Tu vas pas mourir de rire

qui vas demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan Un grand soleil d’hiver éclaire la colline Que la nature est belle et que le coeur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir Vingt

îles, les chants adoucis d’une équipe de canotiers qui devaient remonter la Seine. Au loin, en amont, la rivière était libre. Alors Laurent se leva et prit Camille à bras-le-corps. Le commis éclata de rire. « Ah ! non, tu me chatouilles, dit-il, pas de ces plaisanteries-là… Voyons, finis : tu vas me faire tomber. Laurent serra plus fort, donna une secousse. Camille se tourna et vit la figure effrayante de son ami, toute convulsionnée. Il ne comprit pas ; une épouvante vague le saisit. Il voulut

et de me regarder dans les yeux. Je hais tes stupides bottes d'armé et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d'en crever et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d'avoir raison, tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire davantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n'es pas là et que tu es Dieu sais où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant, ni une seule minute, ni meme du tout. -J'ai une question à te poser, réfléchis bien avant

îles, les chants adoucis d’une équipe de canotiers qui devaient remonter la Seine. Au loin, en amont, la rivière était libre. Alors Laurent se leva et prit Camille à bras-le-corps. Le commis éclata de rire. « Ah ! non, tu me chatouilles, dit-il, pas de ces plaisanteries-là… Voyons, finis : tu vas me faire tomber. Laurent serra plus fort, donna une secousse. Camille se tourna et vit la figure effrayante de son ami, toute convulsionnée. Il ne comprit pas ; une épouvante vague le saisit. Il voulut

des adultes tenaient lieu de vérités: ceux de son frère Jacques et de sa marraine Robertine, ceux de son oncle Josaphat et de sa grand-mère Tremblay, mais surtout ceux de sa mère Nana, qui mêle bonne et mauvaise foi avec un égal bonheur et dont le rire sonore fuse à travers tout l’univers de l’écrivain. Dramaturge et romancier fécond, auteur notamment des Chroniques du Plateau-Mont-Royal, Michel Tremblay a récemment publié La Traversée du continent (2007), La Traversée de la ville (2008) et La Traversée

le sens des chemins de leurs vies qui ne se recroiseront pas avant longtemps (le paradis ?) ou jamais (l’un au paradis et l’autre en enfer ?). * À celle qui est trop gaie : Ta tête, ton geste, ton air Sont beaux comme un beau paysage ; Le rire joue en ton visage Comme un vent frais dans un ciel clair. Le passant chagrin que tu frôles Est ébloui par la santé Qui jaillit comme une clarté De tes bras et de tes épaules. Les retentissantes couleurs Dont tu parsèmes tes toilettes Jettent

calmement Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses Adieu la vie adieu la lumière et le vent Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses Quand tout sera fini plus tard en Erivan Un grand soleil d’hiver éclaire la colline Que la nature est belle et que le cœur me fend La justice viendra sur nos pas triomphants Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline

- Grand-père - Bonhomme - Les funérailles d’antan - Oncle Archibald - La ballade des cimetières - Pensée des morts - Le verge Roi Louis - Supplique pour être enterré sur la plage de Sète - Le fossoyeur - Le testament - Le fantôme - Mourir pour ses idées - Pauvre Martin LA MALADIE ET LA VIEILLESSE - Trompe-la-mort - Grand-père - Les trompettes de la renommée - Le bulletin de santé - L’ancêtre LA PEINE DE MORT - Messe au pendu - Le gorille - Le verger du Roi Louis

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penser à lui. N'importe où tu vs, tu as l'impression de le voir partout. Quand tu le vois, ton cœur bat trop fort que tu en α mal αu ventre. Quand tu reçois un sms, tu espères toujours que ce soit lui. Il ne t'aime pas, mαis pourtant, toi, tu pourrais mourir pour lui. Etre amoureuse ne peut se décrire plus, tu le sais quand tu l'es. C'est physique, psychologique, tu es envahie... C'est une drogue, on est accro' Je serais ton soleil sur ce ciel d'été, la plume dansante sur un bout de papier. Tu seras