Toutes Les Opinions Ne Se Valent Pas

pour présenter Thomas à son futur beau-père et, accessoirement, à sa future femme. Ils se sont soigneusement préparés à cette visite qui est, pour eux, très importante. Ce mariage, en effet, est tout à fait inespéré : Argan est très riche, et s'il n'avait eu « la maladie des médecins », s'il n'avait voulu à tout prix se faire « un gendre et des alliés médecins », il n'aurait jamais donné sa fille à un médecin. Il importe donc que Thomas fasse la meilleure impression possible. Aussi a-t-il préparé des

IV. La thérapeutique philosophique (§§ 132 - 135) A. La prudence (§ 132) Or le principe de tout cela et par conséquent le plus grand des biens c’est la prudence. Il faut donc la mettre au-dessus de la philosophie même, puisqu’elle est faite pour être la source de toutes les vertus, en nous enseignant qu’il n’y a pas moyen de vivre agréablement si l’on ne vit avec prudence, honnêteté et justice, et qu’il est impossible de vivre avec prudence, honnêteté et justice si l’on ne vit agréablement. (l

du monde sans en avoir une perception transcendante venu d’un monde intelligible. Idéal contemplatif et métaphysique Aristote distingue deux types de sciences, les pratiques et les théoriques. Il valorise les sciences théoriques qui, selon lui, valent mieux que les autres car elles ont pour but d’amener un savoir désintéressé par simple désir d’apprendre. La visée des sciences ne serait donc pas d’ordres pratiques et personnels mais plutôt d’ordre théorique dans le but de satisfaire la curiosité

d’égalité et de l’esprit égalitariste. • B) Que désigne « l’égalité des conditions » ? C’est avant tout l’égalité face au droit et aux lois mais c’est surtout la possibilité de mobilité sociale. NB : Cela ne signifie pas l’égalité économique (= égalité des niveaux de vie) puisqu’il y a toujours des riches et des pauvres, mais les situations ne sont pas données une bonne fois pour toutes (= hérédité sociale) mais peuvent changer (= mobilité sociale). C) Que désigne « la liberté » ? Elle peut

sentiments forts envers celui-ci. Il semblerait donc adéquat de considérer que le jugement esthétique ne relève ni de la raison, ni de la vérité, et qu’on ne peut ainsi avoir raison ou tort de dire « c’est beau ». En effet, l’expression d’une opinion qu’implique le jugement esthétique relève de différents facteurs temporels, sociaux ou encore culturels. Les critères de beauté sont liés à une époque, et sont socialement et culturellement déterminés, le jugement esthétique perd de sa subjectivité

définitive. À chacun sa vérité disant le sophiste Protagoras => Il n’y a que des opinions ou croyances ; à la question : « prouve ta preuve » il ne peut y avoir de réponse ; donc toutes les croyances et opinions se valent ; celles qui l’emportent à tel moment bénéficient de circonstances favorables qui l’effet de rapport de forces et d’intérêts favorables. Donc on ne peut juger des opinions qu' en opposant d’autres opinions ; les unes et les autres l’emportent provisoirement tour à tour au grès des circonstances

suivra plus que très rarement. Il est tout aussi volontaire que Scout et aura toujours a cœur de surmonter ses craintes et d’éviter qu’on puisse croire qu’il est peureux. Il adore conseiller sa sœur du haut de sa « grande expérience » de la vie, mais il est vrai qu’il est plus souple, moins entier qu’elle. 6) Atticus est un homme courageux et bon. Mais il est aussi tolérant et très ouvert aux autres. En chacun il tente de trouver ce qu’il a de meilleur. Malgré tout ce qu’il a déjà vu et connu, il conserve

politiques pendant lesquels les écoles philosophiques vont chercher les chemins de la sagesse et de la sérénité de l’âme alors que le monde extérieur (l’ordre de la cité) échappe à la volonté du sage. La philosophie d’Epicure est avant tout une éthique (une recherche des principes nécessaires pour bien vivre c’est-à-dire vivre heureux) et la Lettre à Ménécée expose l’essentiel de cette éthique. La philosophie d’Epicure est un

LA VÉRITÉ I – L’exercice réfléchi du jugement 1. Vérité et opinion Désirer suppose que l’on manque : on tend vers un objet qu’on ne possède pas. Il faut donc penser la philosophie comme un désir, puisqu’elle commence par la prise de conscience de ce manque. Si je n’ai pas conscience de mon ignorance, je ne peux commencer à philosopher. La philosophie doit susciter un désir, mais la condition de ce désir est un certain trouble : il va donc falloir arriver à une conversion du regard. L’ironie

ses semblables avec équité » est extrêmement difficile, et l’historien se trompe s’il croit le faire. L’histoire ne dit rien des périodes de prospérité ou très peu. « Toutes nos histoires commencent où elles devraient finir » : Rousseau réaffirme ici que, pour lui, la paix, la prospérité, « le calme d’un paisible gouvernement », valent mieux et font plus honneur que les guerres et les révolutions. Or le « vice de l’histoire » est de ne pas parler de ce que l’humanité à de bon. Il est intéressant