Une Charogne Alliteration

largement dans le recueil et trouve une expression saisissante dans une Charogne qui met en place une esthétique macabre. Rimbaud propose lui aussi une vision provocatrice de la beauté avec son sonnet Venus anadyomène. FICHE DE TEXTES ORALTEXTE 6/ CHAROGNE FLEURS DU MALUne charogne est un des textes les plus célèbres de Baudelaire. Le poète consacre 12 quatrains alternant alexandrins et octosyllabes à l’évocation d’une charogne, c’est à dire d’un objet horrible, et peut être plus horrible que l’on

Mortel, pense quel est dessous la couverture » Jean-Baptiste ChassignetJean-Baptiste Chassignet (1570? - 1635?)Le Mépris de la vie et consolation contre la mort.Mortel pense quel est dessous la couverture D'un charnier mortuaire un corps mangé de vers, Décharné, dénervé, où les os découverts, Dépoulpés, dénoués, délaissent leur jointure : Ici l'une des mains tombe de pourriture, Les yeux d'autre côté détournés à l'envers Se distillent en glaire, et les muscles divers Servent aux vers goulus d'ordinaire

lexical de la décomposition étroitement associé à celui de la misère (« misère », « faubourg », « pavé », « gueux », « abandonnés », « gâté », « fumier », « pourriture », « fermentait », « pourrissait », « corrompant », « tourner », « ordure », « charognes », « empoisonnait »). L'équation sociale zolienne est là aussi très claire : le personnage de Nana est la conséquence directe d'un milieu social misérable, malsain et en décomposition. Notons que pour Zola, la misère revêt la forme d'une fatalité

de cette métaphore, la cellulite en effet ayant un aspect de relief au contraire ?!). Enfin, il faut s’extasier devant la rime finale, ultime pied de nez à la poésie bourgeoise et à Botticelli avec l’association de « Venus » et « anus » ! Les allitérations jouent aussi leur rôle parodique : « col gras et gris » avec les « gr » qui soulignent « la graisse », tandis que le « r » revient tout le long de la strophe : « larges », « court », « rentre », « ressort », « rondeurs des reins », « prendre l’essor

métaphore filée de la géographie et de la géologie, présente par les termes de “ vallées, crêtes, ondulations, crevasses… ” contraint le lecteur à redécouvrir des formes maintes fois rencontrées. Le travail poétique effectué sur les sonorités, les allitérations en “ f ”, en “ s ”, participent de cet appel au sens revendiqué par Cocteau. Enfin, Ponge dans ce texte interpelle son lecteur : le jeu de mot “ brisons-la ”, pourrait être entendu comme “ brisons-là ” ; il rappelle que la poésie humblement s’efface

puisqu'au final il sera totalement modifié de sa vrai nature par la façon dont il sera présenté. Ainsi, le lecteur pourra alors voir de l'éclat là où il n'y en a pas à première vue, et en quelque sorte embellir sa vie. De ce fait, les poèmes « La charogne » de Baudelaire, sublimera à l'aide de comparaisons, de termes mélioratifs ou encore de modalisateurs, un cadavre en état de décomposition qui deviendra tout simplement beau. En étant toujours dans la volonté d'embellir la vie par l'écriture poétique

une comparaison ; les parfums, les couleurs et les sons de cette époque lointaine arrivent à lui, ils se confondent entre eux, comme des échos. Ce quatrain qui met en évidence le mot « échos » émet lui-même une vibration particulière du fait des allitérations en [on] : « longs », « confondent », « profonde », « sons », « répondent » qui matérialisent cet « écho ». Baudelaire évoque les sens : l’odeur, la vue, l’ouïe ; ses propres perceptions sont évoquées au travers des mots « parfums », « couleurs »

poétique renouvelle le Desnos et le détournement de formules communes dans « C’était un langage ordinaire bon copain » 2 – la musicalité apporte aux mots Dans tous les poèmes, le jeu des rimes, des assonaces et des du quotidien une toute autre allitérations, du rythme importance 3 - un langage imagé Personnifications, métaphores et comparaisons donnent aux mots un autre sens, une autre épaisseur I – La poésie comme dévoilement du réel La poésie permet d’exprimer de manière inédite le réel 1- La poésie

fêlée * Sonnet en Alexandrins 1er Quatrain : * 1er vers : opposition entre amer et doux / vers équilibré / hémistiche, hémistiche (6/6) * 2ème vers : rythme ternaire, verbe « écoutez » mis en valeur. 3 premières syllabes accentuées. Allitérations : sonorités mis en valeur F (feu, fume), P (près, palpite). Assonance en i. Oppositions : extérieur (nuits d’hivers), intérieur (près du feu). * 3ème vers : il annonce la suite. Souvenirs : nostalgie, amertume * 4ème vers : coupe régulière

écrite sont mentionnés à la fin . Il évoque aussi «le front de l'armée», comme n'importe quel poilu. Cette lettre est tranformée en poème avec des vers alexandrins (12) , il y a 5 strophes, des rimes. Le dernier terat est un acrostiche. Des allitérations en «s» et des assonances en «en» sont présentes à la fin ce qui provoque une atmosphère oppresante. Donc la lettre-poème devient une oeuvre d'art. 2. Entre deux feux a) L'evocation de sa mort: Pour évoquer sa mort, Appolinaire utilise