Tirade Dona Sol

Le texte étudié ce nomme Hermani de Victor Hugo. Nous allons plus précisément parler de la scène 1 de l’acte III. Cette pièce fût sortie en 1830. Dans cet extrait nommé le vieillard, nous retrouvons deux grandes tirades de Don Ruy Gomez, éperdument amoureux de Dona Sol, une jeune femme qui est la raison de ces tourments et de sa tristesse. Nous étudierons dans un premier temps les drames que dénonce Don Ruy Gomez, puis nous montrerons les arguments de celui-ci. La vie est faite de drame

ANTAGONISTES  HERNANI ET DON CARLOS Le personnage d’ Hernani n’ a pas forcément le pouvoir. On a affaire à un système qui oppose deux personnages. I/ Les forces en présence : Ici, le conflit est organisé autour de quatre personnages : Dona Sol, do Carlos, Hernani et Don ruy Gomez (lui-même à l’ écart à cause de son âge). «  C’ est donc à dire Que je ne suis qu’ un vieux dont les jeunes vont rire ? » Il y a un autre enjeu qui aurait pu être donné par Victor

ces deux scènes, un personnage médite sur ce qui fait la valeur d'un homme, juste avant d'accomplir une action éclatante, qui modifiera considérablement le cours du drame. Don Ruy Gomez refuse de livrer Hernani - ce qui entraîne l'enlèvement de dona Sol par le roi et le pacte entre Hernani et son hôte. L'empereur fera preuve de clémence, qui provoquant la fin de la haine vengeresse dont il était l'objet. De plus, dans les deux cas, cette réflexion se fait sous la menace d'un danger. Don Ruy est

décor mais un espace ou on respecte la vraisemblance ; les acteurs sont placés dans une situation ordinaire et jouent comme s’ils ne remarquaient pas la présence du public. Au lieu de prendre la pose, en se tournant vers le public, pour réciter une tirade, ils adaptent leur jeu pour respecter cette vraisemblance. Hugo dit « Ce n'est point à la surface du drame que doit être la couleur locale, mais au fond, dans le cœur même de l’œuvre, d'où elle se répand au-dehors, d'elle-même, naturellement

théâtre. Il est vrai que l’essence du théâtre repose sur la parole, le texte déclamé par les acteurs. Une pièce de théâtre ne peut exister sans elle, c’est pourquoi il existe tant de formes de paroles : stichomythie, monologue, dialogue, aparté, tirade… qui chacunes jouent un rôle indubitable dans la pièce. Tout d’abord, les paroles véhiculent des informations essentielles pour le développement de l’intrigue. Dans les scènes d’exposition classiques ce sont les dires des personnages qui nous permettent

les partisans de Victor Hugo (les romantiques), ses adversaires (les classiques), et les curieux venus assister à cette première qui partout était annoncée comme étant la dernière d'une pièce dont on avait tant parlé. Ce jour-là, les deux longues tirades de Don Gomez et de Don Carlos furent raccourcies de moitié mais les décors avait été tellement travaillés qu'a la fin il n'y eu que des acclamations et des ovations qui sortait du public. Des années plus tard, Gautier écrirait à la mémoire de

d’étude n° 2 Le théâtre OBJET D’ETUDE : Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle a nos jours Lecture analytique n°6 : Scène d’ouverture Hernani, V.Hugo, 1830 Scène 1 DOÑA JOSEFA DUARTE, vieille, en noir, avec le corps de sa jupe cousu de jais à la mode d’Isabelle-la-catholique ;  DON CARLOS. Doña Josepha, seule. Elle ferme les rideaux cramoisis de la fenêtre et met en ordre quelques fauteuils. On frappe à une petite porte dérobée à droite. Elle écoute. On frappe un second coup.

questions qui tourmente toute la génération romantique. Comment donner un sens à cette succession d’évènements ? La mélancolie devient le trait distinctif de cette nouvelle vision du monde et y associe une aspiration à l’idéal. La grande tirade d’Hernani adressée à dona Sol (acte III, scène4) « je suis la force qui va », symbolise l’énergie du héros romantique, son rapport à l’Histoire et son sentiment de frustration face à l’avenir. De la même façon qu’il s’appuie sur une vision du monde et s’interroge

d’autres sortes de théâtre en Occident. D’après Antonin Artaud, la parole dans le théâtre fait tout, il n’y a pas de théâtre muet. En effet dans Cyrano de Bergerac écrit par Edmont Rostand, la pièce est construite avec plusieurs célèbres tirades comme la tirade du nez qui fait avancer l’intrigue. Sur scène, un personnage parle à un autre personnage. Mais il s’adresse aussi indirectement au public. On parle alors d’une double énonciation. Par conséquent, une réplique possède un sens pour le personnage

du drame romantique. L'action principale se situe en Espagne en 1519, où Hernani et Don Carlos se battent pour l'amour de Doña Sol. Le roi renonce à sa bien-aimée au profit de son rival, que l'on apprend être en fait Jean d'Aragon. Mais ce dernier avait offert sa vie à l'oncle de Doña Sol, Don Ruy Gomez, qui décide de la lui prendre le soir des noces du jeune couple. Doña Sol décide de suivre son amant dans la mort. Cet extrait nous montre un héros désemparé mais lucide, le portrait qu'Hernani trace