Toute La Lyre Victor Hugo

doit être mis au nombre des personnages mythiques, ou du moins aucun renseignement positif ne permet de lui donner place dans l’histoire littéraire. Théocrite, comme poète pastoral, n’a jamais été égalé. Lui seul a représenté la vie des champs avec toute sa vérité et sa rudesse. Dans celles de ses idylles qui mettent en scène des bergers, des gardeurs de bœufs, de brebis, de chèvres, le dialogue où s’échangent soit des propos amis, soit des railleries mordantes, est d’une vérité, d’une réalité telle

Pampre à la Rose s’allie. Suis-je Amour ou Phoebus ?... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ; J’ai rêvé dans la Grotte où nage la Syrène... Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron : Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée. Gérard de Nerval « Quand Jodelle arriva... » La mort est le dernier voyage, celui sans retour possible. Ce sonnet tiré de «  Sur la Mort d’Étienne Jodelle » (1574) réutilise le fleuve

pensée du poète. Et cette pensée, donc cette état d'âme du poète, se décline selon l'attitude du poète et de la période qu'il endure ou qu'il vit. Donc le poème est un reflet de l'état physique et morale du poète. Ainsi à la mort de Léopoldine Victor Hugo est dépité et ses poèmes relève d'une certaine forme d'élégie. Nombre de poètes écrivent même qu'il n'arrivent plus à écrire car la douleur est trop forte et les accable. Donc la poésie est un moyen d'expression des sentiments à travers tout un

Chateaubriand (1768-1848) et par Charles Nodier grâce à son Cénacle à la Bibliothèque de l'Arsenal, est une révolte de fait contre l'idéal classique qui appliquait un style rigoureux et créait des unités de lieu et de temps uniques. S'y sont impliqués Victor Hugo (1802-1885), Gérard de Nerval (1808-1855), Henri Bayle Stendhal (1783-1842) ou George Sand (1804-1876). On peut distinguer deux phases qui ont créé deux personnages distincts. Jusqu'en 1830, l'individualisme prime. Le personnage est aristocratique

d’un mépris et d’un dégoût superbes ». Le discours descriptif a une intention critique, il vise à dénoncer l’orgueil et le mépris. Le texte offre aux lecteurs une peinture des caractères. Les frères Goncourt multiplient les énumérations pour montrer toute l’étendue de l’orgueil de Mme Mauperin qui n’épargne personne : elle critique « la fortune, l’origine, la position de toutes les personnes qu’elle connaissait », « elle niait la considération, l’honorabilité, elle niait même les revenus ». Dans ce

de syllabes qui les composent. On peut différencier : - le vers composé de 2 syllabes : un dissyllabe (vers dissyllabique) ex. Murs, ville Et port, Asile De mort (« Djinns », V. Hugo) 4 - le vers composé de 3 syllabes : un trissyllabe (vers trissyllabique) ex. Par Saint-Gilles, Viens-nous en, Mon agile Alezan (V. Hugo) - le vers composé de 4 syllabes : un tétrasyllabe ou quadrisyllabe (vers tétrasyllabique ou quadrisyllabique) - le vers composé de 5 syllabes : un pentasyllabe (vers pentasyllabique)

analytique 1 – Hugo, « Le mendiant », Les Contemplations, 1856 2 – Baudelaire, « Correspondances », Les Fleurs du mal, 1857 3 – Jaccottet, « Le travail du poète », L’Ignorant, 1957 4 – Jaccottet, « Je sais maintenant que je ne possède rien … », L’Effraie, 1953 4 groupements de textes ○1er corpus. C’est le corpus que nous avons examiné au départ afin de dégager l’image que chaque poète donnait de lui et de ses « pouvoirs ». Il comprend: - « Fonction du poète » (2 extraits), de Victor Hugo, 1840 – « La

Denis Diderot montrant que la passion et le vice animent et redoublent la beauté poétique. Dans un troisième temps nous verrons qu’en plus de redoubler la beauté poétique, la passion et le vice permettent de sublimer l’art à tel point qu’il surpasse toute autre beauté. I. LA BEAUTE POETIQUE N’EST PAS OPPOSEE A LA BEAUTE MORALE Objectif : Nous allons montrer que l’affirmation de Diderot est contestable. La beauté morale sous entendu la beauté qui émane des vertus morales, -comme la tolérance

culturelle (l’histoire du genre de la nouvelle ; première approche de l’écriture réaliste) ; approche de l’argumentation (visée argumentative de l’auteur) Supports : - Trois faits divers extraits des journaux Libération et Le Parisien - « Toute une année au soleil », de Didier Daeninckx (recueil Main courante) : manuel p.230-231 texte 4 - « Le Reflet », de Didier Daeninckx (recueil Main courante) : manuel p.257 - Boitelle, de Maupassant : manuel p.232 à 236 - Article

poète s’élève au dessus d’elle, jusqu’au bien idéal. On y retrouve un poète mélancolique, qui aime et comprend la nature qui fait naître en lui des sentiments qu’il ne trouve plus parmi les hommes et qui lui laisse entrevoir : « ce bien idéal que toute âme désire ». L'isolement Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve