Tétrarque

détail sur la politique de chaque tétrarque en la matière durant cette période d’autant plus qu’il y a entre temps la démission de Dioclétien qui marque le début des luttes importantes entre les différents protagonistes de l’empire. Précédé par des mesures visant à épurer l’armée (voir l’histoire de Saint Marcel plus haut), les persécutions bien que violentes n’ont cependant pas eu la même intensité selon les régions compte tenu du tempérament différent de chaque tétrarque qui appliquait avec plus ou moins

tableau ressort à l’aide du rouge et du bleu, qui me laisse penser à du lapis lazuli. Quelques motifs du palais et des vêtements des personnages sont d’ailleurs de l’art et de la culture étrusques, romains, égyptiens, indien et chinois. Au-dessus du tétrarque, une sculpture de la diane des Ephésiens qui représente la puissance sexuelle, est encadrée de deux dieux serpent figurants Ahriman le dieu du mal des Perses. La technique du peintre est éblouissante, certaines parties du tableau sont très réalistes

d’arc en ciel, le chef décapité du saint s’était élevé. Les personnages vivants, eux, sont figés : la terrifiante vision qui la cloue immobile, des prunelles attachées, en quelque sorte crispées, Des Esseintes demeurait écrasé, le Tétrarque penché en avant, les mains sur les genoux. Les colonnes du palais, en revanche, sont légères. Conformément à la théorie symboliste, il nous faut percevoir au-delà du réel sensible, la seule réalité qui vaille, celle du symbole, de l’imaginaire

Saint par l’Eglise orthodoxe. Fils de l’empereur d’Occident (et tétrarque) Constance Chlore et de Sainte Hélène sa première épouse, Constantin rejoint son père en Bretagne quand celui-ci devient Auguste après l'abdication de Dioclétien et de Maximien Hercule, en 305. A la mort de son père, en 306, il est proclamé César à Trèves par les légions de Bretagne. Il participe à de nombreuses guerres contre les autres héritiers des tétrarques. En 312, sa victoire au pont Milvius contre Maxence, le fils de

Iaokanann et tous peuvent alors entendre les malédictions proférées par le saint à l’encontre du tétrarque et de sa seconde épouse, Hérodias, qui hait le saint et qui veut sa mort. Iaokanann reproche au tétrarque d’avoir épousé sa propre nièce (chap. 2). Lors d'un grand festin pour l’anniversaire d’Hérode, Salomé, fille d'Hérodias arrivée de Rome le jour même, danse pour Hérode. Enivré, le tétrarque promet de lui offrir tout ce qu’elle voudra ; puis elle demande, et obtient, la tête de Jean-Baptiste

mouvements brusques qui accentuent l’agressivité {text:list-item} D’abord la pause de la description (l32 à 36) créé une attente inquiétante La demande elle-même qui est un terrible coup de théâtre : la danse a conduit à la mort. « le Tétrarque s’affaissa sur lui-même, écrasé » = il est consterné par la demande ce qui confirme l’idée de la terreur. L’hypotypose de la danse {text:list-item} « Seins » « ventre » « taille » « ondulation » = Ces mots évoquent une danse

d’Antipas, frénétiquement, comme le rhombe(10) des sorcières ; et d’une voix que des sanglots de volupté entrecoupaient, il lui disait : « Viens ! viens ! » Elle tournait toujours ; les tympanons(11) sonnaient à éclater, la foule hurlait. Mais le Tétrarque(12) criait plus fort : « Viens ! viens ! Tu auras Capharnaum ! la plaine de Tibérias ! mes citadelles ! la moitié de mon royaume ! » Gustave FLAUBERT

construite sur une montagne rocailleuse, "avait, dit Josèphe, des tours de soixante coudées" ; pour personnages Jean le Baptiste, l'anachorète du désert, le précurseur, l'homme à la peau de bête qui se nourrit de sauterelles ; Hérode Antipas, le puissant tétrarque qui tremble de sa puissance, esprit toujours hésitant, plus faible que cruel, comme le fut Ponce-Pilate ; l'altière et violente Hérodias, femme adultère d'Hérode, épouse incestueuse d'Antipas, mère proxénète de Salomé ; l'irrésistible Salomé, la

de mosaïques, incrustées de lapis et de sardoines, dans un palais semblable à une basilique d'une architecture tout à la fois musulmane et byzantine. Au centre du tabernacle surmontant l'autel précédé de marches en forme de demi-vasques, le Tétrarque Hérode était assis, coiffé d'une tiare, les jambes rapprochées, les mains sur les genoux. La figure était jaune, parcheminée, annelée de rides, décimée par l'âge ; sa longue barbe flottait comme un nuage blanc sur les étoiles en pierreries qui

L’horrible tête flamboie, saignant toujours, mettant des caillots de pourpre sombre, aux pointes de la barbe et des cheveux. Visible pour la Salomé seule, elle n’étreint pas de son morne regard, l’Hérodias qui rêve à ses haines enfin abouties, le Tétrarque, qui, penché un peu en avant, les mains sur les genoux, halète encore, affolé par cette nudité de femme imprégnée de senteurs fauves, roulée dans les baumes, fumée dans les encens et dans les myrrhes. Tel que le vieux roi, des Esseintes demeurait