Une Charogne Alliteration

Présent à toutes les époques sous des aspects divers comme dans les fabliaux (ex. la vie quotidienne dans Le vilain mire), les comédies (ex. la scène d'ouverture du Malade Imaginaire sur les pratiques médicales du XVIIe siècle), en poésie (ex. Une charogne dans Les Fleurs du mal de Baudelaire), le Réalisme a pris une place croissante dans les textes narratifs du XVIIIe et du XIXe siècles. Il a d'ailleurs été revendiqué par le mouvement réaliste au XIXe siècle, en art (Courbet) et en littérature, par

Hélène devenue « bien vieille [...] au foyer accroupie ». Mais le poète est aussi celui qui peut se consacrer à la laideur du monde, laideur de laquelle peut germer la beauté. Baudelaire dans le poème « Une charogne » oppose tout d’abord la beauté à la laideur (« beau matin d’été si doux »/ »une charogne infâme »), avant de les faire fusionner par un oxymore « carcasse superbe ».Certes il en ressort une certaine ironie ,mais il émerge de cette ironie le lien indissociable qui existe entre le beau et le

pour traduire les émotions du poète ( ? ! …) - utilise de nombreuses figures de style (comparaisons, métaphores, anaphores, personnification, hyperbole…) - joue sur le rythme et la musicalité du texte grâce aux procédés de versification (rimes, allitérations, assonances…) L’élégie est une forme de la poésie lyrique qui constitue une sorte de plainte qui évoque une souffrance, qu’il s’agisse de l’évocation de la mort, d’une absence ou encore d’une souffrance amoureuse. Le registre pathétique

renferme son lyrisme, mot dérivé de la lyre, instrument de musique, d'où l'importance de la musicalité des vers. Cf. Chateaubriand : "La poésie, c'est le chant intérieur." Exemple : Eluard, Capitale de la douleur (1926), La Courbe de tes yeux : allitération en [s] pour exprimer le bonheur du poète, quasi-absence de ponctuation = envolée du poète dont la voix ne s'arrête plus. C - La forme au service de l'esthétisme La forme permet à la poésie de réaliser son objectif : l'esthétisme. On combine les

sécheresse : « sec » (v 18), « poudre » (v 21), « raboteux » (v 19), « ruisseau sans eau » (v 20), « boue » (v 42). l’eau : « fleuve » (v 1), « flaques » (v 11), « baignait » (v 21), « eau » (v 11 et 23), « lac » (v 22), « pleuvra » (v 21). Les allitérations suggèrent le bruit sec des pieds sur le pavé : - en « p » (« pieds palmés », « pavé ») - en « b » (« raboteux », « blanc », « bec », « baignait ») C - Les autres figures d’exilés 1 - La femme noire et les marins Le lien avec Andromaque et le cygne

« Voyelles » (et qui ne sont pas sans rappeler celles de « Une Charogne », de Baudelaire ( spectacle festif et morbide de la décomposition explosive !) • Jeux verbaux paronymiques, comme : « dorades » / « dérades ». En effet : daurade ( /« d’or rade »/ où /« or »/ se retrouve dans « Poissons d’or » et /« rade »/ dans « dérades ». • Des chaines sonores lient par exemple : « flots/fleurs/ineffable/femme » (allitération en /f / ) ; et aussi « ineffable/ailé/mes/dérades/bercé » (assonance

l'inexprimable et expliquer l'inexplicable. ➜ parenthèse : Baudelaire affirme que seul le poète peut déchiffrer les symboles et a le pouvoir de transformer quelque chose de laid ou de banal en quelque chose de beau et d'extra (ex: la Charogne) le parc, eau, objets, fleurs… MAIS pas d'Homme seulement des personnifications. Dans le poème il y a un mouvement ascendant : mouvement ascensionnel des parfums, des fumées vers l'azur du ciel, vers l'astre. Ce mouvement vers le haut symbolise

l'idéal inaccessible , la violence et la volupté , Outre les poèmes graves ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie et l'envie d'ailleurs . Il a aussi extrait la beauté de l'horreur comme par exemple dans son poème ''une charogne''.Son recueil ''Les Fleurs du Mal'' possède une partie dédiée au Spleen et a l'Idéal. Spleen et Idéal est la première partie des Fleurs du Mal, la plus longue où Baudelaire va à la découverte de sa dualité, cause de son mal : Dualité de l’expérience

chevelure") Œuvre complète : Les Fleurs du Mal, Baudelaire, édition de 1861 1. A une passante 2. Obsession 3. Une charogne 4. La vie antérieure 5. Avec ses vêtements ondoyants et nacrés...

moins deux vers avec pour base la dernière voyelle tonique) et ses combinaisons de genre (rimes masculines ou féminines), de disposition (rimes suivies, croisées …) et de richesse. Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances), le jeu du refrain (comme dans la ballade ou le Pont Mirabeau d’Apollinaire) ou la correspondance entre le son et le sens avec les harmonies imitatives (exemple fameux : « Pour qui sont ces serpents… » Racine) ou les rimes sémantiques