Traite De Nègre

Candide et son ami Cacambo rencontre un esclave noir mal traité et fragilisé par M. Vanderdendur avant de rentrer dans Surinam. LECTURE A la lecture de ce texte on peut se demander quelles sont les moyens utilisés par Voltaire pour dénoncer l’esclavage. Pour répondre à cette question on étudiera tout d’abord l’esclavage puis la dénonciation de celui-ci. L’esclavage Le discours du nègre La première image que nous avons du nègre nous procure de la pitié, puisqu’il est dit « n’ayant plus

ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh ! mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? - J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. - Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? - Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous

 Discours écrit ou oral qui semoque de quelque chose, souvent de façonironique:critique, dérision, humour, moquerie, mot, raillerie. B. Axes de lecture Comment le récit de la cérémonie vise-t-il à une violente satire ? 1. un texte narratif : le récit d’une cérémonie 2. un récit traité sur le mode ironique 3. la satire I. La structure narrative du récit : le récit d’une cérémonie religieuse Un épisode, unité narrative. Récit court, dense. Inscrit dans une durée, un déroulement ; plusieurs étapes : A. Les circonstances et la

On peut attendrir lelecteur avec des anecdotes touchantes. On retrouve cette situation dans Candide ou l’optimisme de Voltaire lorsque le nègre raconte son histoire à Candide et mentionne les propos que lui a tenus sa mèreaprès l’avoir vendu. Celle-ci lui a expliqué qu’il serait heureux car être esclave est un honneur. Or le nègre n’est pas heureux et est traité comme tout esclave, comme un « sous-homme ». Emouvoir lelecteur est le principe même de ce genre de situations. Dans l’exemple de Candide

"Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais[footnoteRef:2], que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? - J'attends mon maître, monsieur Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. - Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? - Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un caleçon de toile pour tout vêtement deux fois l'année. Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons

hollandaise), ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue ; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh, mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? - J'attends mon maître, M. Vanderdendur, répondit le nègre. -- Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? -- Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous donne un

rencontre de Candide avec le nègre au sortir de l'Eldorado constitue un choc brutal et un retour à la réalité du mal I - Un constat Le récit de la rencontre avec le nègre est fait par le narrateur qui semble ne pas prendre partie et donner les choses telles quelles se sont passées.  Le- Affirmation d'une attitude de soumission, de passivité "j'attends mon maître" les paroles de l'esclave ont une même tonalité d'acceptation de son terrible sort - La présentation du nègre est faite sans apitoiement

des lassitudes. Le vaisseau négrier craque de toute part…son ventre se convulse et résonne… l’affreux ténia de sa cargaison ronge les boyaux fétides de l’étrange nourrisson des mers. En vain pour s’en distraire le capitaine pend à sa grand vergue le nègre le plus braillard ou le jette à la. Et ce pays cria pendant des siècles que nous sommes des bêtes brutes, que les pulsations de l’humanité s’arrêtent aux portes de la nègrerie… et l’on nous marquait au fer rouge et nous dormions dans nos excréments

ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n'ayant plus que la moitié de son habit, c'est-à-dire d'un caleçon de toile bleue; il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite. « Eh ! mon Dieu ! lui dit Candide en hollandais, que fais-tu là, mon ami, dans l'état horrible où je te vois ? - J'attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant, répondit le nègre. - Est-ce M. Vanderdendur, dit Candide, qui t'a traité ainsi ? - Oui, monsieur, dit le nègre, c'est l'usage. On nous

révolte de Candide contre l’Optimisme. Première partie : Tout d’abord, la rencontre entre Candide et l’esclave intègre immédiatement un rapport physique symbolique : Candide, homme libre, est debout, en mouvement, tandis qu’à l’opposé, le ‘’nègre’’ (l19) est ‘’étendu par terre’’ (l19-20), immobile. Candide découvre progressivement l’ ‘’état horrible’’ (l23) dans lequel se trouve l’esclave. Il constate d’abord sa position physique, puis l’état de ses vêtements, ‘’la moitié de son habit’’ (l20)