Thomas Cranmer

l'intelligence, faculté de connaître et d'agir. Dans les premiers temps de la chrétienté, les Pères de l'Eglise ont essayé de bien articuler la raison et la Foi, afin de donner à celle-ci une structure cohérente. Ce fut également la démarche de Thomas d'Aquin et de Descartes. Mais la Renaissance marque le début d'une rupture entre les démarches scientifiques et philosophiques d'une part et d'autre part la démarche religieuse Certains penseurs vont en effet mettre en lumière les contradictions

Mounir SERHANI Evaluation diagnostique “Madame, je me suis quelquefois proposé un doute : savoir, s'il est mieux d'être gai ou content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont, et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point

plus fort, à la loi de la nature. Or, vivre en société, c'est avant tout penser à ceux qui nous entourent. Pour cela, l'Homme est responsable de ses actes, et par sa volonté raisonnée, il est à même de choisir en connaissance de cause. Selon Saint Thomas d'Aquin, l'Homme agit d'après un jugement libre, qui « n'est pas l'effet d'un instinct naturel s'appliquant à une action particulière, mais d'un rapprochement de données opéré par la raison. » Alors, l'Homme disposant d'un jugement libre semble capable

ascétique peut certes parier sur une certaine légitimité de l'expiation par toutes sortes de maux et définir un bon usage des maladies, comme on le voit chez les Stoïciens, mais aussi chez Pascal et même Montaigne. Les théologiens (saint Augustin, saint Thomas d'Aquin) et les philosophes (Spinoza) ont déployé toutes les ressources de leur dialectique et de leur foi pour montrer que le mal n'a pas d'essence propre et qu'il n'appartient pas à l'humain de contester les desseins de la Providence. Pourtant reste

avec la théologie que se déploie le discours philosophique, à travers la traduction et la discussion des écrits des Anciens, dans le monde chrétien et le monde arabe. C'est ainsi la scolastique, synthèse du christianisme et de l'aristotélisme, dont Thomas d'Aquin est à l'origine, qui est la philosophie dominante dans l'Europe médiévale, assurant la vivacité de la dialectique et des travaux sur la logique, comme en témoigne la célèbre querelle des universaux. À l'époque moderne, les philosophes européens

Probabilités : rappels et vocabulaire |Grosso modo, la théorie des probabilités est la branche mathématique la plus féconde pour les statistiques univariées tandis que les analyses de données | |multivariées utilisent plutôt l’algèbre linéaire. Toutefois, la limite entre les deux est assez poreuse (l’analyse discriminante, par exemple, repose sur | |des règles de décision probabilistes)…

De Libero arbitrio, qui traduit la Bible pendant 12 ans pour qu’elle soit la plus fidèle possible et accessible à tous ; le « Prince des Humanistes » Rabelais, Pantagruel et Gargantua, qui fit part de ses idées à travers le rire et la satire. Thomas More, Utopie, humaniste qui se fit exécuter pour s’être opposé à l’anglicanisme malgré qu’il fût chancelier Machiavel, Le Prince, humaniste et savant italien, qualifié de « prince des érudits »

Chapitre I « L’homme est né libre et partout il est dans les fers ». Par ce célèbre aphorisme de départ, Rousseau constate l’incapacité de l’homme à être libre alors qu’il se croît maître en société. Cette aliénation sociale est un fait millénaire et Rousseau ne prétend pas l’expliquer, mais il propose de chercher ce qui pourrait être producteur de légitimité dans l’ordre politique. S’il admet que l’on puisse, dans la pratique, vivre dans une obéissance aliénante, Rousseau évoque la possibilité

peut distraire,Quand je dormais, l’a remonté ! Théophile Gautier Cors de chasse Notre histoire est noble et tragiqueComme le masque d'un tyranNul drame hasardeux ou magiqueAucun détail indifférentNe rend notre amour pathétique Et Thomas de Quincey buvantL'opium poison doux et chasteÀ sa pauvre Anne allait rêvantPassons passons puisque tout passeJe me retournerai souvent Les souvenirs sont cors de chasseDont meurt le bruit parmi le vent Guillaume Apollinaire Toujours ce souvenir…

MA REFLEXION SUR LA VIE Tu sais ce n’est pas grave après tout ce sont tes enfants aussi… On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant et ensuite, après en voir eu un autre... Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne se sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l'on sera heureux quand ils auront passé cette étape. On se dit que notre vie sera