Tireur d'élite

possibles d’une histoire d’amour. La première, éphémère, sombre déjà dans le néant ; l’autre, affermie par les années, se déploie dans le temps. Steph et Gorgio diffèrent l’un de l’autre par leurs caractères et leurs convictions. Tandis que le franc-tireur, pour lequel la guerre fut « une aubaine », est de caractère belliqueux, Steph est de nature pacifiste, « hostile à ce conflit » (l. 21 chap. 42) puisqu’il le sépare de Marie. En conséquence, l’idée de porter une arme lui répugne : « Jamais je ne

juste à temps, Marie est encore vivante. Il la prend dans ses bras. Marie retrouve un peu la paix dans les bras de son amour. Malheureusement Marie meurt, la blessure était trop grave. À ce moment Gorgio arrive avec l’ambulance si attendue. Le franc-tireur apprend qu’il arrive trop tard. Steph le regarde, il ne lui fait pas confiance et lui demande s’il est le tueur... Giorgio répond qu’il voulait sauver Marie, que c’est lui qui a trouver l’ambulance. Sans écouter la réponse de Giorgio, Steph tire son

Steph, qui croit que leur relation est complètement finie. En parlant de Gorgio, on apprend plus tard dans le livre que il ne tue ses victimes que de loin, et précedemment, on sait que Marie traverse un quartier rempli de francs tireurs … serait-ce Gorgio le franc tireur ayant tué Marie … ? Il est vingt trois heures, je m'arrête à la cent vingtième page. Mardi 31 Mars, sept heures : Le Q.C.M du livre est aujourd'hui, je me réservais donc la fin du livre pour aujourd'hui. Une fin qui je pense sera

fait-elle? Que lui arrive-t-il ? L'héroïne du roman se nomme Marie, jeune photographe (p.21) "travail depuis plus d'un an et demi en tant que reporter-photographe" Dés le début de l'œuvre elle est touché entre les omoplates par la balle d'un franc-tireur " elle sentit soudain, dans le dos, le point de l'impact de la balle " dans une rue déserte. Elle cherche à rejoindre Steph, l'homme qu'elle aime "ils s'aimaient depuis l'enfance". Et ce rendez vous manqué aurait marqué leur réconciliation définitive

rallier et d'unir les mouvements de résistance. Jean Moulin parvient à unifier les trois plus grands mouvements de Résistance le 26 janvier 1943 Il fonde ainsi le MUR, Mouvements unis de la Résistance, qui comprend "Combat", de Henri Frenay, "Franc-Tireur", de Jean-Pierre Levy et "Libération-Sud" d’Emmanuel d’Astier Jean Moulin a mis en place une entité politique qui représente chaque mouvement. Il s’agit du Conseil national de la Résistance, qu’il préside lui-même. Après des difficultés d’ordre

principaux de résistance de la zone libre. Jean Moulin et ses alliés communistes cherchent - non sans mal - à y être prépondérant sur les trois chefs Henri Frenay (Combat), Emmanuel d'Astier de La Vigerie (Libération-Sud) et Jean-Pierre Lévy (Franc-Tireur). Il utilise ensuite ses dons artistiques pour sa couverture de marchand d'art et ouvre la galerie d'art « Romanin » - pseudonyme d'artiste de Jean Moulin - au 22 rue de France à Nice. En février 1943, il retourne rendre compte de sa mission à Londres

zone de refuge. En 1942, la zone libre a été envahie par les allemands donc les soldats de l'armée dissoute et des membres du mouvement des Franc-tireur, vont rejoindre le maquis du Vercors durant l’hiver et organiser la résistance. En 1943, grâce aux jeunes français voulant fuir le service du travail obligatoire (STO) le nombre de résistants

République espagnole, à un ancien « préfet de gauche », chassé par Vichy, pour exiger d'accueillir dans le combat commun tels rescapés de la Cagoule ! Jean Moulin n'a nul besoin d'une gloire usurpée : ce n'est pas lui qui a créé Combat, Libération, Franc-tireur, c'est Frenay, d'Astier, Jean-Pierre Lévy. Ce n'est pas lui qui a créé les nombreux mouvements de la zone Nord dont l'histoire recueillera tous les noms. Ce n'est pas lui qui a fait les régiments mais c'est lui qui a fait l'armée. Il a été le Carnot

caricatures pour pouvoir rabaisser et dénigrer les allemands de façon indirecte. Ainsi les allemands, à travers ses caricatures, paraissent froids, sans cœur, dépourvu de sentiments autre que la haine. La caricature faites par le journal le Franc-tireur, le 8 mai 1945, montre alors, des personnages représentants un soldat allemand, un représentant russe et un soldat américain en train de nettoyer, d’effacer, de balayer des signes nazis qui se trouvent partout dans la pièce à l’intérieur de laquelle

peu entendus depuis, il sape en ironiste le conformisme intellectuel et, le premier, revendique pour chacun le droit à l'esprit critique et au libre examen dans tous les domaines (celui de la foi excepté). Montaigne est à l'Humanisme ce que le franc-tireur est aux troupes régulières : on ne le trouve jamais là où on l'attend, et c'est le gage de sa survie. C'est pourquoi, alors que tant d'ouvrages contemporains sont oubliés, Les Essais demeurent un livre vivant. Ce livre, on le publie ici d'après la