Tragique Le Parfum

grand succès et elle devint riche et connue dans la société parisienne. La relation des deux amoureux continue quand même, et Boy est capable de rendre heureuse la jeune Coco qui recommence à faire confiance à la vie. Mais cela finit par la mort tragique de Boy dans un accident d’auto. Coco tourmentée par sa perte, se lance dans le travail et la préparation de sa première collection de vêtements pour femme. Son style fut une révolution de la mode féminine, avec des jupes plus courtes, des couleurs

cherche, comme s’il était un mineur de fond, à la recherche d’un poème extraordinaire qu’il ne trouve pas : — Maint joyau dort enseveli Dans les ténèbres et l’oubli, Bien loin des pioches et des sondes ; Mainte fleur épanche à regret Son parfum doux comme un secret Dans les solitudes profondes. - dans les Fleurs du Mal, il se donne pour défi de sublimer la laideur, d’en faire un objet esthétique, c’est ce qu’il écrit dans un projet de préface : Des poètes illustres s’étaient

Dans le geste imprécis d'une vieille qui pleure. Ne tremble pas surtout, devant son regard clair. Cette apparition vient du ciel redoutable Des crimes de l'amour. Enfant des profondeurs Il naîtra de son corps d'étonnantes splendeurs, Du foutre parfumé de sa queue adorable. Rocher de granit noir sur le tapis de laine Une main sur sa hanche, écoute-le marcher. Marche vers le soleil de son corps sans péché, Et t'allonge tranquille au bord de sa fontaine. Chaque fête du sang délègue un beau garçon

tout le poème. 2. L’usage d’onomatopées dénuées de sens, en décalage avec le contexte et, encore une fois, directement puisées dans la chanson populaire est inhérent aux Complaintes de Laforgue. Il créé une distanciation et empêche une lecture tragique. Le décadentisme : une esthétique du morbide et du maladif ~ 115 ~ Ah ! si la p'tit' Gen'viève Voulait d' mon coeur qui s' crève. Pi-lou-i ! Ah, oui ! J' suis jaune et triste, hélas ! Elle est ros', gaie et belle ! J'entends mon coeur qui

du 18ème & peintre du 18ème), « surannée » (dentelles - complètement démodé), tout est décrit comme flétri, dissipé, comme quelque chose qui est en train de disparaître Il se sent isolé, rejeté : « seul » Sensations visuelles (peinture), affective (parfum) et auditive = propre à Baudelaire (correspondance ?) Anéantissement progressif ? III - 3ème strophe - Plusieurs termes qui évoque le temps : champ lexical du temps (effet de crescendo), - « incuriosité », « immortalité » (long termes qui montrent

-larnronie du soin « Harmonie du soir » est l'avant-dernier poème du cycle consacré à madame Sabatier, une'des inspiratrice s d u poète. Voici venir les temps ou vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsiqu'un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l,air du soir; Valse mélancolique et langoureux vertige I Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Le violon frémit comme un cceur qu'on afflige; Valse mélancolique et langoureux vertigel Le ciel est triste et beau comme un grand

indices dans la description du soldat, il est « pâle, dans son lit vert » « souriant comme un enfant malade » « il a froid » ces indices évoque le cadavre avant même l’annonce de la mort, l’évocation devient certitude avec la métonymie du vers 12 « les parfums ne font plus frissonner sa narine » Rimbaud joue sur les mots « le trou de verdure »v1 fait écho aux « deux trous rouges » v14, le verbe « dormir » répété avec plus ou moins d’insistance nous met sur la piste d’un éventuel cadavre, Le titre même

inattendues comme le montre certains textes des Châtiments de Hugo. Les mots racontent, évoquent, suggèrent, critiquent, blessent. Le poète crie son indignation et prend position, parfois au risque de sa vie. La poésie se prête à l’expression du tragique, de l’épique, du pathétique. Elle est satire et parodie. - Comme disait Hegel « ne pas confondre que le vrai objectif de la poésie est le poétique et lui seul ». Prenons le cas d’Hitler, à travers son livre Mein Kampf écrit en prison, il prend

reprennes mes expressions,même si elles sont débiles. Je veux que tu ris en pensant à mes blagues pourries. Je veux que tu ne puisses pas passer un jour sans m'adresser une parole. Je veux que tu penses à moi à chaque fois qu'une personne portera mon parfum. Je veux que tu ne puisses te passer de mes lèvres. Je veux être ton obsession. Je veux que tu te demandes ce que je fais à chaque instant. Je veux que la tristesse se lise sur ton visage lorsqu'on se quittera. Je veux être ta seule dose de nicotine

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme, Ô Beauté ? ton regard, infernal et divin, Verse confusément le bienfait et le crime, Et l'on peut pour cela te comparer au vin. Tu contiens dans ton œil le couchant et l'aurore ; Tu répands des parfums comme un soir orageux ; Tes baisers sont un philtre1 et ta bouche une amphore Qui font le héros lâche et l'enfant courageux. Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ? Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ; Tu sèmes au hasard