Droit histoire
M. Raphel
Les magistratures républicaines et le cursus honorum (Synthèse 4ème - 3ème) bleu : notions importantes rouge : vocabulaire latin à connaître en fin de 3ème (Tout ne pouvant être expliqué ou rappelé dans ce qui est n’est qu’un résumé, il faut se reporter au cours, au manuel, ou dans des ouvrages simples et faciles à trouver comme le Guide Romain, le dictionnaire de la Civilisation Romaine, le Dictionnaire de l’Antiquité)
Introduction
Les magistratures à Rome ont grandement évolué entre la date officielle de la
fondation de la République (-509) selon la tradition et la fin effective de la République, avec Jules César (même si officiellement, la République existe officiellement par la suite, pour les Romains, mais c’est une fiction, car si le système théorique reste en partie en place, c’est dans les faits un seul homme qui cumule pratiquement tous les pouvoirs, à partir d’Auguste). Ces magistratures ont évolué à la fois en même temps que les transformations sociales et les acquis de la plèbe (voir ce cours) et que l’agrandissement de la puissance romaine. On s’intéressera donc surtout à la situation dans les deux derniers siècles de la République, quand la totalité des citoyens romains- plèbe comprise- possède le droit d’accéder à toutes les magistratures ( jus honorum)
I Le cursus honorum
Cursus honorum signifie la « carrière des honneurs », car toutes les magistratures
n’en sont pas égales en importance. Un jeune homme, bien évidemment citoyen romain possédant le « plein droit » (optimo jure) , c’est –à- dire de Rome ou de cités et colonies dont les droits à la citoyenneté complète sont équivalents à ceux des Romains de Rome, peut après avoir occupé une charge publique mineure, dans sa cité, ou exercé un commandement militaire, se lancer dans la carrière des honneurs, dont le but ultime est le consulat. Dans la Rome républicaine, les magistratures sont peu à peu ouvertes aux plébéiens comme aux