Tiberge Des Grieux Débat

La scène du parloir, de «Je retournai à Saint-Sulpice, couvert de gloire» jusqu’à «après avoir considéré longtemps les environs». Le texte que nous allons lire est la scène cruciale de l'Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut, ce roman de mœurs à forte tonalité autobiographique, avec les arcanes du roman à clef tout en s'inscrivant profondément dans les réalités sociales et économiques du temps, paru à Amsterdam en 1731, pour l'édition princeps (puisque l'édition de référence

aucune règle, protéiforme voire informe) + condamné pour son public (femmes ou mondains futiles qui ne définissent pas les codes du bon goût. Cepdt, évolution en cours car le roman semble à même de rendre compte de la société + moyen de transmettre débats, idées de la même manière qu’un essai. (cf. Montesquieu L’esprit des lois vs. Les lettres persanes). Le roman s’engage dans une lutte nouvelle contre l’invraisemblance : réalité passe par le prisme d’une conscience, l’analyse est donc plus ontologique

normal ( de la société, de la morale, de la loi, de l’humanité, etc. ). Il y est par son origine et son caractère (extraterrestre, monstre ( ex : Gwynplain), fou (ex Don Quichotte), pauvre, …) ou son comportement ( hors la loi ( ex Nana- Manon et Des Grieux), libertin ( ex Valmont), intellectuel, poète…) ; il est exclu par les autres ; ou de son propre chef… · « Romanesque » < « de roman » , qui ressemble à un roman: fictif, imaginatif, incroyable, rocambolesque => passionnant

par l'écrivain français Antoine François Prévost, est l'un des plus célèbres de la littérature française. Cette figure féminine fascinante, qui s'est illustrée par son tempérament passionné et ses choix amoureux tumultueux, a suscité de nombreux débats autour de sa classification en tant qu'héroïne romanesque. Dans quelle mesure Manon Lescaut peut-elle être considérée comme une héroïne romanesque ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire d'analyser les caractéristiques de cette figure

: LL1 : « Je m’arrêtai un moment…le sort de cette belle fille. », première partie, p.20-21 Une ouverture programmatique et funeste ? // la rencontre entre Des Grieux et Manon, adaptation Jean Delannoy, 1978, https://enseignants.lumni.fr/fiche- media/00000001592/manon-lescaut- extrait.html#contexteHistorique LL2 : « Tiberge, repris-je…certaine que par la foi », première partie, p.91-92 Une définition audacieuse du bonheur : la religion de l’amour ? LL3 : « Je ne vous déguise rien […]

si elles sont contre les idées religieuses. Dès maintenant, ils sont protégés. Il faut créditer, payer pour exploiter un texte. Les salons/les cafés lieur de rendez-vous pour les intellectuelles. Ex : Café de la Régence. Lieu de jeux, échange, débats politiques et littéraire. Les lumières Mouvement européen de philosophie avant XVIIIème. Ex : Descartes et Espinoza. Écarté religion et la démocratie John Locke Idée principale : sensualisme, empirisme. L’expérience de sens, de corps

Manon Lescaut, Abbé Prévost (1731) La première rencontre Cet extrait provient de l’Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut, publié en 1731 par l’abbé Prévost. Il s’agit du septième volet des Mémoires et aventures d’un homme de qualité. Au début du roman, le narrateur cède la parole à Des Grieux dont il rapporte la confidence (le récit). C’est donc Des Grieux qui s’exprime à la première personne. Cet extrait constitue une scène attendue du roman : la rencontre amoureuse. Dans cette

renouvelle sensibilité et attitudes face à l’Histoire. La notion même de personnage, entre héros et antihéros, s’en trouve bouleversée. Le second corpus (« Le personnage face à son destin ») montre comment le personnage porte et intériorise un débat sur les valeurs en cours. Les mutations idéologiques, culturelles et sociales (par exemple, l’émancipation féminine et féministe au XVIIIe siècle) favorisent ce dialogue que le personnage anime sur des choix possibles qui engagent son destin,

renouvelle sensibilité et attitudes face à l’Histoire. La notion même de personnage, entre héros et antihéros, s’en trouve bouleversée. Le second corpus (« Le personnage face à son destin ») montre comment le personnage porte et intériorise un débat sur les valeurs en cours. Les mutations idéologiques, culturelles et sociales (par exemple, l’émancipation féminine et féministe au XVIIIe siècle) favorisent ce dialogue que le personnage anime sur des choix possibles qui engagent son destin,