Un Bonheur Insoutenable

s'exprime dans tous les domaines où le plaisir importe puisqu'il y contribue par un registre particulier et quelque fois le constitue presque entièrement, particulièrement pour ceux qui ont le goût du luxe. Ainsi, le luxe peut-il participer à un type de bonheur et être subjectivement vécu sous des apparences fort modestes. Le luxe favorise la créativité et l'innovation technique, il stimule les multiples secteurs d'activité qui peuvent conforter tout "consommateur" dans le sentiment qu'il jouit d'une certaine

temps, eux. Aussi le désir leur est-il chose étrangère, et d’autant plus incongrue que leur amour-propre leur interdit la seule pensée de s’annuler en quiconque. Promiscuité répugnante, et seulement surpassée à leurs yeux jaloux par l’idée plus insoutenable encore que l’on se veuille fondre en quelque autre qu’eux. Faute de désir, ils entretenaient donc dévotement leur intérieur : le foyer était bien rangé, et chacun y retrouvait ses biens avec satisfaction. On mettait là la discorde sous le tapis

dystopie, ou contre-utopie, est une déclinaison du genre de l’apologue : c’est un récit, généralement court et plaisant, qui s’attache à présenter une société imaginaire dont les membres sont systématiquement et implacablement privés de l’accès au bonheur. La contre-utopie n’est donc pas le contraire de l’utopie, mais une utopie en sens contraire : elle en récupère fidèlement le schéma général, les thèmes et les lieux communs, pour démontrer que chacun des bienfaits de l’utopie finit par se retourner

intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre». Ce monde qui se veut parfait évoque déjà celui du Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou d’Un bonheur insoutenable d'Ira Levin. Toutefois, Le Meilleur des mondes est plus souvent rattaché à la littérature générale qu'à la science-fiction, comme d'ailleurs 1984 de George Orwell auquel il est souvent comparé, les deux ouvrages présentant des visions du futur

s'exprime dans tous les domaines où le plaisir importe puisqu'il y contribue par un registre particulier et quelque fois le constitue presque entièrement, particulièrement pour ceux qui ont le goût du luxe. Ainsi, le luxe peut-il participer à un type de bonheur et être subjectivement vécu sous des apparences fort modestes. Le luxe favorise la créativité et l'innovation technique, il stimule les multiples secteurs d'activité qui peuvent conforter tout "consommateur" dans le sentiment qu'il jouit d'une certaine

Devoir maison philosophie Faut il préférer la vérité au bonheur ?La vérité et le bonheur sont deux notions tant complémentaires qu’opposées. Quelquefois, la vérité est à l’origine d’un certain bonheur, mais parfois c’est le bonheur qui amène à la révélation d’une vérité. Sans en avoir le choix, mais le devoir, faut-il préférer l’un à l’autre et ainsi établir une hiérarchie entre les deux notions ? Le rapport compliqué entre la vérité et le bonheur se trouve dans le sens de ces mots qui semblent incompatibles

du bien ou encore comme une conséquence de la faute du mal commis par l'homme. Dans son dernier grand livre, les deux sources de la morale et de la religion, Henry Bergson écrit : « La souffrance est-une terrible réalité et c'est un optimisme insoutenable que celui qui définit à priori le mal, même réduit à ce qu'il est effectivement, comme une moindre bien. » Dans cette citation, le mal est définit comme étant une réalité absolue. Cependant, il est mis en avant que la définition du mal comme

« j’endure » (vers 1230), qui montre que Phèdre souffre énormément qu’Hippolyte aime, et qu’il aime Aricie, une ennemie de la famille, renforce encore plus sa douleur. Phèdre cherche à se faire encore plus de mal qu’elle ne souffre déjà, en imaginant le bonheur qu’éprouve Hippolyte et Aricie ensemble aux vers 1239 et 1241 : «  Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux ; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux », ce qui renforce sa jalousie. Nous pouvons aussi relever l’oxymore au vers

l’égalité monétaire. Ces trois premières utopies sont, au fond, un peu égoïstes. Il y a heureusement une quatrième utopie : c’est l’utopie altruiste, qui consiste à chercher son bonheur dans le bonheur des autres. Une condition s’impose, dans ce domaine : on a intérêt à laisser à l’autre le choix de la définition de son bonheur. C’est ce que j’appelle l’utopie de la fraternité. C’est cette utopie qui devra être approfondie au XXIe siècle ». (L’homme nomade, 2003). Le rêve d’une société parfaite remonte

est confronté. N'arrivant pas à atteindre une forme de bonheur sur Terre, l'Homme ne peut se résoudre à une perspective rationnelle qui serait le néant après la mort. Il a besoin d'espoir. Insatisfait ou malheureux, il a besoin de croire en un bonheur fictif et pour cela, il s'en remet à Dieu. À mesure que la misère grandit et que les souffrances deviennent de plus en plus insoutenables, l'Homme sera de plus en plus enclin à croire en un bonheur illusoire. Nous avons vu ci-dessus que