Tirade Prosopopeé

où la distance avec le texte originel se traduit par un renversement de registre, la caricature de certains traits, le déplacement du contexte de départ. Ainsi on pourrait voir dans le Matamore de L’Illusion comique un renversement parodique des tirades héroïques d’un Rodrigue. Ce qui N ° 3 4 / D O S S I E R T H É M A T I Q U E © G A L L I M A R D - 2 DOSSIER THÉMATIQUE LES RÉÉCRITURES change, d’un texte à l’autre : une gestuelle emphatique, des images hyperboliques, une accumulation suspecte

du coryphée (13 fois), on comptabilise 53 prises de parole en faveur de Chaka qui se défend ou qui est défendu, dominant ainsi, verbalement, son accusateur. Le temps de parole aussi est inégalement réparti, et est toujours en faveur de Chaka : ses tirades varient de 4 à 18 versets alors que les accusations de la Voix Blanche n’excèdent pas 3 versets, si elles ne se limitent à un monorhème ou à un dirhème en certains endroits (pages 122-123). Chaka se révèle aussi un amant impatient de retrouver l’être

une certaine majesté, voire une tonalité assez grave, se signale même comme la plus pompeuse des tragédies de Racine car s’y déploie toute la grandeur romaine, la belle fermeté rhétorique à laquelle on était alors habitué. Au sein de somptueuses tirades politiques et morales, très déclamatoires, les répliques sont souvent sentencieuses : - dans la bouche de Burrhus : «La douleur est injuste, et toutes les raisons Qui ne la flattent point aigrissent

une certaine majesté, voire une tonalité assez grave, se signale même comme la plus pompeuse des tragédies de Racine car s’y déploie toute la grandeur romaine, la belle fermeté rhétorique à laquelle on était alors habitué. Au sein de somptueuses tirades politiques et morales, très déclamatoires, les répliques sont souvent sentencieuses : - dans la bouche de Burrhus : «La douleur est injuste, et toutes les raisons Qui ne la flattent point aigrissent

jours Support : Etude de Dom Juan, de Molière Problématique : Dom Juan comme représentation du mythe de l’homme révolté. Lectures analytiques : Acte I, scène 2 : l’éloge de l’infidélité Acte III, scène 1 : la scène du pauvre Acte V, scène 2 : la tirade de l’hypocrisie Acte 5, scènes 5 et 6 : le dernier combat de Dom Juan. Lectures complémentaires : Euripide, extraits de Médée (431 av. JC) et Anouilh, Antigone (1944) Antigone et Médée, révolte ou folie ? Du problème de l’identification au personnage

avait du succès au moment où les troupes espagnoles menaçaient sérieusement les frontières de la France. Réponses aux questions Observation 1. La tirade s’adresse à un interlocuteur qui regarde Matamore comme s’il était le spectateur d’un étonnant numéro. Les expressions injurieuses qui désignent Clindor (« poltron », « traître », v. 2) lancent la tirade dont le premier mouvement s’amorce et s’achève par le même mot « armée » (v. 2 et v.13). Clindor se voit ensuite directement menacé de mort (v. 14-16)

fluctuations, trouvant, malgré le rappel des réalités, autant de raisons de s’incruster à la cour de Pyrrhus (vers 405-470). 3. Cependant, elle prend cette décision finale : elle verra Oreste (vers 471-476). Intérêt littéraire Dans les deux tirades d’Hermione, la composition est à la fois logique et sentimentale. Ainsi, dans la première (vers 427-448), nous notons : - l’introduction (vers 427-428) qui pose le problème, et annonce l’objet ; - la manifestation de la lucidité d’Hermione qui voit

fluctuations, trouvant, malgré le rappel des réalités, autant de raisons de s’incruster à la cour de Pyrrhus (vers 405-470). 3. Cependant, elle prend cette décision finale : elle verra Oreste (vers 471-476). Intérêt littéraire Dans les deux tirades d’Hermione, la composition est à la fois logique et sentimentale. Ainsi, dans la première (vers 427-448), nous notons : - l’introduction (vers 427-428) qui pose le problème, et annonce l’objet ; - la manifestation de la lucidité d’Hermione qui

“chante” → Personnification du vin + “Dans les bouteilles” CCL → Univers fantastique: Vin = Génie.· Normalement, l’Homme est celui qui chante, ainsi on peut se demander si l’Homme n’est pas déjà sous l’emprise de l’ivresse.· Discours direct du Vin (= Prosopopée → Faire parler quelque chose qui ne peut pas parler) : Décalage avec l’utilisation noble habituelle de la figure de style, ici le Vin conduit l’Homme au péché.· Apostrophe + Oxymore “Ô cher déshérité” → Lien affectif · Le Vin tutoie le poète → Familiarité

quête poétique ? Introduction : 1er poème du recueil sur la quête de la beauté (//  l’idéal, Hymne à la beauté) Chez Baudelaire, la beauté est représentée par une œuvre d’art Sens métadiscursif car la quête de la beauté est la quête du poème I .Prosopopée de la beauté A. Le discours de la beauté « je » : la beauté qui parle Elle est présentée comme l’attribut même de la beauté « je suis belle » Importance de L’adjectif belle qui est placée au niveau de la première coupe échos sonores « belle » avec