Tullus Hostilius

de la guerre sabine, dont nous retrouverons la contrepartie chez les Germains, Romulus et le sabin Titus Tatius avaient fondé les cultes, le sabin Numa Pompilius, inspiré par la nymphe Égérie, avait organisé et légiféré (première fonction) ; Tullus Hostilius s’était voué essentiellement à la guerre, et les grands travaux d’aménagement du territoire n’avaient commencé qu’avec le dernier, Ancus Marcius. La triade des fonctions se retrouve au centre du panthéon dans la triade archaïque, Jupiter, Mars

historiens romains ont en fait été les complices de la construction mythologique des origines de Rome. - Romulus (1er roi) : Fondateur de l’ordre politique de Rome - Numa (2ème roi) : Organisateur des cultes des sacerdoces et du calendrier - Tullus Hostilius (3ème roi) : C’était un conquérant, il a conquit le Latium. - Ancus Marcus (4ème roi) : Fondateur du port d’Ostie Les trois derniers rois ne sont pas originaires de Rome comme peuvent l’être les quatre premiers. Ce sont en effet, des étrusques

LE MONDE ROMAIN 1. IX et VIIIème siècles a. La légende Fondation en 754 par Romulus, descendant d’Enée (qui se serait réfugié en Italie après le sac de Troie par les Achéens) Succession 3 rois Sabins (Numa Pompilius, Tullus Hostilius, Ancus Martius) Ensuite 3 rois Etrusques à partir de 616 (Tarquin l’Ancien, Servius Tullius, Tarquin le Superbe) Chute de la Royauté à cause du viol de Lucrèce par Sextus Tarquin, fils du dernier Roi ; instauration de la république et expulsion des Etrusques (509)

L’enlèvement des Sabines. - Destinée de Rome CHAPITRE II De 754 à 578 av. J.-C. - Les premiers rois. - Janus. - Hercule et le brigand Cacus. - Énée et Ascagne. - Numitor et Amulius. - Romulus et Remus. - Fondation de Rome. - Numa Pompilius. Tullus Hostilius, ou Tullius. - Destruction d’Albe. - Ancus Martius. - Tarquin l’Ancien (Démarate). La Rome carrée. - Servius. - La cité CHAPITRE III De 1500 à 300 av. J.-C. - L’Étrurie.- Ligures et Sicules. - Celtes, Latins, Opiques, Osques. Sabelliens et

royauté : 753-510 av. J.-C. (le point de départ est la fondation de Rome par Romulus). La tradition historique nous laisse une légende romaine avec 7 rois. Se succèdent 7 rois latins, sabins, et étrusques : Romulus, Titus Tatius, Numa Pompilius, Tullus Hostilius, Ancus Marcius, Tarquin l’Ancien, Servius Tullius et Tarquin le Superbe. Rome est gouvernée par des rois du VIIIe au VIIe siècle et laisse un héritage -> odium regni: aversion à la royauté laisse l’image d’une royauté autoritaire = hostilité

ou bien elle permet de conserver la liberté de Rome : « les descendants d’Énée se ruaient aux armes pour la liberté » (l. 26). Les traîtres sont dénoncés et leurs châtiments sont mis en évidence : la traîtrise de Mettus et son supplice par Tullus (Hostilius) ; la résistance contre Porsenna ; la punition de Catilina. L’Énéide est un poème à la gloire de Rome et d’Auguste qui restaura la paix, la piété et les valeurs morales du passé. u L ire l ’ image 14. « Le combat des Sabins contre les

Ces rois ont chacun des caractéristiques symboliques : Numa Pompilius est le roi religieux de Rome, ce qui montre que la 1e vertu à Rome est religieuse. Il institue le calendrier de Rome et aussi les principaux cultes de la cité. Ensuite : Tullus Hostilius : roi belliqueux : 2e vertu la guerre : il est censé avoir permis la victoire entre Rome et Albe. Ensuite Ancus Marcius : roi bâtisseur : importance de l'urbanisme à Rome Il est censé avoir construit un pont sur le Tibre, une prison et le port

égorgé sa sœur, qui pleurait l'un des Curiaces auquel elle s'était fiancée. Pour prix de sa victoire, il eût été condamné à mort et exécuté sur l'ordre des « duumvirs », si le vieil Horace, dont on n'avait pas oublié le zéle au service du roi Tullus Hostilius, ne s'était interposé avec chaleur, réclamant qu'on lui laissât ce dernier enfant, qui d'ailleurs avait droit à la reconnaissance de tous. Sur ce même sujet, l'Arétin avait composé ‘’Horace’’, Lope de Vega ‘’L'honrado hermano’’ et Pierre de Laudun

égorgé sa sœur, qui pleurait l'un des Curiaces auquel elle s'était fiancée. Pour prix de sa victoire, il eût été condamné à mort et exécuté sur l'ordre des « duumvirs », si le vieil Horace, dont on n'avait pas oublié le zéle au service du roi Tullus Hostilius, ne s'était interposé avec chaleur, réclamant qu'on lui laissât ce dernier enfant, qui d'ailleurs avait droit à la reconnaissance de tous. Sur ce même sujet, l'Arétin avait composé ‘’Horace’’, Lope de Vega ‘’L'honrado hermano’’ et Pierre de Laudun

romains nous montrent ainsi Romulus, roi charismatique, s'appuyant sur une élite de juniores, de celeres – c'est-à-dire un parti de militants tout dévoués. Numa s'appuie, au contraire, sur le Sénat ; nous dirions aujourd'hui sur une oligarchie. Tullus Hostilius s'appuie sur l'armée ; Ancus Marcius, sur le peuple et l'activité économique. On aurait ainsi effectivement des orientations de la monarchie assez diverses et qui se retrouvent dans tous les pays et à toutes les époques. Mais, dans tous les cas