Théâtre Illusion Du Réel

guerre de Troie. On voit de dégager à travers ce passage la vertu du théâtre comme lieu de réflexion et d'éducation du peuple où les thèmes de la guerre et de la condition humaine sont mis en réflexion. De même une nouvelle théâtralité émane de la réécriture ainsi que de l'usage de l'argumentation comme centre de l'action dramatique, tournée vers la parole. I- Le théâtre comme lieu de réflexion. Giraudoux accorde au théâtre une mission historique et sociale qui vise à éduquer les spectateurs

à ceux de la séduction. Toute l’oe de C affronte et développe cette interrogation : peut-on parvenir à lier la vérité à l’éblouissement ? ( que l’éclat soit si intense qu’on ne puisse suspecter qu’il soit faux) N’est-ce pas un paradoxe pour le théâtre ? Dans Mélite on a un éblouissement de l’amour entre Tircis et Mélite. Mais il faudra en plus que l’amour S’AVERE, qu’il subisse l’épreuve de l’absence, du malentendu, du doute pour que la conclusion soit heureuse => les rebondissements superficiels

ou sur les parvis des églises, qui met plus en scène des types ou des archétypes plus que des personnages. Des modèles moraux, beaucoup plus stéréotypés. Il y a une grande abstraction qui empêche que ce soit du vrai théâtre, et il y a eu une élaboration plus fine dans le cadre du théâtre. Le message chrétien de la contreréforme s'est considérablement augmenté d'une dimension métaphysique bien plus que religieuse. Ici, Sigismond devient l'incarnation de la condition humaine. Voilà en quoi la pièce

LE THÉÂTRE Objet d’étude n°2 : Le théâtre et sa représentation du XVIIème siècle à nos jours. Du grec « theatron » = Spectacle/Lieu ou on y assiste. DÉFINITION : Texte écrit ( Commedia Dell’arte  Improvisation)  Représentation scénique. Auteur s’exprime  Paroles des personnages (uniquement)  Narration (Romans)  Commentaires + Pensée des personnages. Deux types d’énoncés : Répliques = Paroles prononcées (par les personnages). Didascalies (Du grec « Didaskein » = Enseigner/Instruire)

à celui dans lequel il évolue. La rupture avec le réel peut également être symbolique. Le roman permet d’échapper aux imprévus du réel Le genre romanesque abonde de « héros parfaits » et le roman n’est alors qu’une occasion de prouver leur valeur. Les Trois Mousquetaires ou Le Comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas = héros auxquels le lecteur souhaite s’identifier, d’autant plus que le contexte historique est réaliste. Cette approche du réel et des personnages peut donner ouvrage de piètre qualité

noms et leurs liens changent. Le spectateur possède alors les éléments lui permettant de rétablir la situation. Il comprend que les prétendues maîtresse et domestique sont en fait sœurs et bonnes. Ainsi, ce mélange de l’imaginaire et du réel (ouverture ambigüe) se déploie jusqu’à la sonnerie du réveil qui ramène à la réalité. Dès lors, la situation précédente est commentée à travers les reproches mutuels que s’adressent les deux femmes, qui les conduisent à évoquer le passé : la

: la mort est toujours présente, le monde est inconstance et illusion. • Le baroque s’exprime dans le théâtre et la poésie. Les effets de théâtre dans le théâtre et de mise en abyme sont privilégiés (Corneille, L’Illusion comique). • Il donne lieu à deux déclinaisons antagonistes : la préciosité et le burlesque. La préciosité s’éloigne du réel en utilisant un langage raffiné (périphrases, antithèses…). Le burlesque se rapproche du réel et emprunte le registre satirique. 3 Le classicisme • On le

LROM2720 : Roman, réel et idéal au XIX siècle. QUELQUES PISTES DE BASE L’association des trois termes suggère qu’il sera question de la représentation du réel et de l’idéal dans le roman. Réel et idéal peuvent-ils représenter le roman ? Est-ce le but du roman ? De quel réel, idéal, parle-t-on ? Pourquoi cette question se pose-t-elle au XIX siècle ? Roman et réel semblent renvoyer à une conception esthétique du roman qui est le roman réaliste et qui s’opposerait à des romans employés à une

de savoir où se situent la vérité et le réel. Platon, le doigt levé, représente le philosophe de l’idéal alors qu’Aristote, la main dirigée vers le bas, croit plus en la logique et surtout en la physique et la nature. On se retrouve déjà ici face à un paradoxe : la vérité est-elle dans le monde sensible ou non ? De même, est-ce que les phénomènes peuvent permettre de trouver la vérité ? Le phénomène, d’après son étymologie grecque, signifie en effet illusion, apparence. Le phénomène s’oppose alors

Fiction = apologues (roman, théâtre, poésie), incite à réfléchir sur l’homme et le monde. La thèse = le recours à la fiction est efficace ; pourquoi ? ; atouts et moyens pour argumenter Problématique : pourquoi une argumentation reposant sur la fiction serait-elle plus efficace que les genres d’argumentation directe pour susciter la réflexion ? Comparer la fiction (argumentation indirecte) l’argumentation directe : faits irréels, fictifs, contre faits réels Ouverture : parler des limites de la fiction