Un Bonheur Insoutenable

accédons donc, en tant que lecteurs, à l'envers du décor, à une démystification de l'univers bourgeois de l'époque. Le luxe de façade s'efface au profit d'un portrait d'une laideur parfois insoutenable. RESUME DU ROMAN Chapitre 1 Octave Mouret quitte Plassans pour s'installer à Paris, afin de travailler au Bonheur des Dames, chez les Hédouin. Un ami de la famille, l'architecte Campardon, lui trouve un endroit où se loger dans un immeuble bourgeois parisien de la rue de Choiseul. Octave loge au quatrième

Illustration -« Et il aurait voulu partir sur l’heure, n’importe où, sentent que c’était fini qu’il ne pouvait plus rester près d’eux, qu’il les torturerait toujours malgré lui, rien que par sa présence, et qu’ils lui feraient souffrir sans cesse un insoutenable supplice. » (l4098-4102)  --------------------------------- -«En attendant il gagnerait sa vie sans demander rien à sa famille. Il avait dû, l’avant-veille, vendre sa montre, car maintenant il ne tendait plus la main devant sa mère!» (l, 4156-4159)

remémorer les évènements noirs de son passé : condamnation à mort d'un camarade prisonnier dans un camp de concentration en Afrique du Nord, abus immodéré et égoïste de l'amour des femmes envers lui... Confronté à ses souvenirs, de plus en plus insoutenables, Clamence quitte Paris vers les bas-quartiers d'Amsterdam, où l'accusation sans vergogne qu'il fait de lui-même devant ses clients se transforme en miroir pour l'homme, et où l'homme lui-même prend conscience de ses propres fautes et acquiert ce

condition humaine et en présente les mêmes caractéristiques. Ainsi, le fragment 126 cherche à démontrer que la conscience de sa faiblesse d'être mortel en proie à l'erreur est insoutenable à l'homme. Comme il aspire au bonheur à tout prix, il est prêt à se leurrer, à prendre pour bonheur ce qui n'est qu'illusion de bonheur, oubli de soi. La démonstration est encore plus probante en prenant l’exemple du roi qui, s’il n'est pas sans cesse diverti, sombrera dans un ennui profond. C’est vraiment un

se lève et il est temps pour nous de continuer notre route vers une autre page de l’histoire de l’Amérique. Après avoir traversés les Rocheuses, nous arrivons au Texas avec les grands champs de coton et la dureté du travail. La chaleur est insoutenable et nous cherchons de l’eau pour nous désaltérer. Près d’une rivière, nous faisons la connaissance d’une jeune fille qui pleure. Mais pourquoi pleure-t-elle ? Elle se prénomme Emma et nous raconte l’histoire de sa famille et de son peuple

souffrance • La maladie apparaît brutalement et se répand avec rapidité. Elle est décrite avec une précision toute médicale : sa transmission par les rats, la fièvre et les abcès, les difficultés respiratoires, certains détails réalistes étant presque insoutenables. L'épidémie s'amplifiant, des dispositions légales sont prises : isolement des malades (dans les hôpitaux puis dans les écoles), quarantaine pour les familles (qui vivent dans des camps), enterrements d'abord bâclés, puis supprimés ; transport

ont lutté pour dominer notre monde ; la religion, le communisme, le fascisme et même la démocratie, mais une seule a atteint la suprématie totale. Plus puissante que n’importe quelle cause ou seul religion, une idéologie a crée des inégalités insoutenable et a menacé les fondements et les valeurs de notre société. Une vague qui a atteint touts les coins du monde et nous a souvent dépouillés de notre raison et du bons sens ; peut-être une maladie social. Au cœur des ces problèmes et des difficultés

montagnards, avec une ferveur acharnée.» (p.80) C’est par conséquent un pas de plus vers sa délivrance et ce sont les sorties qui lui permettent d’avoir ce sentiment. Du point de vue du narrateur son sentiment de libération est davantage centré sur le bonheur de la Petite Tailleuse. En effet dans son cas à lui, la sortie qu’il fait est dans la ville de Yong Jing afin de trouver une façon de sauver son amie de sa grossesse et ainsi lui sauver la vie. Il part donc «en éclaireur à Yong Jing, la ville du district

merveilles et d’idéaux. Elle se moque de l’utopie, de sa prétention à changer la nature profonde des humains. Dans une utopie inversée, une société utopique au départ supprime les choses comme l’égoïsme, la vanité et rend obligatoire l’altruisme, le bonheur … Et ce faisant elle se transforme en contre-utopie. L’utopie est le plus souvent un texte décrivant l’organisation d’une société parfaite, sa construction politique, sociale et culturelle. Excepté au commencement, il n’y a pas, ou

l’image de Salammbô n’habite pas que son cœur, elle occupe également ses rêves. « Tu apparaissais dans mes songes » indique qu’elle représente son idéal, sa source de bonheur. L’amour du Lybien parait sans limite et d’une force notable : il lui déclare « que mes lèvres s’écrasent a baiser tes mains », son désir est donc quasiment insoutenable, il « s’enflamme ». On assiste ensuite à un rapprochement progressif et réciproque des deux personnages, « ils se rapprochaient », « elle s’avançait », « Mâtho