Thermidor

Coigny, Duchesse de Fleury. Aimée échappera à la guillotine. Pas Chénier, qui mourra sur l'échafaud le 7 Thermidor an 11, soit le 25 juillet 1794, à trente-deux ans. Quel avait été le crime de ce jeune poète, de cet « ennemi du peuple » ? Il avait critiqué, malgré son enthousiasme révolutionnaire, la tyrannie jacobine qui s'effondra, par la chute de Robespierre, le lendemain de sa mort, 8 Thermidor an 11. Dans ce poème, passé à son père au fond d'un paquet de linge sale, c'est de lui-même qu'il parle

droits et des devoirs de l'homme et du citoyen de 1795. Sa promulgation est suivie par celle d'un nouveau code pénal, le Code des délits et des peines (1795). Le gouvernement révolutionnaire supprimé après la chute de Maximilien de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), les Thermidoriens refusèrent d'appliquer la Constitution de l'an I (juin 1793) et élaborèrent celle de 1795 favorable à la bourgeoisie libérale et modérée. Une commission de onze membres est chargée de rédiger le projet de

Lavallée; Histoire des Français, 1863) Son père, président du tribunal révolutionnaire, s’était fait remarquer par tant d’énergie, que le pays ne fut pas tenable pour lui lorsque son père, assez méchant avocat, eût péri sur l’échafaud après le 9 thermidor. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844) …seulement comme je ne veux pas que mon fils monte sur un échafaud et traîne mon nom dans la boue, je saurai y mettre ordre. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, 1858) Il résulta de cette relation

qui a deux visages : public et clandestin. Publiquement ils réclament des mesures qui instaureraient une égalité éco et sociales totale. Clandestinement, les dirigeant s’engagent dans un projet de coup d’état. Le contexte : la lettre est daté du 9 thermidor en III, 28 juillet 95, en pleine crise éco, en pleine famine, comme elle fracture toutes les classes urbaines elle favorise le programme des égaux. en ce qui concerne la société des égaux, deux objectifs s’opposent : la ligne de Babeuf qui défend

lors du 10 août 92 et du 2 juin 93= arrestation des Girondins (le député doit exprimer la volonté populaire sinon il est révocable). Paris est ultra-démocratique mais les sans-culottes sont actifs aussi en province. Le sommet est atteint le 8-9 thermidor ce qui amène la réaction. En 1793: les révolutionnaires jusqu’auboutistes hostiles au compromis sont légalisés (droits de pétition et d'insurrection), ils dominent jusqu'à leur écrasement par le Directoire en 1795 (Grachus Babeuf et les Egaux).

élu le 10 juillet 1793, il est envoyé comme représentant aux armées, pendant trois mois, à l’armée du Rhin. De retour à Paris, il est l’un des acteurs de la chute des dantonistes. Il repart en mission militaire en avril 1794. Lors de la crise de thermidor (juillet 1794), il tente de rétablir la concorde au sein des comités et l’entente parmi les membres du Comité du Salut Public. Mais lors de son discours, il est décrété d’accusation. Libéré par l’insurrection de la commune de Paris, il se laisse

Danton et ses partisans qui sont exécutés en avril 1794. Alors les députés modérés qui craignent pour leur vie, font arrêter Robespierre et ses partisans le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) qui sont guillotinés le lendemain sans jugement (10 Thermidor An II – 28 juillet 1794). La terreur est abolie et les suspects libérés. 3) La République conservatrice des Thermidoriens (1794-1799) Après

1794, la Terreur rencontre de nombreux succés au plan économique, alimentaire, militaire et politique. B/Fin printemps 1794, la Terreur semble avoir sauvé la République mais ses partisans se divisent : elle est contestée et critiquée. C/Le 9 thermidor de l’An II : la chute de la Terreur.

régulier) = FIN de la monarchie constitutionnelle CSQ : début de la TERREUR C) La convention nationale du 21septembre 1792 au 26 octobre 1795 1- La convention prédirait pré thermidorienne du 21septembre 1792 au 27 juillet 1794 Le neuf thermidor de l’an II. A partir du 20 sep 1792 la convention nationale va faire passer au calendrier révolutionnaire à la place du calendrier grégorien encore applicable aujourd’hui. Le 22 septembre 1792 : premier jour de l’an I Les années révolutionnaires :

leurs amis sont arrêtés et guillotinés. 8 juin 1794 : Fête de l’Être Suprême à Paris. Robespierre échoue dans sa tentative de créer une nouvelle religion en France. 10 juin 1794 : Début de la Grande Terreur 27-28 juillet 1794 : « Complot du 9 thermidor » : Robespierre, Saint-Just et leurs partisans sont arrêtés et guillotinés. La Révolution bourgeoise (1794-1799) 7 avril 1795 : Loi du 18 germinal an III établissant le système métrique en France. 22 août 1795 : La Convention proclame la