Thèse Sur Au Bonheur Des Dames

HONORÉ DE BALZAC LA COMÉDIE HUMAINE ÉTUDES ANALYTIQUES PHYSIOLOGIE DU MARIAGE OU MÉDITATIONS DE PHILOSPHIE ÉCLECTIQUE SUR LE BONHEUR ET LE MALHEUR CONJUGAL DÉDICACE Faites attention à ces mots (page 367) : « L’homme supérieur à qui ce livre est dédié » n’est-ce pas vous dire : — « C’est à vous ? » L’AUTEUR. La femme qui, sur le titre de ce livre, serait tentée de l’ouvrir, peut s’en dispenser, elle l’a déjà lu sans le savoir. Un homme, quelque malicieux qu’il puisse être, ne dira jamais des

en état de voir certainement finir cette passion dont je ferais toute ma félicité ? Monsieur de Clèves était peut-être l’unique homme du monde capable de conserver de l’amour dans le mariage. Ma destinée n’a pas voulu que j’aie pu profiter de ce bonheur ; peut-être aussi que sa passion n’avait subsisté que parce qu’il n’en aurait pas trouvé en moi. Mais je n’aurais pas le même moyen de conserver la vôtre : je crois même que les obstacles ont fait votre constance. Vous en avez assez trouvé pour vous

serait-ce que celle de paraître. Ils sont caractérisés par la mixité intellectuelle ; les gens s’y expriment, y trouvent une occasion de satisfaire leur soif de savoir et y entretiennent leur vision du monde. Mais il faut y être introduit. Les grandes dames reçoivent artistes, savants et philosophes. Chaque hôtesse a son jour, sa spécialité et ses invités de marque. Le modèle est l’hôtel de Madame de Lambert, au début du siècle. Les gens de talent s’y retrouvent régulièrement pour confronter leurs

sacrifice pour ses filles (sacrifice qui se retourne contre lui) et finit par sa mort. La deuxième intrigue est celle de Vautrin, qui se verra trahi par le couple Michonneau-Poiret et finit par son arrestation. La troisième intrigue est celle des dames parisiennes : Madame de Beauséant et les deux filles de Goriot. Cette intrigue est tissée autour des liaisons amoureuses. La quatrième et dernière intrigue, est celle de Victorine Taillefer qui se voit abandonnée par son père et retrouve sa fortune

hommes installèrent leurs femmes dans le fond, montèrent ensuite; puis les autres formes indécises et voilées prirent à leur tour les dernières places sans échanger une parole. Le plancher était couvert de paille où les pieds s'enfoncèrent. Les dames du fond, ayant apporté des petites chaufferettes en cuivre avec un charbon chimique, allumèrent ces appareils, et, pendant quelque temps, à voix basse, elles en énumérèrent les avantages, se répétant des choses qu'elles savaient déjà depuis longtemps

« moitié ville, moitié campagne ». Le public est lui-même objet de représentation. La majeur partie du texte est descriptive mais à la fin le narrateur introduit une péripétie avec la prise de parole du protagoniste  lance l’action Description annonce thèse principal du roman le monde est un théâtre (conception baroque). Incipit annonce également ce dont va s’agir le roman : l’évocation critique des groupes sociaux et de leur relation III. UN INCIPIT PLACE SOUS LE SIGNE DE L’ILLUSION a) La parodie du

1578, Pierre de Ronsard Si c’est aimer, Madame, et de jour et de nuit Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire, Oublier toute chose, et ne vouloir rien faire Qu’adorer et servir la beauté qui me nuit : Si c’est aimer de suivre un bonheur qui me fuit, De me perdre moi-même, et d’être solitaire, Souffrir beaucoup de mal, beaucoup craindre, et me taire Pleurer, crier merci, et m’en voir éconduit : Si c’est aimer de vivre en vous plus qu’en moi-même, Cacher d’un front joyeux une

s'émancipent en outre : cette presse fournit aussi une tribune pour promouvoir de nouveaux genres, et faire évoluer les goûts. Des auteurs comme Sébastien Mercier critiquent les genres classiques et affirme que l'on peut vivre du journalisme (Journal des Dames) en promeuvant le drame bourgeois via la presse. Le XVIIIe siècle traduit de même une demande très forte de théâtre : c'est envers ce milieu qu'il y aura le plus d'engouement, de passion, et de polémique. C'est la force de la demande qui va favoriser

Mythe de la passante de Baudelaire à Man- diargues, Paris, Presses Universitaires de France, Perspectives littéraires, 1999, p.108-110 et 123-124. Du fantastique maupassantien: la femme surnaturelle80 Un proverbe dit qu’on passe souvent à côté du bonheur, eh bien ! moi je suis certain que j’ai passé plus d’une fois à côté de celle qui m’aurait pris comme un linot avec l’appât de sa chair fraîche.10 L’intervention d’un ami de Gontran semble replacer le lecteur dans le con- texte rassurant d’un conte

description de lieux réels ou imaginaires, portraits. L’imparfait ou le présent intemporel dominent. Les indicateurs de lieux (à droite, devant, etc.) sont nombreux dans le texte. 3. Le type argumentatif. L’auteur cherche à convaincre. Il a une thèse à défendre grâce à des arguments reliés par des mots de liaison (c’est une démonstration). L’auteur (l’énonciateur) peut être présent dans le texte et s’impliquer en utilisant le première personne : « je ». 4. Le texte explicatif L’auteur cherche