L’historien et les mémoires de la seconde guerre mondiale
Chapitre 1 : Mémoire et Histoire
I- mémoire et histoire
L’histoire = discipline savante qui se consacre à l’étude du passé. Elle n’a pas pour objectif de le juger mais de le comprendre et de l’interpréter. Elle est objective.
Mémoire = désigne le rapport avec le passé par une personne ou une communauté. Il y a autant de mémoire que d’individus. Elle est subjective.
II- L’historien face aux mémoires
Le souvenir concerne les seuls évènements passés vécus par l’individu. Il permet le témoignage pour que l’historien reconstitue ces évènements. Mais il doit faire preuve d’un regard critique car la réalité peut être déformée.
Depuis 1980, la mémoire est devenue un objet d’étude pour les historiens. Désormais, écrire l’histoire d’un évènement ne sert plus juste à montrer les causes, son déroulement et ses conséquences mais aussi à s’interroger sur l’usage de cette mémoire depuis l’évènement.
III- Mémoire, histoire et politique.
1990, « devoir de mémoire » = obligation morale des états à entretenir la mémoire des évènements tragiques de leur passé.
Obligation car puissant groupes mémoriels (association juives, noires…) donc maintenant il y a des monuments, des jours de célébration, des lois.
Lois Gayssot : (13 juillet 1990) sanctionne le fait de porter atteinte à la mémoire des victimes des nazis.
Lois du 29 janvier 2001 : La France reconnait le génocide arménien de 1915.
Lois Taubira : (21 mai 2001) France reconnait l’esclavage et traite négrière comme crime contre l’humanité.
Chapitre 2 : La glorification de la résistance (1945-1970)
I- le mythe d’une résistance unanime
En 1945, priorité à la reconstruction de la France pour tourner au plus vite la page de l’occupation allemande. Refermer la parenthèse de vichy (régime qui a collaboré avec les nazis, participe à la déportation de 76 000 juifs, traques des résistants)
Les principaux collaborateurs sont jugés pendant l’épuration = 1944-1946, élimination ou