Tendre est la nuit

importante. Nous pouvons associer le sommeil à un train, c’est-à-dire avec plusieurs phases qui représentent les différents wagons. (Voir schéma ci-dessous) Nous avons besoin de 4 ou 5 cycles sur une nuit, chaque cycle dur en moyenne 90minutes (variable entre 70 et 100 minutes) L’enfant va tendre d’années en années vers ce train. De la naissance à 2 mois Les cycles de sommeil sont liés aux besoins de nourriture De 2 à 6/9 mois Entre 2 ans et 4/5 ans, le besoin de sieste varie entre 11 minutes

LE PETIT CHAPERON NOIR Il était une fois une sombre et mauvaise petite fille, au teint blanc comme neige mais à l’esprit noir comme la nuit. Tous disaient qu’elle était impertinente, égoïste, certains même que son corps était possédé par le diable. Elle inspirait méfiance et quelque chose en elle faisait qu’elle effrayait tous ceux qui croisaient son chemin. Une seule personne n’éprouvait pas cette peur à son approche, il s’agissait de sa grand-mère. La vieille femme et la petite fille possédaient

Alfred de Musset, La Nuit de mai, 1835IntroductionDans Les Nuits (recueil), Musset réfléchit aux rapports entre la souffrance et la poésie. Après la rupture définitive avec George Sand en mars 1835 et un silence de quelques mois, Musset retrouve l'inspiration. Il écrit en deux nuits et un jour, la Nuit de Mai : dialogue entre la muse et le poète paralysé par son malheur.Dans le passage étudié, elle lui montre comment la douleur peut nourrir son art, illustrant cette idée par l'apologue du Pélican

qu’en ses yeus le somme va glissant. Je voudroi bien en toreau blandissant Me transformer pour finement la prendre, Quand elle va par l’herbe la plus tendre Seule a l’escart mile fleurs ravissant. Je voudroi bien affin d’aiser ma peine Estre un Narcisse, & elle une fontaine Pour m’i plonger une nuit à sejour : Et voudroi bien que cette nuit encore Durât tousjours sans que jamais l’Aurore D’un front nouveau nous r’allumât le jour.41Ha, Seigneur dieu, que de graces écloses Dans le jardin de

Le condamné à mort Le vent qui roule un cœur sur le pavé des cours, Un ange qui sanglote accroché dans un arbre, La colonne d'azur qu'entortille le marbre Font ouvrir dans ma nuit des portes de secours. Un pauvre oiseau qui meurt et le goût de la cendre, Le souvenir d'un œil endormi sur le mur, Et ce poing douloureux qui menace l'azur Font au creux de ma main ton visage descendre. Ce visage plus dur et plus léger qu'un masque, Et plus lourd à ma main qu'aux doigts du recéleur Le joyau

Dis-leur, si tu le peux, ton empire sur moi. Dis que l'ayant blessée, innocemment peut-être,  Pour te suivre elle fit des efforts superflus ;  Et qu'un soir accourant, sûr de la voir paraître,  Au milieu des parfums, tu ne la trouvas plus.  Que ta voix, tendre alors, ne fut pas entendue ;  Que tu sentis sa trame arrachée à tes jours ;  Que tu pleuras sans honte une abeille perdue ;  Car ce qui nous aima, nous le pleurons toujours. Qu'avant de renouer ta vie à d'autres chaînes,  Tu détachas du sol où

I. Présentation de « nuit et brouillard » de Jean Ferrat. A. Auteur : Jean Ferrat est né le 26 décembre 1930 d’un père juif d’origine russe et d’une mère française. Dès son plus jeune âge, il reçoit le goût de la musique par ses parents. Quand la seconde guerre mondiale arrive en 1939, son père s’engage dans l’armée. Suite à la défaite éclair de la France, il est contraint de porter l’étoile jaune mais refuse de passer en France libre, ayant la nationalité française et sa femme n’étant

blanchissantMe transformer pour finement la prendre,Quand en avril par l'herbe la plus tendreElle va, fleur, mille fleurs ravissant.Je voudrais bien pour alléger ma peine,Etre un Narcisse, et elle une fontaine,Pour m'y plonger une nuit à séjour ;Et voudrais bien que cette nuit encoreDurât toujours sans que jamais l'AurorePour m'éveiller ne rallumât le jour. Ronsard 1524 - 1585, Amours de Cassandre,1552Explication linéaire du texte : Un siècle après le

Toute la nuit je veille Sans cligner au sommeil, Remembrant la merveille Qui me tient en éveil, Me représentant celle Que je vois tout le jour, De qui l'image belle Travaille mon séjour. Toute nuit son image Se montre devant moi : Le trait de son visage Tout tel qu'il est je vois : Je vois sa belle bouche, Et je vois son beau sein, Ses beaux tétins je touche, Et je baise sa main. Le jour si ma Maitresse Favorable m'a ris, Il faut que j'en repesse Toute nuit mes esprits

cet été de 1922, un nouveau venu, qui dit se nommer Jay Gatsby, défraye la chronique de Long Island, la banlieue huppée de New York. Ce jeune homme est prodigieusement riche et le beau monde se bouscule aux fêtes somptueuses qu’il organise. Chaque nuit, dans le parc de son château, c’est un tourbillon de musique, de danse et de champagne, de jolies filles et de jeunes élégants. De toute la région, on vient se montrer et se divertir chez lui. Mais nul ne saurait dire qui est réellement cet homme ni