Tropismes Sarraute

vie, de renaître) des moments de bonheur et l'accès à l'éternité. Tout d'abord, il y a la réactualisation des moments de joie, une sorte de tentative pour lutter contre le temps qui passe. Nous prendrons comme appui l'extrait de texte de Nathalie Sarraute, Enfance. Dans ce texte, elle fait revivre un moment singulier de son existence. Elle découvre sa perception de la beauté à travers sa perception du monde qui lui donne une sensation d'exister : « une sensation d'une telle violence qu'encore maintenant

"blanche" nous fait toutefois prendre conscience, non pas de notre âme, mais de notre existence, par comparaison avec les objets qui nous entourent, ni plus ni moins. Exemple : La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet, les œuvres de Marguerite Duras, Nathalie Sarraute, Claude Simon, ou L'Étranger de Camus, ouvrage qui ne relève pas à proprement parler du nouveau roman, mais qui l'a inspiré. Conclusion | Sans doute inspirée par les romans du XIXe siècle, la réflexion de Georges Duhamel trouve toute sa

d’une part, et par le rôle de se substituer à lui seulement une fois qu’il n’y a plus d’original → de sorte que le double est un potentiel original tant que l’original existe. L’exemple du double comme réflexion suit cette définition : Nathalie Sarraute qui crée son propre double, fictif, le fait en personnalisant celui-ci ; le double lui répond, comme s’il était doué d’une conscience propre (il se différencie donc de l’original). Et c’est sans aucun doute l’absence de distinction, l’absence de

guerre .romans historiques (La princesse de Clèves de madame de Lafayette.) Ces romans ont une toile de fond qui peut interpeller le lecteur et le rapproche de la réalité. B- Une expérience d’écrivain. * « j’écris d’abord pour moi » N. Sarraute. Si l’écrivain écrit d’abord pour sa propre personne, alors quand il rédige son roman dans un but personnel. Il fait lui-même l’expérience d’un voyage dans son for intérieur. Il puise dans sa mémoire pour retrouver certains vécus, certaines expériences

est à la fois belle et choquante, à la fois artistique et meurtrière. Ambiguïté de la guerre. → Les codes du roman sont bouleversés. Mise en forme sous forme de commentaire : Claude Simon appartient au groupe des écrivains du Nouveau Roman (avec N. Sarraute, ou Michel Butor par ex.) qui écrit surtout pendant les années 60. A ce moment, la France littéraire est traversée de deux mouvements concomitants et contradictoires : d’une part de désir de se libérer des codes esthétiques du passé, et d’autre part

dans une seule et même édition, les Editions de Minuit, il est considéré comme un mouvement littéraire à part entière. Les premiers roman dit « nouveaux » apparaissent en 1953 avec Les Gommes, d’Alain Robbe-Grillet, et avec Martereau, de Nathalie Sarraute. Le nouveau roman se chevauche avec l’existentialisme et le théâtre de l’absurde. En France, en 1946, se met en place la constitution de la IVème République. Puis en 1958, Charles de Gaulle devient le nouveau président Français et donne naissance

d'un destin qui s'accomplit ; tous les efforts du personnage vont dans un sens : le roman devient plus lisible (d'où le malaise à la lecture des œuvres du Nouveau Roman : impression d'absence d'un enjeu, d'aller nulle part : ex : le Planétarium de Sarraute) ; progression dramatique, initiatique : vers la fin qui couronne tout ; aspect séduisant des personnages qui réussissent : ils sont entiers, ils vont jusqu'au bout : les héros épiques (cf. Sartre, La Nausée ) c. Dans certains sous-genres romanesques

structures nouvelles avec psychologie du personnage. Il semble être une marionnette, qui répète les même geste. Souci du détail. L'intrigue compte peu. L'atmosphère est influencée par le cinéma. Oeuvres : Pour un oui ou pour un non, de Nathalie Sarraute, ou l'Amant de Marguerite Duras.

Nathalie Sarraute, y raconte, sous forme d'un dialogue avec elle-même, ses souvenirs d'enfance. Cette période est déchirée entre ses parents, divorcés, et entre la Russie et la France. N. Sarraute essaye d'être aussi sincère que possible, et son roman s'avère être une sorte d'introspection où elle s'interroge sur la véritable nature de sa mère, froide et distante, et qui finit par l'abandonner complètement à l'adolescence. Toutefois, elle explique qu'elle renoue ses liens avec sa mère vers la fin

[1768-1848], Mémoires d’outre-tombe, livre premier, chapitre III (manuscrit de 1847). B — Jean-Jacques Rousseau [1712-1778], Les Confessions, livre premier, 1771. C — Georges Perec, [1936-1982], W ou le Souvenir d’enfance, © Denoël, 1975. D — Nathalie Sarraute [1900-1999], Enfance, © Éditions Gallimard, 1995. Texte A — François René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe [Le chapitre III du livre premier est daté par l’auteur du 31 décembre 1811.] La maison qu’habitaient alors mes parents est située