Transitologie

processus démocratique européen. On n’a pas une participation démocratique forte mais elle possible. b) Penser la communauté politique européenne : de l’Etat-Nation à la Nation Etat Pensée de Juan Linz, espagnol, il a travaillé sur la transitologie et sur la question des Etats multinationaux. Travail avec Stepan. Ils ont constitutionalisés la Nation-Etat. Construction des Etats et construction des Nations souvent confondus mais mécanisme différents. Deux principes pour les comprendre =

Dès les premiers échecs, on déclare l’impossibilité de la consolidation démocratique. C’est peut-être parce que l’on succombe au piège finaliste du mythe unique d’une transition unique et séquentielle ( Voir par exemple la discussion de la "transitologie" par Michel DOBRY dans Cultures et conflits, et à propos des pays d’Europe de L’Est, Revue internationale de politique comparée, vol.3, n°1, 1996 les articles de Pierre KENDE, "La démocratie libérale, réponse adéquate aux problèmes de la "transition"















 




9
Jean-Luc
Domenach,
Où
va
la
Chine
?,
Paris,
Fayard,
2002.
 
 Les Etudes du CERI - n° 128-129 - septembre 2006
 9
 donc
la
méfiance
de
certains
analystes
devant
l’application
au
cas
chinois
du
vocabulaire
de
 la
 «
transitologie
».
 Nous
 préférons
 pour
 notre
 part
 utiliser
 l’expression
 de
 «
transition
 aléatoire
».
 Car,
 si
 l’on
 ne
 peut
 nier
 qu’une
 transition
 est
 à
 l’œuvre,
 celle-ci
 est
 totalement
 imprévisible,
et
rien
ne
garantit
qu’elle
aboutisse
à
une
forme
ou
une
autre
de
démocratie

construction des Etats nations en Europe = sociologie de l'Etat. On s'intéresse à des périodes particulières, on prend des séquences au lieu de toute l'histoire. Série d'échange avec des anthropologue, Guirt Etude des transitions démocratiques = transitologie. La politique comparée est un objet très complexe. Pratique ? Manière particulière de faire de la comparaison ? Champ d'étude des sciences politiques ? «  La politique comparée n'est qu'un secteur de la SP mais c'est aussi un mode de questionnement

démocratique. Pendant longtemps les analyses ont porté sur les changements politiques, avec les révolutions, et non sur les transitions démocratiques. Au milieu des années 80’s, il y a eu de nouveaux tournants qui ont porté sur les transitions, c’est la transitologie, notamment par deux chercheurs qui sont O’donnell et Schmiter qui ont été les premier. L’objectif était de comparer la transition démocratique de l’Europe du Sud avec celles en Amérique Latine. Le point de départ était l’avènement de la démocratie

De là, la démocratie est une solution et elle est possible. Certaines personnes parlaient de « préconditions à la démocratie » (analyse classique de la démocratisation) et tout un courant qui réfléchit sur la transition de la démocratie (la « transitologie » ) va considérer qu'en réalité, la démocratie est possible, même pour des États qui ne réunissent pas les préconditions économiques ou sociales... C'est une vision désocialisée, désincarnée de la démocratie. Il est possible d'opérer la transition

d’un domaine d’études en « transition démocratique » vers la fin des années 1970 (Lesgart, 2003). L’enquête de L. Golbert se déroule entre 1978 et 1979 et était dirigée par le politologue argentine Guillermo O’Donnell, le père fondateur de la « transitologie » latino-américaine (Dobry, 2000 ; Guilhot, 2001). L’intérêt pour étudier les organisations patronales est en effet associé aux préoccupations naissantes des sciences sociales du continent pour les conditions de la démocratisation de leurs pays