Tirade Dona Sol

de théâtre en vers est importante pour l’histoire du mouvement romantique. Il s’agit seulement pour le moment de s’intéresser à la violence des sentiments exprimés par le héros. La pièce se passe en Espagne au XVIe siècle. Une jeune femme noble, Doña Sol, est aimée de trois hommes : le roi d’Espagne Don Carlos, un proscrit devenu chef de bande, Hernani, et son vieil oncle et gardien don Ruy Gomez de Silva à qui elle est promise en mariage. L’acte III coïncide avec le jour des noces. Hernani a réussi

de diverses façons dans la nouvelle : l’hésitation entre le rêve et la réalité, les yeux de la tapisserie qui bouge, le temps change d’un seul coup (le vent qui s’engouffre violemment). Lorsque la tapisserie bouge avec le vent, Omphale saute sur le sol. Elle est consciente qu’elle effraie le narrateur mais lui assure qu’elle ne lui veut aucun mal. Malgré la séduction des paroles, Gautier joue également sur la séduction physique. Omphale est très familière, très proche du narrateur : elle l’embrasse

roi, se trouvent face à face dans la chambre de Doña Sol, dont ils sont épris. La jeune fille aime Hernani, mais elle est fiancée à son oncle, Don Ruy Gomez de Silva, qui s’indigne en voyant deux hommes chez sa nièce. Le roi justifie tant bien que mal sa présence et fait passer Hernani, dont il ignore encore le nom, pour un homme de sa suite. Le bandit. Don Carlos rôde autour du palais de Silva. Il tombe au pouvoir d’Hernani, qui venait enlever Doña Sol. Mais le roi refuse de se battre avec un bandit

amants rivaux (« Ce n’est pas ton bandit qui te tient ; c’est le roi ! », acte II, scène I), et l’élévation finale du bandit à une forme de royauté sublime, par l’amour de Doña Sol. Les marques de prosaïsme sont de même impitoyablement dénoncées par un rire, un ricanement ou un sifflet, du « Vous devez avoir froid » de Doña Sol à Hernani, en passant par  « Josefa, fais sécher son manteau » (acte I, scène II), à « Je rallume les feux, je rouvre les croisées / Je fais arracher l’herbe au pavé de

folie lyrique, mise en évidence par les marques de l’émotion entre autres la prégnance de la modalité exclamative réitérée plus de cinquante fois dans une longue tirade. Cet emploi exclamatif implique la remontée de la voix, supposée descendre au bout de la phrase, ce qui met en évidence son enthousiasme. De plus, il commence sa tirade avec force en crescendo. La modalité injonctive comme « enlevez », « Allez », « changez d’éternité », « Fuyez là-haut »[footnoteRef:40], les répétitions immédiates

toutefois l'auteur à faire quelques corrections. Taylor ne ménage pas ses efforts pour créer des décors et des costumes luxueux. Les comédiens, quoique peu habitués au style de jeu qu'exige le drame moderne, font de leur mieux. Mademoiselle Mars (Doña Sol) tient tête à Hugo, mais travaille avec obstination. Le 25 février 1830, c'est un triomphe. La véritable bataille commence le lendemain. Les tenants des classiques orchestrent la réaction de la presse et le déchaînement des spectateurs. On reproche

dans Hernani de Victor Hugo, une pièce appartenant au mouvement romantique, dans laquelle il n’y a plus de distinction entre la comédie et la tragédie, Hernani est un simple homme du peuple dont le destin est mêlé à celui d’une femme de la noblesse, Dona Sol, dans l’oeuvre, le comique est très présent dès le début le roi se retrouvant par exemple à devoir se dissimuler dans un placard comme un personnage de farce tandis que l’amour impossible entre les deux jeunes gens et leur mort à la fin de la pièce

d’Yvan et Catherine, le mariage est présenté comme une prison conventionnelle, une bouffonnerie bourgeoise : la seule motivation d’Yvan à se marier est son emploi à la papeterie de l’oncle de sa fiancée et l’amour ne semble pas être au rendez-vous. La tirade d’Yvan montre au lecteur le ridicule de cette union, par un récit de soixante-dix lignes d’une dispute concernant les noms qui figureraient sur le carton d’invitation : « Alors dramatique, problème insoluble, dramatique, les deux belles-mères veulent

le plus important, quel est celui qui exerce un pouvoir sur un autre… ou qui réussit, par l’utilisation du langage, à inverser un rapport de forces lié à des conditions sociales prédéterminées. Types de paroles Dialogue Stichomythie Tirade Monologue Caractéristiques Il est composé de répliques plus ou moins longues entre deux personnages au minimum. Utilisation dans la comédie C’est le type d’échange le plus souvent employé. Exemples Effets comiques La première

d’accéder à l’intériorité d’un personnage, de comprendre ses émotions intimes, ses idées. Première et dernière scène de George Dandin. Seul en scène, le personnage exprime son mécontentement et ses désillusions. Comique de mots et de rythme. Tirade Monologue Le monologue peut dévoiler les ambitions grotesques d’un personnage. Séquence 4 – FR20 1 19 © Cned – Académie en ligne Fiche méthode A nalyser le texte théâtral Fiche méthode Fiche Méthode Types de paroles