Therese Raquin Peur

Dès lors, il eut toujours devant les yeux le visage gonflé et grimaçant du noyé. 40 Dix-huit mois s'écoulèrent. Les amants se virent rarement ; à chaque rencontre, ils éprouvèrent un étrange malaise. Ils attribuèrent cette sensation pénible à la peur, à l'âpre désir qu'ils avaient d'en finir avec cette funèbre histoire, en se mariant et en goûtant enfin les douceurs de leur amour. Jacques souffrait surtout de sa solitude ; les dents de Michel avaient laissé sur sa joue des traces blanches, et

COMMENTAIRE COMPOSE – Thérèse Raquin – Emile Zola INTRODUCTION Thérèse Raquin, roman écrit par Emile Zola, retrace l’histoire d’une jeune femme de mère algérienne et de père français, élevée par sa tante et mariée à son cousin Camille, un être simple et de caractère faible dont elle n’a jamais été amoureuse. Un ami de son mari, Laurent, lui fait du charme et ils deviennent amants. Un jour, Thérèse suggère à Laurent de se débarrasser de Camille pour qu’ils puissent vivre pleinement leur amour

découle d'une faute inexpiable, provoque souvent de vives douleurs morales difficiles à résorber. Par exemple, le meurtre constitue un crime irréparable susceptible d'engendrer une obsession maladive chez ceux qui l'ont perpétré. Dans son roman Thérèse Raquin (1867), l'auteur naturaliste Émile Zola propose une vision particulièrement originale des répercussions qui affectent un couple coupable d'un meurtre passionnel. Dans un extrait intitulé «Le spectre de Camille», tiré de cette œuvre, l'auteur

d'un extrait de Thérèse Raquin : Extrait : « - Fichtre ! Que c'est froid ! […] Il ne ferait pas bon de piquer une tête dans ce bouillon-là. » Réponse : Dans cet extrait du chapitre XI de Thérèse Raquin, Camille s'adresse à Laurent et Thérèse. Alors qu'ils sont en excursion à Saint-Ouen, Laurent vient d'inciter Camille, qui a pourtant terriblement peur de l'eau, à monter sur une barque. À ce stade de l'action, le couple d'amants a l'intention de se débarrasser du mari de Thérèse. Cette réplique

publie « Thérèse Raquin » qui fait scandale et donne le coup d’envoi de l’esthétique naturaliste. Zola épouse Alexandrine Méley en 1870 et continue d’écrire et de publier une série de romans. C’est avec « L’Assomoir », publié en 1877 que l’écrivain rencontre le succès. Grâce à cette réussite, Zola part s’installer à Bordeaux avec sa femme pour travailler à la délégation du gouvernement provisoire. Il séjournera à Bordeaux durant un an avant de retourner à Paris alors que son roman, « Thérèse Raquin »

Chapitre I Le premier chapitre de Thérèse Raquin décrit d’abord le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Après avoir présenté ces lieux sinistres, le narrateur dépeint la boutique de Thérèse et ses habitants ...Le soir, trois becs de gaz, enfermés dans des lanternes lourdes et carrées, éclairent le passage. Ces becs de gaz, pendus au vitrage sur lequel ils jettent des taches de clarté fauve, laissent tomber. autour d'eux des ronds

Corpus Ce corpus est composé de trois textes issus de trois romans : Thérèse Raquin, écrit en 1867, d’Emile Zola (1840-1902), romancier français, pionnier du naturalisme et il est principalement connu pour sa grande oeuvre des Rougons-Macquart. Le deuxième texte du corpus est La Condition Humaine, rédigé en 1933, par André Malraux (1901–1976). Malraux est un écrivain, un homme d'action, un homme politique et intellectuel français. Le dernier texte que le corpus nous présente ici est L’Étranger

littéraire et culturelle Étude des genres et registres Perspective complémentaire : Œuvre : Thérèse Raquin, Émile Zola (texte intégral) Séquence 2-FR20 81 © Cned – Académie en ligne Chapitre 1 > Comment débutent les romans A B .......................................................... 85 Bonjour, Gervaise Autres débuts de romans ...................... Chapitre 2 > Thérèse Raquin, Étude générale du roman Introduction A 94 Le narrateur Lecture analytique n°1 :

Thérèse Raquin Chapitre 1 Au bout de la rue Guénégaud, lorsqu’on vient des quais, on trouve le passage du Pont-Neuf, une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. Ce passage a trente pas de long et deux de large, au plus ; il est pavé de dalles jaunâtres, usées, descellées, suant toujours une humidité âcre ; le vitrage qui le couvre, coupé à angle droit, est noir de crasse. Par les beaux jours d’été, quand un lourd soleil brûle les rues, une clarté blanchâtre

Commentaire Thérèse Raquin Zola, journaliste, connu pour Les Rougon-Macquart, dépeigne la société française sous le Second Empire, naturalisme, 19ème Siècle. Info extrait: Point de vue omniscient, type de discours description. Quand ? Présent contemporain. Vue du narrateur puis d'un passant. Rupture temporel: Analepse car le lieu change. Nom de l'œuvre = Nom du magasin, éponyme. Nous avons des marques du jugement du narrateur: jaunâtre, blanchâtre et des connotation morbide ---> comparaison