Tragique Cornelien

moraux et misanthrope; l'article «Genève» et paroxysme des disputes des philosophes; «Lettre à d'Alembert» placarde contre de luxe et libertinage moral empruntés du théâtre. 1. Voltaire et l'eloge de l'art dramatique L'enfant de la tragédie cornélienne et racinienne; Œdipe le commencement de la carrière dramatique; Amulius les premiers germe du talent dramatique; une fécondité théâtrale et chronologique(Adelaïde du Guesclin(1734), la mort de César(1735), Alzire, (1736), Zulime(1740), Mahomet (1741)

d’un Lorenzo « agi […] par des forces qu’il ne maîtrise pas », un personnage qui « ne s’appartient plus ». Cette vision tragique, quelque peu réductrice, ôte en effet à Lorenzaccio toute force d’action et à son geste la valeur morale et idéologique qu’il revêt. Musset lui-même évacue ce type de réflexion qui aurait tendance à transformer son personnage en ersatz de héros tragique. Il écrit : « chez nous l’homme est seul, et ses vices, ses vertus, ses crimes lui appartiennent » (de la tragédie). De

merveilleusement » renforce l'argument. Histoire ressemble à celle de Mlle de St Yves et la conclusion montre à celle-ci ce qu'elle a à faire. Il a justifié par ces quatre arguments les exactions de puissance qui met la jeune fille devant un dilemme cornélien. Bilan : Habileté de Voltaire qui ironise en enrobant le discours immoral du jésuite dans une rhétorique en apparence irréprochable. L'hypocrisie est évidente : Le jésuite, s'il restait fidèle aux commandements de l'Eglise recommanderait à Melle

avec d'autres héros des comédies de Molière, Sganarelle par exemple, pour mesurer son originalité. C'est un personnage noble tout d'abord, et son intransigeance, son héroïsme de la sincérité, de l'éclat (cf. v. 1638-1640) le rapprochent du héros cornélien : que l'on songe à Polyeucte par exemple. Sa noblesse n'est pas celle de « monsieur de La Souche », Arnolphe : elle n'est pas usurpée. Pourtant, Alceste est bien un personnage de comédie : sa misanthropie et sa jalousie font partie des passions tristes

France au milieu du xvie siècle. Aux prises avec la mise en place desrègles classiques, il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a créées : des âmes fortes confrontées à des choix moraux fondamentaux (le fameux « dilemme cornélien ») comme Rodrigue qui doit choisir entre amour et honneur familial, Auguste qui préfère la clémence à la vengeance ou Polyeucte placé entre l'amour humain et l'amour de Dieu. Si les figures des jeunes hommes pleins de fougue (Rodrigue, le jeune Horace)

France au milieu du xvie siècle. Aux prises avec la mise en place des règles classiques, il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a créées : des âmes fortes confrontées à des choix moraux fondamentaux (le fameux « dilemme cornélien ») commeRodrigue qui doit choisir entre amour et honneur familial, Auguste qui préfère la clémence à la vengeance ou Polyeucte placé entre l'amour humain et l'amour de Dieu. Si les figures des jeunes hommes pleins de fougue (Rodrigue, le jeune Horace)

en valeur, il la met sur scène ou sur une estrade, en hauteur, et il fait alors « plus vrai que le vrai ». Le drame romantique par exemple revendique une vérité supérieure grâce au mélange des genres, des tons. Ils refusent qu’il n’y ait que du tragique, ou que du comique (dans une pièce de Racine par exemple, le ton est toujours linéaire et reste le même du début à la fin). Ainsi, un mélange de plusieurs tons, présents dans la vie de tous les jours mais, il est vrai, jamais de manière complètement

d'amour plus dignes de Térence que de Sophocle, elle serait la première tragédie du théâtre français »3. Selon le critique Félix Guirand, la pièce constitue un tournant dans l'histoire du théâtre français en cela que Racine « renouvelle le genre tragique en substituant à la tragédie héroïque de Corneille et à la tragédie romanesque de Quinault, la tragédie simplement humaine, fondée sur l'analyse des passions et particulièrement de l'amour ». Par ailleurs, l'auteur privilégie « une diction simple

tragédie Parmi les pièces de Shakespeare, Roméo et Juliette est une des rares à rassembler quelques éléments majeurs de la tragédie classique : une action unique, peu de personnages principaux ; et l’importance extrême du fatum. Une dimension du tragique réside aussi dans l’impossibilité de dévier certains personnages de leurs convictions ; ils semblent d’abord à côté de l’action mais leur inertie est source de drames. Pour que leur destin soit marquant, les héros d’une tragédie doivent connaître

dieux ? Des hommes ? Le th de Sartre et de Camus est plus directement pol, i.e. posent questions qui st à la fois métaphysiques (va pr tt le monde ? = spiri) et très concrètes car elles concernent le collectif. De ce pt de vue, th à rattacher aux tragiques grecs : questions qui concernent la polis en grec = la vie de la Cité. => politique à entendre ds ce sens. Ex : Les Justes de Camus. Question métaphysique, philosophique : la fin justifie-t-elle les moyens ? Ms question philo qui, ds la pièce, a