Turandot

qu’elle n’a que 10ans. On le voit notamment dans ses répliques, elle est capable de parler comme une grande personne ayant conscience de la valeur de ce qu’elle dit. On le voit d’ailleurs lorsqu’elle invente des histoires à la foule pour échapper à Turandot qui veut l’empêcher de fuguer. Elle apparait comme l’objet sexuel qui attire tous les yeux. Ce qui attisera les inquiétudes de sa mère qui ne veut pas qu’«elle se fasse violer par toute la famille». Ces éléments précédents montrent ainsi une moralité

personnages principal, ouvre la première scène sur un quai de la gare d’Austerlitz ou figure d'autres personnes attendant le train. Ces figurants vont être revu et interviendront plusieurs fois encore dans le film ; comme par exemple lorsque Zazie accuse Turandot d'être un sature. C'est donc pour cela que ces personnages sont appelés par LM les permanents. Le jeu des acteurs est exagéré ; en effet, nous assistons à une parodie de personnages qui suggère le comique, comme lorsque le pickpocket de la première

réalisateur use également par des procédés cinématographique et prône les ellipses qui instaure une temporalité surnaturelle voire du merveilleux. Mais aussi comme dans les épopées, Queneau fait illusion à une bataille qui se déroule dans la brasserie de Turandot. Dans le film, se dégage un combat épique, une image hyperbolique qui bien représentative. La petite fille a donc pour objectif de prendre le métro d’où son titre qui dévoile déjà l’intrigue un peu comme les épopées. Comme tout combattant, héros

songer à un pers de BD de l’époque de Queneau « Tanguy et Laverdure » : BD, histoire de 2 aviateurs / et c’est aussi un souvenir de Flaubert (cf Un Cœur simple = Félicité) ●Aroun Arachide = clin d’œil à Haroun Al Rachid = personnage des 1001 nuit ●Turandot = personnage de princesse chinoise dans un opéra de Carlo Gozzi (XVIII°s) ●Albertine / Albert = filiation avec le personnage de Proust dans Albertine disparue ●dimension de filiation littéraire des personnages transcrite dans le film avec le personnage

l'opposé des principes du réalisme littéraire. Ainsi, le réalisme est un mouvement de courte durée : c’est un modèle artistique limité pour Puccini comme pour l'art en général. Le compositeur, lui aussi, dans son opéra final Turandot, s'est beaucoup écarté du vérisme. Turandot est une configuration richement symbolique d'une légende chinoise antique. Cependant, le réalisme n'est pas mort avec les défis de la science au début des années 1900. En fait, le réalisme continue d'être une force importante

décembre 1918, le succès est mitigé même si le premier volet, Gianni Schicci, est porté aux nues. Le compositeur commence à connaître de sérieux ennuis de santé et les premiers symptômes d’une tumeur à la gorge apparaissent. Il se met néanmoins à écrire Turandot, ouvrage complexe sur une légende chinoise. Dans une lettre au chef d’orchestre Arturo Toscanini, Puccini écrit : “Mon opéra sera donné inachevé. Quelqu’un montera alors sur la scène et dira au public : ici s’achève l’œuvre du maestro, il en était

compte n’en savons pas grand-chose. Gabriel est tantôt Gabriella (danseuse de charme), Marceline se transforme en Marcel à la fin du roman, l’inspecteur Bertin Poirée devient Pédro-Surplus, puis Trouscaillon et pour finir Aroun Arachide, et enfin Turandot prendra la place de Laverdure. Les personnages du livre n’ont donc aucunes identités fixes. On trouve également des scènes d’ordres fantastiques dans le roman, lorsque Gabriel saute du haut de la tour Eiffel par exemple.

est fermé pour cause de grève, à la grande déception de Zazie. La jeune fille passe son temps au café thunendot, car son oncle vit au dessus. Là bas, Zazie fait la connaissance de Marceline, la femme de Gabriel, et de divers personnages du café : Turandot, le tenancier, Mado P'tits-Pieds, la serveuse... Le lendemain, Zazie s'enfuit dans l'intention de découvrir le métro et découvre le marché aux puces, en compagnie d'un étrange personnage qui la ramène chez Gabriel, qui se fait tour à tour passer

nom et prénom. Les protagonistes principaux ne sont que des prénoms à l’exemple de Zazie, Gabriel, Marceline ou encore Charles. D’autres sont des surnoms, comme le sont Mado ptit-pied et la veuve Mouaque. Et certains sont uniquement fantaisistes : Turandot est le titre d’un opéra. Fédor Balanovitch possède au premier abord un nom sans particularité. Mais si l’on s’intéresse à la racine de ce nom (fils du gland), nous pouvons tirer la conclusion que celui-ci serait le père du Queneau. Ainsi, chaque

de sa fugue, ou en compagnie de Trouscaillon et de la veuve Mouaque. Gabriel s’appelait alors Boudinois, le perroquet tantôt Evergrine, tantôt Hervergrine (toujours vert) ! Il existait un personnage nommé Lisbeth, l’épouse de Talapoince (le futur Turandot), soi-disant atteinte de «tremblotte» mais qui vivait recluse car elle était en fait un officier allemand déserteur, «planqué depuis 1942» et d’ailleurs lecteur de Clausewitz. Le futur Pédro surplus-Trouscaillon-Bertin Poirée-Aroun Arachide était