Un Homme Qui Se Met à La Fenêtre Pour Voir Les Passants

nous répondrons a la question nous trouverons une réponse sur la raison de notre amour et donc de la signification du « moi ». PASCAL Qu'est-ce que le moi ? Il s'agit donc de s'interroger sur la nature du «moi», c'est-à-dire de la personne. Ainsi nous ferons une lecture linéaire pour analyser le raisonnement de Pascal. « Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants, si je passe par là, puis-je dire qu'il s'est mis là pour me voir ? Non ; car il ne pense pas à moi en particulier

688-323 Qu'est-ce- que le moi? Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants; si je passe par là, puis-je dire qu'il s'est mis là pour me voir? Non; car il ne pense pas à moi en particulier; mais celui qui - 3 - aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime-t-il? Non : car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus. Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime-t-on? moi? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi-même

de l’extérieur, la fenêtre délimite un fragment de réel qui s’offre à la représentation, à la manière du cadre pictural. De l’intérieur, elle ouvre sur un espace autre donné à contempler ou à imaginer. Mais ce qu’elle montre n’est pas toujours visible ou ne l’est que partiellement, aussi participe-t-elle d’un double jeu, entre exhibition et dissimulation, propre à servir de tremplin à l’imaginaire. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les artistes s’emparent de ce motif, situé à l’interface entre

écrit en alexandrins, et même à l’Antiquité avec Le Satyricon de Pétrone. Mais le moment où ce genre littéraire prend réellement son essor est le XIXème siècle avec des auteurs tels que Balzac, Flaubert, Zola, Maupassant… Cela se prolonge au XXème siècle avec, par exemple, Marcel Proust, romancier connu pour ses sept tomes de A la Recherche du temps perdu, parmi lesquels figure Un amour de Swann, paru en 1913. Ici, le personnage éponyme n’a pas été reçu, contrairement à son habitude, par Odette

EXT-JOUR Un homme âgé se balade au milieu d’échoppes remplies de légumes. Il s’approche près d’un stand de légumes, regarde le prix. Il s’en éloigne, se retourne et va à l’échoppe d’en face qui vend aussi des légumes. Le vendeur l’interpelle, l’homme lui répond en turc et les deux acteurs se lancent dans une discussion animée au sujet du prix des tomates. L’homme serre la main au marchand, paye, prend son sac de tomates et continue sa route. Scène 2 EXT-JOUR L’homme se retrouve à la sortie du

inaccessible à la conscience de soi et du soi des autres. En clair, c'est tout le problème de la subjectivité qui se dresse à nous, quel que soit l'angle par lequel nous essayons de définir ce qu'est notre "personnalité" (notre être personnel propre) (...) Sommaire: Introduction I) Un "Je" spectateur II) La distance entre l'être et ses qualités III) Un "moi" qui n'est pas seulement corporel Conclusion Texte étudié: Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants, si je passe

e, J.Tati met en avant avec un style épuré l'importance qu'il donne  à l'architecture, par rapport à l'individu. Petit à petit, l'individu prend aux yeux du spectateur une place aussi  importante que le décor. Les immeubles sont alors tous modernes, ils occupent entièrement l'écran. Ainsi, le  spectateur, tout comme l'acteur, se sent petit. L'immensité du lieu fait toute la différence sur la perception, la  réaction de l'individu. Chaque figurant est à sa place, chaque personnage est à peu près vêtu de la même manière

♦ Qu’est-ce que le moi ? Laf. 688, Sel. 567. Qu’est-ce que le moi ? Un homme qui se met à la fenêtre pour voir les passants ; si je passe par là, puis-je dire qu’il s’est mis là pour me voir ? Non ; car il ne pense pas à moi en particulier ; mais celui qui aime quelqu’un à cause de sa beauté, l’aime-t-il ? Non : car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu’il ne l’aimera plus. Et si on m’aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m’aime-t-on, moi ? Non, car je puis

alors à définir le « moi » ? Ou bien implique-t-il également d'autres dimensions de mon être ? Nous savons depuis Descartes qu'il est impossible de douter de notre existence. En revanche, la connaissance de ce que nous sommes apparaît plus difficile. Mais qu'est-ce que le moi, indépendamment de toutes ses affections particulières ? Que reste-t-il du moi lorsque j’en ai ôté toutes les qualités accidentelles dont je puis être porteur ? Telle est la question que Pascal pose dans ses Pensées, à la recherche

et vivant, où les éléments s'allient entre eux. C'est d'abord la terre et la mer qui semblent fusionner car dès les premières lignes, on se rend compte qu'elles sont intimement liées. Le titre à lui seul est évocateur puisque le mot « escale » désigne le lieu (ou le moment) où les bateaux s'amarrent à la terre pour se ravitailler, embarquer ou débarquer des passagers. Ce lieu constitue donc un point de jonction entre ces deux domaines, puisque le navire, tout en restant sur l'eau est relié au sol