Théâtre Moralisateur

5) Remise en question des unités au théâtre Les romantiques remettent en questions les unités classiques (de temps, de lieu et d’action) qui rendaient l’action peu crédible. Le théâtre doit être en prise sur la vie, être vivant, calqué sur la vie. Seule l’unité d’action sera conservée. Lors de la représentation de la pièce de Victor Hugo, Hernani, une bataille retentissante oppose les partisans du drame romantique à ceux qui défendent le théatre classique. La révolution théatrale se

commence par la gauche, sans que cela soit politique non plus : Jacques Sojcher est professeur de philosophie et d’esthétique à l’université libre de Bruxelles. C’est un auteur qui écrit dans des registres très différents : la philosophie, la poésie, le théâtre. Il se situe entre l’écriture « de fiction » et la philosophie. Dans un livre, Petits savoirs inutiles (éditions Le Grand miroir, mai 2004), il se présente d’une façon qui me plait beaucoup : « J’ai rassemblé plusieurs textes parus dans une revue

grâce à notre culture, on maintient une grande avantage en comparaison avec nos alliés poilus, qui - ne possedant pas de théâtres ou cinémas - perdent ainsi l´un des moyens les plus effectifs pour prêter au rire. Le fil du rire qui grimpe dans la culture à travers des siècles se manifeste le plus clairement dans les comédies. Je parle surtout des comédies théâtrales, car le théâtre représente le divertissement culturel le plus ancien. Mais franchement - en regardant ou lisant une comédie, est-ce qu´elle

comparative des personnages choisis, indiquer quel personnage véhicule les idées de Marivaux et comment Marivaux définit le bon acteur. Tout les oppose : leur physique, leur timbre de voix et leur avis sur la comédie. Pour Madame Argante, le théâtre pervertit l’organisation sociale, le travail ou encore l’ordre public. Avec son ton acerbe elle représente l’autorité, l’intransigeance et la censure. A l’opposé Madame Amelin avec sa voix stridente et fragiles prône les bienfaits du divertissement

dégager plus rapidement l’essentiel de ce qui était attendu. I/ Questions transversales Quatre extraits de théâtre reposant sur le dialogue. L’intensité des dialogues est lisible dans la ponctuation expressive (exclamations, interrogations), dans le rythme (phrases courtes, anaphores, parallélismes…) et dans la répartition de la parole (chaque scène comporte au moins une tirade. Le théâtre permet ici la formulation puis la confrontation des idées en direct, sans intermédiaire, et laisse le spectateur

d'handicap, ... Biographie et bibliographie de l'auteur: Biographie: -Samuel Beckett (Foxrock, Dublin, 13 avril 1906 - Paris, 22 décembre 1989) est un écrivain, poète et dramaturge irlandais d'expressions anglaise et française. -Chef de fil du théâtre dit de « l'absurde ». -Durant la guerre il fait parti de la résistance. Bibliographie: romans et nouvelles: Murphy (1938 en anglais, 1951 en français), Molloy (1951), Mallone meurt (1951), l'Innommable (1953)... pièces: En attendant Godot (1952)

impuissant (geste) puis [...] désigne de nouveau quelque chose. », « -La vérité ! s'écrie Gabriel (geste) [...] Tout ça (geste) c'est du bidon ». (Explication) Ce rapport au corps qui rythme le texte, contribue au dynamisme du texte et le rapproche du théâtre. En effet, ces gestes associés aux nombreux dialogues théâtralisent la vie de ces personnages. Ces annotations - « (geste) » - s'apparentent aux didascalies et permettent de rendre compte de l'humeur des personnages et du ton qu'ils peuvent employer

Les rapports maître/valet sont surdéterminés par le dialogue et par la manière dont le dramaturge conçoit les échanges verbaux. Dans le cas de Figaro, son sens de la répartie, son esprit et sa faconde font de lui un admirable rhéteur, et la structure du dialogue s’en ressent. Beaumarchais utilise les conventions du dialogue théâtral, dont les deux principales sont les monologues et les apartés. Mais quelles sont les fonctions de ces deux principaux echanges verbaux ? I. Monologues et tirades

On lit parfois que le texte de la Saison peut être compris comme le récit d’une initiation qui s’achemine, depuis la ténébreuse Nuit de l’enfer, vers la lumière du Matin – et de fait, la prise de parole du poète semble se dérouler sous la voûte étoilée ! Il s’agit d’une voûte d’étoiles typographiques bien sûr, et je ne vais pas gloser plus avant ce signe conventionnel : en revanche il peut être intéressant de voir quels termes la critique a pu substituer à cette absence volontaire de titre. Car

comme de mauvais, que si on rappelle à l'homme, d'être bon, il le sera « C'est vrai! C'est vrai! » (l.32). Dans le texte C, Propos sur le bonheur (1913) de Alain, la vie est un jeu de théâtre continuel par nos tendances à dramatiser de petits fait de la vie quotidienne. On le remarque avec un champ lexical du théâtre et des sentiments, « triste ou gaie, brillante ou lugubre » (l.2), « notre corps est reposé ou fatigué, excité ou déprimé. » (.l.3), « tragédie » (l.40), « interprété » (.42), « colère