Tartuffe Vers 933 A 960

l’intrigue ; Tartuffe est enfin apparu lors de la scène précédente (III, 2). C’est une apparition tardive du personnage éponyme par rapport aux conventions (idem Trissotin qui apparaît à l’acte III des Femmes savantes) Le spectateur va enfin assister à la rencontre entre Elmire et Tartuffe Le but de cette scène pour Elmire est de lever un 1ier péril : le mariage entre Mariane et Tartuffe selon les vœux d’Orgon. Mais un second péril survient : Tartuffe tente de séduire Elmire. Après un Tartuffe en discours

TARTUFFE, ACTE III, SCÈNE III, vers 933 à 960. TARTUFFE (À ELMIRE) 933 935 15 L’amour qui nous attache aux beautés éternelles N’étouffe pas en nous l’amour des temporelles ; Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le Ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles ; Mais il étale en vous ses plus rares merveilles. Il a sur votre face épanché des beautés Dont les yeux sont surpris, et les cœurs transportés, Et je n’ai pu vous voir, parfaite créature

de la pièce de théâtre Tartuffe écrite par Molière au XVIIème siècle pendant le classicisme. Il est consacré à la déclaration d'amour de Tartuffe envers Elmire dans l'espoir que celle-ci accepte son amour. Nous nous demanderons comment Tartuffe déclare-t-il son amour à Elmire. Nous analyserons la stratégie argumentative de Tartuffe pour sa déclaration. Nous allons étudier cette stratégie argumentative que peut avoir Taruffe. Tout d'abord, nous constatons que Tartuffe fait une généralisation

Tartuffe, III, 3, vers 933 à 960. | |Tartuffe (à Elmire) | | | | |933 |L’amour qui nous attache aux beautés éternelles | | |n’étouffe pas en nous l’amour des temporelles ; | |935 |nos sens facilement peuvent être charmés | |

TARTUFFE : QUESTION 1 : Si Molière a su trouver, avec Dorine, le personnage qu'il fallait pour accueillir Tartuffe à son entrée en scène, il a su aussi faire dire à celui-ci les mots qu'il faut pour que le spectateur soit aussitôt pleinement convaincu qu'il est bien l'imposteur qu'il s'attendait à voir. Il fallait que les premiers mots prononcés par Tartuffe fut pour le spectateur un évident et impudent mensonge. Et c'est bien le cas lorsque Tartuffe dit : «Laurent, serrez ma haire avec ma

c’est une scène importante car c’est la première fois que Tartuffe apparaît physiquement, même s’il n’a guère été question que de lui jusque-là (tous les autres personnages parlent de lui à tout bout de champ, Orgon et Mme Pernelle pour en dire du bien, tous les autres du mal). Rappelons qu’Orgon s’est tellement entiché de son « ami » qu’il a décidé de le faire officiellement entrer dans sa famille en le prenant pour gendre, c’est-à-dire en lui donnant pour épouse sa propre fille, Mariane

peut-on parler de « l’acte de Tartuffe »? Q2. Acte 3 Scène 2 : Etudiez les procédés comiques de cette scène. Comment apparaît Tartuffe ? Q3. Acte 3 Scène 3 : Comment progresse l’argumentation dans la 2ème tirade (vers 965 à 1000) de Tartuffe ? Dégagez les différences avec la 1ère tirade (vers 933 à 960) Q1 : La pièce du Tartuffe est composée de 5 actes, l’acte 3 en est donc l’acte central. Il est composé de 7 scènes. On peut parler de « l’acte de Tartuffe » car la seconde scène est fortement

métiers : il était à la fois acteur, dramaturge, metteur en scène et directeur de troupe. Molière est principalement un auteur comique, connu pour, par exemple, sa trilogie consacrée à l'hypocrisie ; trilogie composée de trois romans : Tartuffe, Don Juan et le Misanthrope. L’œuvre intitulée « Tartuffe ou l'imposteur » met en scène une famille qui va être bouleversée par l'apparition d'un faux dévot,Tartuffe ( de l'italien Tartuffot signifiant le fourbe). Nous allons nous intéresser à la scène 3 de l'acte

Tartuffe, III, 3, v. 925-1000 (plan détaillé) Un discours amoureux qui en soi n'a rien de ridicule... mais qui échoue. En soi, le discours de Tartuffe est un "discours amoureux" classique : vocabulaire mélioratif et hyperbolique ("les plus rares merveilles", "des beautés", "parfaite créature" ; posture de suppliant que prend l'amoureux : omniprésence du "je", mais un "je" qui se dévalorise : "mon infirmité", "mon néant"... La dame, elle, est "souveraine", a entre ses mains le sort de l'amant

Tartuffe, III, 3, v. 925-1000 (plan détaillé) 1. Un discours amoureux qui en soi n'a rien de ridicule... mais qui échoue. 1. En soi, le discours de Tartuffe est un "discours amoureux" classique : 1. vocabulaire mélioratif et hyperbolique ("les plus rares merveilles", "des beautés", "parfaite créature" ; 2. posture de suppliant que prend l'amoureux : omniprésence du "je", mais un "je" qui se dévalorise : "mon infirmité", "mon néant"... La dame, elle, est