Tribun de la plèbe

les Plébéiens. 2) L’émergence de la plèbe. Au milieu des batailles contre les ennemis extérieurs se déroule la lutte des plébéiens pour acquérir leur citoyenneté. En -494, la plèbe fait sécession sur le Mont sacré ou le Mont Aventin avec le but de fonder un nouvel Etat. L’année suivante, en -493, le consul Menenius Agrippa parvient à apaiser la fureur de la Plèbe. Dans un apologue resté très célèbre et sont créés des représentants de la plèbe : les Tribuns. En -451, elle obtient la rédaction de

pas l’ensemble du peuple. Les décisions de ces derniers de sont donc pas des lois mais des plébiscites et ceux-ci ne s’appliquent qu’à lui-même, à l’inverse des comices qui décident pour l’ensemble du peuple. Laelius Felix prend l’exemple des Tribuns de la Plèbe, qui, réunis en conciles excluant les patriciens ne pouvaient pas légiférer à leur sujet. Dans la deuxième partie du paragraphe, Aulu Gelle reprend encore une citation de Laelius Felix qui détail cette fois les trois comices, différenciées

n’avait besoin que de la majorité simple. Pour ce qui était de la République romaine, l’assemblée fonctionnait de façon différente. Elle était divisée en trois : les comices curiates, les comices centuriates et les comices tributes ou assemblées de la plèbe. Tout d’abord, les comices curiates s’occupaient de religion et votaient pour les magistrats supérieurs, les consuls et les préteurs. Elles se composaient de 30 licteurs qui se rassemblaient pour prendre des décisions. Le second type d’assemblée était

tous les pouvoirs, à partir d’Auguste). Ces magistratures ont évolué à la fois en même temps que les transformations sociales et les acquis de la plèbe (voir ce cours) et que l’agrandissement de la puissance romaine. On s’intéressera donc surtout à la situation dans les deux derniers siècles de la République, quand la totalité des citoyens romains- plèbe comprise- possède le droit d’accéder à toutes les magistratures ( jus honorum) I Le cursus honorum Cursus honorum signifie la « carrière des

population. En 462 avant J-C, pour mettre fin à ce qu’il considère comme un arbitraire dont pâtit la plèbe, le tribun « Gaius Terentilius Harsa » émet un projet de loi, nommé la Lex Terentilia, pour créer une commission de 5 membres qui définirait par écrit les pouvoirs consulaires et empêcherait tout excès. Les praticiens s’opposent immédiatement à ce projet repris année après année par les tribuns de la plèbe. Après un long conflit politique de neuf ans, trois représentants partent à Athènes en 453 av

l’assemblée du peuple: proposer une loi, envoyer une ambassade, politique agressive contre une autre cité… Une fois la proposition faite, il y a un débat général. On ne sait pas comment le tour de parole était organisé, mais les désignés montaient sur la tribune pour parler. Les orateurs portaient comme les bouleutes une couronne de myrte, symbole de l’exercice d’une autorité. Lors du débat, on ne prend pas de décision mais on demande au boulé de rédiger le probouleuma. Le projet rédigé va ensuite à l’assemblée

décident de faire sécession : ils quittent la cité patricienne pr fonder une autre cité concurrente. Ils de réfugient sur le mont Aventin et comptent fonder leurs institutions, leurs dieux (Cérès, Liber et Libera). Ils créent leur magistrature : le tribun de la plèbe : chef militaire, il porte la parole des plébéiens, rôle de défenseur. -la parole avait une valeur performative : le fait de dire une chose, de l’énoncer (surtout quand cette énoncé a lieu dans un lieu public) a un effet, une conséquence, produit

au principat et à l’Empire romain. Politique César développe activement ses relations, dépensant beaucoup en réceptions, et entame le parcours politique classique: tribun militaire, questeur en 69 av. J.-C. en Espagne, puis édile en 65 av. J.-C., il capte la faveur du peuple en rétablissant le pouvoir des tribuns de la plèbe et en relevant les statues de Marius. Chargé de l’organisation des jeux, il emprunte massivement pour en donner de spectaculaires, alignant selon Plutarque le nombre record

plébéiens). Ce n’est pas une opposition pauvre/riche, ce n’est pas non plus une opposition entre romain récent et vieux romain, c’est juste que les Patriciens ont réussi à prendre le pouvoir en écartant le roi et ne veulent pas le partager. Tribun de la plèbe vise à protéger le droit des plébéiens. On a autant besoin des plébéiens que des patriciens, mais les patriciens se renferment. Plébéiens demande une ouverture, et plus de droit : en 367 av JC -> permettre au plébéien de devenir consuls.

familles nobles, les patriciens, qui possèdent les terres et les troupeaux. D'eux sont issus les trois cents membres du Sénat, l'assemblée qui prend les décisions, et les consuls qui gouvernent la cité pour un an. La grande majorité des citoyens forme la plèbe, composée de petits paysans, d'artisans et de marchands. Quand Rome est menacée, ils doivent faire leur service militaire. Certains s'enrichissent grâce aux terres qu'ils ont obtenues par leurs exploits guerriers. Des marchands deviennent aussi très