière

Pascal Le masque dans l’œuvre de Molière est hypocrisie, et le Tartuffe devenu mot de notre langue, en est le parfait symbole, aujourd’hui en effet un Tartuffe définit une personne hypocrite dissimulant sa réelle personnalité. A l’instar de ce personnage qui porte tout au long de la pièce de Molière un masque sur sa réelle personnalité, il cache vice, avarice, envie et luxure derrière une parure de piété et de fausse dévotion chrétienne. Il convoite la femme d’Orgon, et abuse de la confiance

d'épouser sa pupille, Agnès, qu'il a fait élever, dès l'âge de 4 ans, dans un couvent en prenant soin de la priver de toute instruction), Tartuffe (Orgon est un personnage assez important tombé sous la coupe de Tartuffe, un hypocrite et un faux dévot. Ce dernier réussit à le manipuler en singeant la dévotion et il est même parvenu à devenir son directeur de conscience. Tartuffe est néanmoins démasqué et arrêté), Le Misanthrope (Cette pièce conte les mésaventures d'Alceste, un personnage d'une loyauté et d'une

réquisitoire personnel contre les dévots. Le tn de la tirade est percutant et sarcastique, et reflère les sentiments de Molière, excédé par l'interdiction du premier Tartuffe et par le climat qui règne dans une partie de l'opition et de la cour. Il est vrai que la cohésion sociale repose largement sur le pouvoir de l'Église, et que vraie et fausse dévotion sont inextricablement mêlées dans une époque de pouvoir absolu et de censure. Les réactions de Sganarelle Molière lui prête tout au long de la pièce une

Très loin des rigueurs de la dévotion ou de l'ascétisme, son rôle de moraliste s'arrête là où il l'a défini : « Je ne sais s'il n'est pas mieux de travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement »(Molière préface au Tartuffe), et son but a d'abord été de « faire rire les honnêtes gens »(citation de la Critique de l’école des femmes actes VI). Il fait

Jean-Baptiste POQUELIN (1622-1673) dit MOLIÈRE LE TARTUFFE OU L'IMPOSTEUR Comédie ACTEURS MADAME PERNELLE, mère d'Orgon. ORGON, mari d'Elmire. ELMIRE, femme d'Orgon. DAMIS, fils d'Orgon. MARIANE, fille d'Orgon et amante de Valère. VALÈRE, amant de Mariane. CLÉANTE, beau-frère d'Orgon. TARTUFFE, faux dévot. DORINE, suivante de Mariane. MONSIEUR LOYAL, sergent. UN EXEMPT. FLIPOTE, servante de Madame Pernelle. La scène est à Paris. ACTE I Scène I MADAME PERNELLE

Délivrer une morale reste cependant une des fonctions les plus subtiles. Le Tartuffe est un très bon exemple. Tartuffe se fait passer pour un faux dévot. Il courtise un mère de famille mariée et la force à commettre un péché qui est l'adultère. L'entière famille croit en Tartuffe sauf Elmire (la courtisée) qui s’aperçoit que Tartuffe est faux et hypocrite. Par de multiples moyens il accentue sa soit-disant dévotion, mais tellement exagérée que cela devient risible et pas crédible du tout comme

de la part de ses confrères qui n’aime pas son théâtre qui n’est pas assez conventionnel pour eux. Ces opposants tentent de faire interdire les pièces de Molière comme l’école des femmes, sans succès. Ils réussiront à faire interdire la pièce de Tartuffe contre l’autorité religieuse, la pièce ne sera autorisée qu’à partir de 1669. La période sombre continu, il est à nouveau interdit après 13 représentations pour Dom Juan, la pièce ne sera plus autorisée du vivant de l’auteur. Malgré cela, le public

est connu pour ses grandes pièces de théâtres (comédies) comme Les Précieuses ridicules (1659), ou encore L’Ecole des femmes (1662)… En 1664, il rédige Le Tartuffe où il dénonce l’hypocrisie religieuse. Cette pièce a alors été interdite par le Roi sous la pression des dévots qui accusaient Molière de donner une mauvaise image de la dévotion. Molière réagit en rédigeant rapidement Dom Juan (1665), comédie pour laquelle il utilise les machineries réservées jusque-là à la tragédie. Par ailleurs, c’est

interessante puisque c’est un principe des honnêtes Hommes de l’époque, tout comme la modération à laquelle fait appel La Fontaine. Tandis qu’ils parlent du style, Molière quand à lui évôque le fond plutôt que la forme dans la préface de la pièce Le tartuffe avec la toute première phrase : « Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant », allusion flagrande au poète Horas « Castigat ridendo mores ». Selon lui, un auteur classique se doit de denoncer les mœurs de la société