Tchétchène

dernière scène, les comédiens rassemblés en ligne, comme si immigrés, administrateurs et cadres étaient mis sur un pieds d'égalité, lancent les papiers en l'air et prononcent d'une traite :« ...Nous autres, immigrés, émigrés, étrangers, yougoslaves, tchétchènes, géorgiens, russes, moldaves, roumains, bulgares, polonais, tchèques, nous, les ressortissants des pays de l’Est, mais aussi nous, les maghrébins, nous les africains, nous les asiatiques, nous les chercheurs, les artistes, les étudiants, les réfugiés

L'Europe est devenue une importante terre d'asile à partir des années 1980, devant les États-Unis et le Canada : crises yougoslave et algérienne, problème kurde, guerre civile en Haïti, au Sri Lanka, génocide des Tutsi rwandais, exil afghan et tchétchène se sont traduits par un afflux de demandeurs d'asile. Dans les années 1990, l'harmonisation des politiques d'asile (accords de Dublin) a eu pour effet d'incorporer les politiques de l'asile parmi les instruments nationaux et européens de contrôle

démocratie : dans les Balkans, depuis 1991, l'ex-Yougoslavie a implosé avec des guerres en Bosnie-Herzégovine (1992-1995) puis au Kosovo (1998-1999). En Asie, la région du Caucase voit s'élever l'aspiration de peuples à l’indépendance, notamment les Tchétchènes à partir de 1991, tandis que la frontière indo-pakistanaise est un foyer récurrent de tensions, en particulier à propos du Cachemire, région revendiquée par le Pakistan musulman et l'Union indienne. Le danger est d'autant plus grand que ces deux

parents-enfants est souvent mis en péril par la migration. Les parents, dont les enfants sont nés dans le pays d'accueil ou y sont arrivés très jeunes, peuvent éprouver des difficultés à reconnaître leurs enfants, à se reconnaître dans ceux-ci. Un père tchétchène -que nous avons rencontré lors d'une enquête sur les conflits d'habitudes éducatives vécus par les parents migrants - a évoqué un événement au cours duquel il s'est rendu compte que sa petite fille de cinq ans maîtrisait mieux la langue française

proclamation de l’indépendance tchétchène en 1991 est dans un premier temps tolérée par la Russie. C’est lorsque la Tchétchénie refuse de signer le Traité fédéral russe en 1992 que le conflit prend de plus grandes proportions. Ce fut un désastre car cette opération militaire devait être de courte durée. Peu après la réélection de Boris Eltsine en 1996, les deux partis signent un accord de paix en 1997 permettant la création d’une autonomie gouvernementale tchétchène en échange d’un futur retour des

cette centralisation du pouvoir. Vladimir Poutine était en 1999 membre du KGB depuis 15 ans, juriste à la mairie de St Petersburg. Il devient premier ministre en aout 1999 et son patriotisme rencontre l’assentiment du peuple Russe contre les Tchétchènes et lui vaut une popularité fulgurante. Il est élu au présidentiel en 2000 avec un succès considérable et son slogan est « la démocratie est la dictature de la loi ». Et en cela il a tout à fait raison car cela caractérise bien le système russe aujourd’hui

XVIIIe siècle (août 1941). En 1944, une quinzaine de nationalités sont déportées en intégralité, femmes, enfants, militants communistes et soldats décorés compris, sous la fausse accusation de collaboration avec les nazis. Parmi eux, les 600 000 Tchétchènes déportés en six jours seulement (mars 1944), un record historique inégalé[]. L’avancée soviétique en Europe de l'Est s’accompagne aussi d’une vague de pillages, de rafles et de disparitions ; en Allemagne orientale, les troupes sont encouragées

libéral que son père. Il dote aussi le pays d'une nouvelle constitution, et il crée Al-Jazira, la CNN arabe, qui est pour beaucoup dans la notoriété du pays. En 2004, un attentat probablement orchestré par les Russes[réf. nécessaire] tue le président tchétchène, exilé au Qatar. En 2005, un attentat-suicide visant un petit théâtre à Doha tue un ressortissant britannique, professeur d'anglais et de théâtre. Cet événement choque le pays, qui n'avait jamais auparavant connu d’acte terroriste. Le 2 décembre

(Tadjikistan, Ouzbékistan). L’OCS, joue alors le rôle d’aide au maintien au pouvoir des anciennes élites communistes. L’OCS doit permettre de stabiliser la région centre asiatique post soviétique tant pour les Russes qui redoutent le séparatisme tchétchène que pour les Chinois qui craignent le séparatisme des Ouighours dans le Xinjiang (ex Turkestan oriental composé majoritairement de turcophones musulman). En fait, Russie et Chine ont désormais une analyse convergente de leur politique extérieure

composées de plusieurs états. Par exemple: ONU, ENA, UE, OTAN. • Un état sans nation : il n'y a pas de volonté d'être ensemble, par exemple l'Afrique décolonisée. • Une nation sans état : Les Kurdes (25 à 30M), les Palestiniens (9M), Les Tchétchènes (1M) et éventuellement le Tibet... 2. 2. Les groupes religieux : La religion est un élément constitutif de l'être humain, il s'agit d'un besoin anthropologique. Elle a été inventée par l'homme pour se protéger face à la mort = création d'une