Travestissement

baroque, littérature, courant esthétique regroupant des œuvres, produites entre la fin du xvie siècle et le milieu du xviie siècle, se caractérisant par les thèmes de l’instable, de la métamorphose et de la réversibilité, de l’illusion et du travestissement, ainsi que par un style orné ostentatoire, accordant une large place aux artifices de la langue, aux figures de rhétorique, et en particulier à la métaphore. Le mot baroque trouve son origine dans le mot portugais barroco, terme de joaillerie

d'un personnage (Harpagon et sa fraise à l'antique), ils participent de l'effet visuel et du comique de caractère. Tel vêtement débraillé va traduire un caractère fantaisiste ou défaitiste, par exemple. -Ils peuvent participer à l'action : travestissements, échanges d'identité chez Marivaux par exemple, mais sous ses habits de servante, Sylvia trahit ses origines nobles aux yeux de son amant Dorante qui s'est travesti de même. -ils ont une valeur symbolique : ils déterminent l'appartenance à une

précédents, son visage se trouve en bas de la sérigraphie, renforçant l’idée de chute : Andy Warhol est à cette époque plus que jamais obsédé par sa mort prochaine. La perruque d’Halloween (Fright Wig) est l’adoption d’une apparence trompeuse, donc un travestissement. Andy Warhol s’est dissimulé sous la perruque, il s’est travesti. Son regard vide est regard qu’il pensait avoir une fois mort : Andy Warhol veut intimider le spectateur. Il crée un sentiment d’horripilation. L’auteur de cette oeuvre est Andy

à Paris et s'essaye dans le roman burlesque. Il débute en 1720 au Théâtre-Italien et au Théâtre-Français. Son théâtre emprunte ses conventions à la Commedia dell'Arte: il crée des types sur lesquels il peut broder des variations, se sert du travestissement, privilégie l'amour comme ressort de la comédie. Marivaux a été l'auteur le plus joué de la première moitié du XVIIIème siècle, avec Voltaire  Dans les années 1950-60, redevenu à la mode, Marivaux permet à la nouvelle génération de metteurs

Les dérivés du cosplay Parmi les tendances qui ont été inspirées par le cosplay, citons le crossplay. Ce dernier consiste à revêtir le costume d'un personnage féminin si vous êtes un homme et l'inverse si vous êtes une femme. Une sorte de travestissement pour que vous ne soyez pas cantonnés aux personnages de votre sexe. La métamorphose est souvent bluffante et il est très rare de pouvoir deviner qui se cache derrière un crossplay. La preuve ci-dessous. Et la preuve un peu moins évidente encore

Toison d’or (1661), Tite et Bérénice (1670), Suréna (1674) 2/ La Commedia dell’arte est un genre théâtral né au XVIème siècle mais nommé au XVIIIème siècle, reposant sur l’improvisation d’acteurs souvent masqués. Ingéniosité, naïveté, ruses et travestissements sont les principaux éléments de la commedia dell’arte. Cette forme théâtrale est née en Italie à l’initiative des hommes de théâtre qui cherchaient à se démarquer à la fois du théâtre littéraire et du dilettantisme des comédiens de l’époque de

Comique. Etymologie : grec comodia, chanson de fête :Provoque le rire, Caricature, parodie, absurde, jeux de mots,…. Il peut faire appel à l'humour, au comique verbal, à la parodie, au burlesque, à la caricature, à la parodie ou encore au travestissement. Le comique peut naître d'une situation (par exemple une situation absurde), d'un comportement, d'un caractère ou encore de gestes. Il provoque le rire, le sourire, l'amusement. Les thèmes sont extrêmement variés : les défauts d'un personnage

scène un antihéros comme dans Ubu roi de Jarry par le père Ubu puisque le personnage principal ne possède pas les qualités morales requises pour mener à bien l' intrigue. La mise en place d'une situation et d'un personnage burlesque montrent le travestissement comique de l'usurpation du pouvoir. La mise en scène du ridicule et de l’extravagance change le tyran en marionnette. Ce comique repose principalement sur des jeux langagiers mais aussi sur des mots à double sens souvent scatologique ou sexuel

des instruments : spectacle totalTransition  : Spectacle à part entière mais qui annonce la pièce : III– un prologue à valeur programmatique  : 1/-plaisir de l’évasion que permet le théâtre : costume, travestissement, fantaisie > cf Toinette en médecin2/- annonce les autres intermèdes à venir+ Cléante qui lui aussi brodera sur un canevas pastoral pour Angélique (II, 5)/ Annonce un des thèmes de la pièce, l’amour : cf Dorilas et Tircis, amoureux qui gagnent

métamorphoses… Ces transformations fascinent les artistes et traduisent l’inconstance de l’homme, être éphémère aux sentiments changeants ; - L’illusion et l’apparence : le déguisement et la métamorphose (Tout n’est qu’illusion). On y trouve le travestissement, le rêve, le songe, le sommeil, le miroir, le double, le corps humain, la vanité des choses (« Vanité des vanités, tout n’est que vanité »), la mise en abîme et la mise en scène d’un simulacre. On cherche à faire de l'existence un petit théâtre