Tirade Sganarelle Tabac

III Scène première Dom Juan, en habit de campagne, Sganarelle, en médecin. Sganarelle, en médecin. Ma foi, Monsieur, avouez que j’ai eu raison, et que nous voilà l’un et l’autre déguisés à merveille. Votre premier dessein n’était point du tout à propos, et ceci nous cache bien mieux que tout ce que vous vouliez faire. Dom Juan, en habit de campagne. Il est vrai que te voilà bien, et je ne sais où tu as été déterrer cet attirail ridicule. Sganarelle. Oui ? C’est l’habit d’un vieux médecin, qui a été

donné de titre au sonnet que des éditeurs ont intitulé « La pipe », « La tabagie » ou « Le fumeur ». Le tabac, introduit en France un siècle plus tôt comme médicament, était devenu rapidement à la mode. Mais son usage, tout aussi rapidement taxé par le roi, était condamné par les dévots. L’usage du tabac peut ainsi être associé à une forme du libertinage, comme le montre le fameux discours de Sganarelle qui ouvre le Dom Juan de Molière. Réponses aux questions Observation 1. Le poète, juste impliqué

la comédie (farce) de Molière, Le Médecin malgré lui. SGANARELLE, mari de Martine MARTINE, femme de Sganarelle M. ROBERT, voisin de Sganarelle VALÈRE, domestique de Géronte LUCAS, mari de Jacqueline GÉRONTE, père de Lucinde JACQUELINE, nourrice de Géronte et femme de Lucas LUCINDE, fille de Géronte LÉANDRE, amant de Lucinde La scène est à la campagne. ACTE I, scène 1 SGANARELLE, MARTINE, paraissant sur le théâtre en se querellant. SGANARELLE : Non, je te dis que je n’en veux rien faire, et que

celui qu’elle aime, en est réduite aux abîmes de la tragédie : « Je n’aimais qu’un seul être et je le perds deux fois ! » A c t e I , s c è n e 4 ( p p . 4 2 à 6 7 ) ◆ Lecture analytique de l’extrait (pp. 68-69) La tirade du nez La tirade énumère exactement 20 tons différents, 19 étant qualifiés d’un adjectif (cf. v. 314, 316, 318, 320, 322, 325, 328, 330, 332, 335, 337, 339, 340, 341, 342, 343, 345, 347, 348), le dernier étant désigné par une périphrase (cf. v. 350). v L’ordre

............................................................. 13 Die frühen Stücke Molières und die Tradition der Commedia dell'arte .............. 16 Die »Précieuses ridicules«: Farce und Gesellschaftssatire ............................... 21 »Sganarelle ou le Cocu imaginaire « : von der Farce zur Charakterkomödie .... 26 »Dom Garcie de Navarre«: eine Tragikomödie der Eifersucht........................... 27 »L'École des maris« und die Weltanschauung des aufgeklärten Bürgertums ... 28 »Les Fâcheux«:

Tu parles. T'as vu son "pif", son "tarin", son "blair", son "blaze", sa "patate"... METTEUR EN SCENE : Je sens que la moutarde me monte au nez ! (se tournant impatienté vers CYRANO) : Mais réagis donc, CYRANO ! Et montre leur ce qu'est une vraie tirade au lieu de te laisser bouffer le nez par ces midinettes incultes ! CYRANO (prend la parole tout en s'installant sur la scène, affrontant par la même NADINE et EMMANUELLE) Avis donc au badauds Qui trouveraient plaisant mon milieu de visage, Et

costumes des deux protagonistes – costume neutre pour Sganarelle et manteau long à grand col de fourrure pour Don Juan – participent à cette atmosphère 1900. Les expressions du visage de Don Juan montrent sa domination et sa violence envers Sganarelle, notamment dans la troisième vignette. L’attitude corporelle et le geste de la main dans la vignette suivante traduisent le mépris pour la constance, bonne pour les ridicules, représentés ici par Sganarelle. Enfin, l’image finale révèle un Don Juan cynique

s’agit de montrer que l’esthétique classique n’avait pas supplanté totalement l’esthétique baroque et permettait des écarts par rapport aux règles. Le personnage de Dom Juan est ici envisagé sous le masque de l’hypocrite et dans son rapport à Sganarelle, rôle joué par Molière lui-même, ce qui permet aussi de traiter la convention théâtrale du couple maître / valet de comédie. Le masque du fils repentant LECTURE DU TEXTE 1. Le libertin pose les problèmes de la limite de la morale individuelle

s’agit de montrer que l’esthétique classique n’avait pas supplanté totalement l’esthétique baroque et permettait des écarts par rapport aux règles. Le personnage de Dom Juan est ici envisagé sous le masque de l’hypocrite et dans son rapport à Sganarelle, rôle joué par Molière lui-même, ce qui permet aussi de traiter la convention théâtrale du couple maître / valet de comédie. Le masque du fils repentant LECTURE DU TEXTE 1. Le libertin pose les problèmes de la limite de la morale individuelle

dramaturge du XVIIème siècle, s’est inspiré de ces textes afin de donner sa propre vision, perdurant un nouveau mythe littéraire. ACTE I, Scène première SGANARELLE, GUSMAN. SGANARELLE, tenant une tabatière: Quoi que puisse dire Aristote et toute la philosophie, il n'est rien d'égal au tabac: c'est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l'on apprend avec lui