Traité Du Gouvernement Civil John Locke 1960

pas d’autorité qui vienne de Dieu". L’obéissance est un devoir envers le prince (représentant de Dieu sur terre). Saint Augustin :"Tout pouvoir vient de Dieu, mais Dieu laisse aux hommes le soin d'organiser ce pouvoir". Saint Thomas D'Acquin :"Le gouvernement tyrannique n’est pas juste, donc son renversement n’est pas une sédition, sauf si ce renversement engendre plus de désordre que le régime en place" C’est une conception d’apparence souple mais en vérité conservatrice. B – L’origine contractuelle

reprise, par un de ses compatriotes, John Locke dans un de ses traités sur le gouvernement civil. Tous les deux partent de l’idée selon laquelle à l’origine, les hommes étaient dans un « état de nature » - Pour Hobbes, dans cet état de nature, règne l’anarchie. - Pour Locke, les hommes étaient « libres et heureux ». Ils estiment que les hommes ont conclu un contrat pour : - selon Hobbes, mettre un peu d’ordre - selon Locke, accéder à un bonheur encore plus complet

possession la concentration des pouvoirs. Or s’il fallait garantir la liberté positive il fallait que les pouvoirs soient séparés, donc séparer les fonctions et les attribuer à des organes. Ainsi c’est cette garantie qui est au cœur de la problématique. JOHN LOCK, disait que « tout H qui avait du pouvoir est tenté d’en abuser et va jusqu’à ce qu’il trouve des limites ». Cela montre la façon dont les pouvoirs sont organisés en France. L’article 34 de la Constitution, ce sont des gens qui sont choisis par

des faits qui se sont déroulés dans les années 1990, il est trop âgé pour participer au procès : c’est du droit constitutionnel car cette affaire touche à la question du statut du président de la république. * La règle d’or : la volonté du gouvernement d’inscrire dans la constitution le principe de l’équilibre budgétaire. * L’avantage du droit constitutionnel est non seulement de toucher à l’actualité mais aussi de l’expliquer. Qu’est-ce que le droit constitutionnel ? *trois éléments

libre concurrence et la limitation de l’intervention de l’Etat dans le domaine économique. Nous reviendrons dans le cadrage sur tous ces points. Ce qu’il importe de retenir pour l’instant, c'est que le langage courant s’en sert le plus souvent pour traiter exclusivement de questions économiques, ce qui, nous allons le voir, n’épuise pas du tout la signification du libéralisme. En ce sens, il existe bien un « biais économique » dans l’opinion que les gens se font en général du libéralisme, c'est-à-dire

présent afin d’en entrouvrir les futurs possibles, malgré ce qu'elles ont d'immanquablement risque, sont aujourd'hui plus que jamais nécessaires. Les brisures apparentes ou réelles parmi les institutions et dans les mœurs depuis 1940 et surtout depuis 1960 rendent très difficile pour les jeunes et même pour les adultes la tâche de démêler les liens qui les rattachent aux ancêtres et, par conséquent, la possibilité de prendre conscience qu'ils possèdent une Histoire bien à eux par référence a laquelle

ont été insérés. On ne décale pas la numérotation (mais on met : articles 55-1, 55-2…). Ces articles sont répartis dans des titres. Chacun de ces titres est consacré à une institution particulière (souveraineté, président de la république, gouvernement…). On trouve, avant les articles, le préambule de la Constitution qui a une importance fondamentale puisqu’il renvoie à plusieurs grands textes qui définissent les droits de l’homme : la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, le

3 : L’ordre communautaire ----------------------------------------------------------------- 45 Section 1 : L’objectif, le partage -------------------------------------------------------------------------- 45 Section 2 : Les institutions : société civile, familles, associations, ONG, fondations, religions, syndicats, nation --------------------------------------------------------------------------------------------- 45 Section 3 : Les vertus, le civisme et la civilité ----------------------------------------------------------

partir des années 1990. La différence avec les Libertés Publiques est que ce sont des droits reconnus et garanties par un principe, une règle juridique de niveau plus élevé. Ils reposent sur la Constitution, la jurisprudence, ou une Convention, un Traité international, un texte extra-étatique. La notion de Droits Fondamentaux permet de compléter, réactualiser le concept de Libertés Publiques. Le Doyen Favoreu expliquait en 1993 que les Droits Fondamentaux possèdent trois caractéristiques : - Ils sont

application quotidienne. Et pourtant on constate ds le milieu Anglo-Saxon, que la philosophie du droit a peu à peu glisser vers l’étude de la jurisprudence. Les juristes anglo-saxons considèrent que les décisions des tribunaux ont la prééminence sur le code civil codifié. La nature du droit se penche sur le raisonnement juridique et sur le fonctionnement des institutions juridiques. Malgré les distinctions plus hautes, il ne faudrait pas croire qu’elles sont absolues, les liens de filiation sont beaucoup plus