Transfert Des Cendres De Jean Moulin Au Panthéon

mémoire de la Seconde Guerre mondiale se conjugue alors au singulier. Cette mémoire officielle, partielle et partiale, apparaît clairement dans le célèbre discours d'André Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon en décembre 1964 : il y assimile toute la Résistance à de Gaulle. Jean Moulin occulte alors les autres figures résistantes non-gaullistes : Pierre Brossolette, Rol-Tanguy (le communiste ayant organisé le soulèvement de Paris en août 1944). C- Les nombreux oubliés

depuis Londres par le général de Gaulle le 18 juin 1940 et des efforts qu'il fit pour imposer aux Alliés la France combattante et à une Résistance intérieure très diverse dans ses sensibilités politiques et sociales l'unification sous l'autorité de Jean Moulin. La mémoire communiste était celle d'un parti, qui, tardivement entré en résistance au lendemain de l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie, jeta alors toutes ses forces dans la bataille et eut de nombreux morts transfigurés, à la

Bien sûr le point culminant de cette mémoire résistancialiste fut le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon. Le plus grand héros de la résistance, envoyé par le gl De Gaulle pour unir les mouvements de résistants fut arrêté et torturé par las Allemands sans parler. Cérémonie grandiose marquée par le discours flamboyant du ministre de la culture, (vidéo en classe) le grand écrivain André Malraux qui faisait de jean Moulin le modèle pour les jeunes français. Mais à la fin des années 60 ce

déportée raciale (juive) parle de son retour. Personne ne l'écoutait mais les gens écoutaient sa sœur déportée en tant que résistante. Doc 4 : Par André Malraux (ministre de la culture sous De Gaulle qui avait décidé de transférer les cendres de Jean Moulin au Panthéon). Son discours porte sur l'hommage à la résistance et à travers elle un éloge sur De Gaulle car ses valeurs ont permis de maintenir l'unité de la France en 1945 et en 1964, après la division des français suite à la guerre d'Algérie.

Héroïsation se poursuit avec le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon => « grands hommes » au service de la Nation. Discours d’André Malraux, ministre des Affaires culturelles présentant J. Moulin comme l’incarnation de toute la résistance et de son sacrifice, il a uni la Résistance pour permettre l’unité de la Nation, comme une préfiguration du gaullisme Le PCF interprète cette cérémonie comme la reconnaissance des valeurs de gauche de Jean Moulin, notamment en saluant le 1er président

leader de la Résistance. La rivalité entre gaullistes et communistes s'était déjà exprimée lors de la Libération de Paris en août 1944. Des mémoires concurrentes vont par la suite s'exercer (par exemple, les gaullistes mettront en valeur le rôle de Jean Moulin, les communistes celui de Gabriel Péri ou du colonel Rol-Tanguy). 4. De Gaulle affirme que la résistance partie de Londres, donc de lui-même, a fini par "s'étendre au peuple tout entier". Il met ainsi en place le mythe d'une France entièrement

malheureux traîtres » ce mythe est entretenu par deux groupes – les partisans de De Gaulle et – les communistes. Questions : 1) Que révèle le transfert de des cendres de Jean Moulin au Panthéon en 1964 ? 2) Quelle image les Français ont-ils alors de la Résistance et quelle place occupe-t-elle dans les débats publics ? 1) Le transfert des cendres de Jean Moulin est une manière de valoriser les résistants à travers le fondateur du CNR (Conseil National de la Résistance). 2) La résistance est alors

soviétique et ses conséquences à l’échelle du continent européen depuis 1989. (L, ES) Caricature de Tom Toles (1/12/1991) LA FRANCE DEPUIS 1945 Bilan et mémoires de la 2 GM (L/ES) Discours d’André Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, le 19 déc 1964. (L, ES) Extrait de la préface de " Dites-le à vos enfants " par Serge Klarsfeld, Asie, juin 2005 (explication d’un document) Inauguration du Centre de la Mémoire d’Oradour sur Glane (Chirac, jt 1999)

oublier. Témoignage de Simone Veil. III- une politique mémorielle sélective Le héros : De gaule bénéficie de la valorisation des résistants. Au pouvoir dans les années 1960, il célèbre régulièrement la mémoire résistante. 1964, transfert au panthéon des cendres de Jean Moulin (un martyre), il fut envoyé en France par de gaulle pour unifier les mouvements de la résistance. Politique mémorielle suscite de plus en plus de critique car ceux qui ne sont pas résistants (juifs, soldats) sont excluent. 1972

collaborations. Cela témoigne de la volonté d'oublie. C- Le triomphe de la mémoire officielle gaulliste. 1960 → Inauguration du Mémorial de la France combattante (ou Mont Valérien). Croix de Lorraine → France libre 1964 → Transfert des cendres de Jean Moulin au panthéon. Il est le symbole de tout les résistants, cérémonie marqué par le discours célèbre d'André Malraux. Les années 60 → période faste pour la production de films consacré aux résistants. II- Les nouveaux enjeux de la mémoire