Tibre

de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. DU BELLAY SONNET 31 Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage

naissance de Rome une légende : deux jumeaux, Romulus et Remus auraient été abandonnées dans la vallée du Tibre, nourris et reconnus par une louve. R &R décide de donner un cadre à leur vie. Ce cadre tracer l’enceinte de sa ville, une cité qui serait la sienne. La ville qu’il dominerait dans la vallée du Tibre sur le mont Palatin : Romulus 1er roi de Rome Extension dans la vallée du Tibre Acte de naissance légendaire pour expliquer les débuts de Rome Fin de Rome Distinction : Empereurs :

effet, ils reprennent tous le verbe «me plaît» du premier vers de ces tercets. Les deux quatrains sont attachés au voyage alors que les tercets se réfèrent à la supériorité de son pays natal vis à vis de Rome grâce aux comparaisons (Loire gaulois ; Tibre latin). De plus, les quatrains expriment le retour tandis que les tercets, la comparaison. Du Bellay évoquent des souvenirs nostalgique avec un vocabulaire familier sur son village natal («le clos de ma pauvre maison»). Il exprime aussi ses regrets

Commentaire : Compare Rome à Anjou, comment Anjou est de «meilleure qualité» que Rome Idée secondaire 2.2 : Opinion de l'auteur à propos d'Anjou. Idée tertiaire 2.2.1 : Procédé d'écriture : Comparaison Preuve textuelle/ citation : « Loir gaulois, Tibre latin, Lire, mont Palatin » Commentaire : Démontre une claire préférence envers Anjou Idée tertiaire 2.2.2 : Procédé d'écriture : Anaphore Preuve textuelle/ citation : vers 12 et 13 « Plus mon... / Plus mon... » Commentaire : Tente

de ma pauvre maison, Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Joachim DU BELLAY, Les Regrets (1558) PLEIADE A une femme Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,  Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple

d'Énée) et dépossédé du trône par son frère Amulius. Celui-ci, craignant que ses petits-neveux ne réclament leur dû en grandissant, prend prétexte qu'ils sont les fils d'une vestale, qui avait fait vœu de chasteté, et ordonne qu'on les jette dans le Tibre. Mais l'ordre est mal exécuté, les nouveau-nés sont abandonnés dans un panier sur le fleuve, survivent (par la probable protection des dieux), et sont découverts sous un figuier sauvage (le Ficus Ruminalis) situé devant l'entrée de la grotte du

comme l’inversion. Pour conclure, l’inversion est très utilisée dans ce poème pour démontrer qu’il apprécie plus son patelin que Rome. Par exemple dans le vers 14 : « Et plus que l’air marin la douceur angevine» et « Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin » Cette citation prouve que son monde à lui est mieux que sa destination. L’inversion permet de mettre en valeur deux idées complètement indifférentes l’une de l’autre. Le lien avec le sujet est que l’auteur démontre la nostalgie dans l’absence

Vois quel orgueil, quelle ruine et comme Celle qui mit le monde sous ses lois, Pour dompter tout, se dompta quelquefois, Et devint proie au temps, qui tout consomme. Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. Le Tibre seul, qui vers la mer s'enfuit, Reste de Rome. Ô mondaine inconstance ! Ce qui est ferme est par le temps détruit, Et ce qui fuit au temps fait résistance. Les Antiquités de Rome (1558)

chasse son frère du trône, tue les fils de celui-ci et fait de la fille de Numitor, une vestale ( destinée à rester vierge). Mais elle a deux jumeaux avec le dieu Mars. Quand à Amulius l'apprend, il demande à ses serviteurs de noyer les enfants dans le Tibre. Mais le fleuve les rejette sur le rivage. Une louve les trouve et les nourrit. Un berger, nommé Faustulus, les élève peu de temps après. 3. Le fratricide A 18 ans, Romulus et Rémus apprennent la vérité sur leur origine et tuent Amulius. Puis ils

d’entraînement. Lors des journées ensoleillées on tire au dessus du Colisée un voile, le Vélum, qui protège les spectateurs du soleil. On le hisse grâce à des câbles tendus sur lesquels on le déroule. Avant une naumachie on inonde la scène grâce à l’eau du Tibre qui traverse Rome. Au Moyen-Âge le Colisée est abandonné. Il sert aussi de carrière de pierres aux Papes pour leurs constructions. Mais au XIXème siècle l’amphithéâtre est classé et protégé par l’UNESCO. Mussolini décide aussi de le nettoyer de