Tirade Arsinoé

l’œuvre de Molière : c’est une comédie classique par excellence, la plus achevée, la plus profonde et la plus fine. Nous sommes au cœur de la pièce : c’est un moment dramatique. Dans l’acte précédent on a été témoin de la coquetterie de Célimène. Arsinoé la prude et rivale de Célimène arrive. Nous allons assister à un duel entre les deux femmes. Lecture On nous demande comment s’opère le duel entre les deux protagonistes . Pour cela nous allons étudier trois axes majeurs : • un duel sous

Etude 1) Une superbe parodie - Cette tirade est composée de trois parties : l’introduction dans laquelle Célimène montre une intention amicale à Arsinoé, le récit qui nous fait part du portrait satirique d’Arsinoé et ensuite la conclusion qui énonce ce qu’Arsinoé devrait faire avec l’emploi de l’impératif : « De prendre » ; « de vous mettre » et du subjonctif : « Qu’il faut » d’où un caractère injonctif. - Présence du registre satirique dans cette tirade d’où les traits pittoresques et les termes

Clitandre Basque Célimène Acaste Clitandre Arsinoé Célimène Alceste Arsinoé RESUME DE LA SCENE (2 A 3 PHRASES) Acaste et Clitandre, deux rivaux prétendants évoquent Célimène. Acaste fait de lui un portrait valorisant mais finalement les deux hommes ne savent pas qui est le favori de Célimène. Clitandre est encore chez Célimène. Elle lui dit qu’elle a entendu un carrosse arriver en bas. Basque vient annoncer à Célimène qu’une femme nommée Arsinoé veut la voir, mais Célimène n’a pas l’air

exprimant ce qu’il pense. Philinte tente de le convaincre de l’utopie de son engagement. De surcroît, il ne comprend pas qu’Alceste tombe amoureux de Célimène qui fait partie de ces gens-là (elle critique ceux qui l’entoure), alors qu’Éliante et Arsinoé - plus sages - ont des sentiments pour lui. Alceste lui explique alors qu’il sait qu’elle est une femme séductrice et fort peu fidèle dans ses propos, mais l’attraction est trop forte. Il termine en indiquant à Philinte, que Célimène partage ses sentiments

de Célimène : « Oui, oui, franche grimace ; Dans l’âme, elle est du monde, et ses soins tentent tout, Pour accrocher quelqu’un sans en venir à bout. » v.854/856 Mais lorsqu’Arsinoé rentre dans le salon de Célimène, cette dernière exprime sa joie à Arsinoé de la recevoir : « Ah ! quel heureux sort en ce lieu vous amène ? Madame, sans mentir, j’étais de vous en peine » v.873/874. Ce passage comique nous montre l’hypocrisie mondaine régnante dans les salons parisiens au XVIIème siècle. Le comique vient

exprimant ce qu’il pense. Philinte tente de le convaincre de l’utopie de son engagement. De surcroît, il ne comprend pas qu’Alceste tombe amoureux de Célimène qui fait partie de ces gens-là (elle critique ceux qui l’entoure), alors qu’Éliante et Arsinoé - plus sages - ont des sentiments pour lui. Alceste lui explique alors qu’il sait qu’elle est une femme séductrice et fort peu fidèle dans ses propos, mais l’attraction est trop forte. Il termine en indiquant à Philinte, que Célimène partage ses sentiments

exprimant ce qu'il pense. Philinte tente de le convaincre de l'utopie de son engagement. De surcroît, il ne comprend pas qu'Alceste tombe amoureux de Célimène qui fait partie de ces gens-là (elle critique ceux qui l'entoure), alors qu'Éliante et Arsinoé - plus sages - ont des sentiments pour lui. Alceste lui explique alors qu'il sait qu'elle est une femme séductrice et fort peu fidèle dans ses propos, mais l'attraction est trop forte. Il termine en indiquant à Philinte, que Célimène partage ses sentiments

Acte IV Scène 1Pendant qu’Alceste est encore chez Arsinoé, Philinte raconte à Éliante ce qui s’est passé devant les Maréchaux : ils ont arrangé l’affaire du sonnet en sauvant les apparences d’une réconciliation entre Oronte et Alceste. Philinte regrette la passion d’Alceste pour Célimène. Pour lui, il a mieux que de l’amitié pour Éliante, mais il accepterait pourtant comme plus raisonnable de voir Alceste se tourner vers elle. Éliante avoue son penchant pour Alceste ; elle accueillerait peut-être

comédie → Oeuvre: Satirique → Auteur: Molière,17ème siècle. → Époque: l'Âge classique → Structure : 5 actes → Forme : dialogue en vers → Personnage principaux : Alceste et Célimène Philinte, Éliante, Arsinoé, Oronte, Acaste, Clitande. Outil de lecture → Sonnet: Poème de deux quatrains + deux tercets → Tirade: Longue suite de parole ininterrompues → Satirique : genre littéraire utilisant l’arme du rire pour dénoncer → L’intrigue : le nœd de la pièce → Hyperbole : Exagération (ou diminution) de langage

elle ne montre pas les défauts d'Alceste, mais seulement leur incompatibilité . Un amour tragique ƒ : Alceste appelle Célimène traîtresse (v. 1747), perfide (v. 1757) : ces deux termes sont du registre tragique. Alceste se présente lui-même dans sa tirade comme un homme totalement impuissant, (Hé ! le puis-je, traîtresse ?;Puis-je ainsi triompher de toute ma tendresse?) (v.1747-1748). Il évoque sa faiblesse (v. 1752) . De même, il utilise des tournures impersonnelles là où on pourrait attendre des