Une Charogne Alliteration

« battant », « cognant », etc. Notons que l’idée de répétition, de ressassement, renvoie à l’expérience temporelle spécifique du spleen (l’expérience spatiale, elle, propre au spleen est celle de l’enfermement) : cela est renforcé par les assonances et allitérations. Observons ensuite que la voyelle aiguë i peut intervenir dans le groupe des voyelles nasales on et an pour aiguiser l’expression de la souffrance ( cf « L’Albatros »), en marquer l’aspect lancinant : Sur l’esprit gémissant

Au vers 7, il est "étendu", intensifie l'impression de confort ; vers 8 " un lit vert", la nature lui a construit un lit.     Si on regarde d'un peu plus près, nous voyons qu'il paraît mort : vers 14 "deux trous rouges sur le côté droit", + allitérations en "r".     À partir de ce moment nous basculons dans l'horreur, dénouement très brutal. III - Aspects contradictoires     La mort est en fait omniprésente : vers 1 le mot "trou" fait écho avec le vers 14. L'adverbe "follement" vers 2 signifie

comme s’il ne s’était rien passé dans le but de garder une certaine réputation envers les autres, un certain statut. Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (1857) Une charogne Forme : 12 quatrains, chacun d’eux est formé de l’alternance d’alexandrins et d’octosyllabes. Les rimes de ce poème sont croisées. Une charogne évoque le souvenir d’une promenade, avant de se retrouver face à un cadavre en décomposition. Ce poème aborde le thème de l’horreur et montre qu’elle peut être esthétique. Baudelaire

tonique) et ses combinaisons de genre (rimes masculines ou féminines), de disposition (rimes suivies, croisées ou embrassées) et de richesse (rimes plates, suffisantes ou riches). Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances), le jeu du refrain (comme dans la ballade ou le Pont Mirabeau d’Apollinaire) ou la correspondance entre le son et le sens avec les harmonies imitatives (exemple fameux : « Pour qui sont ces serpents… » Racine) ou les rimes sémantiques

tonique) et ses combinaisons de genre (rimes masculines ou féminines), de disposition (rimes suivies, croisées ou embrassées) et de richesse (rimes plates, suffisantes ou riches). Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances), le jeu du refrain (comme dans la ballade ou le Pont Mirabeau d’Apollinaire) ou la correspondance entre le son et le sens avec les harmonies imitatives (exemple fameux : « Pour qui sont ces serpents… » Racine) ou les rimes sémantiques

cause de cette oralité que naquirent, dans la poésie, tous les systèmes de renvois et de rappels sonores que nous connaissons : le vers, scandé par la rime ; la régularité du rythme et des rappels sonores – autrement dit les assonances et les allitérations. En fait, les repères essentiels aidant l'auditeur à retenir le poème. Les premiers chantres, les premiers aèdes de la Grèce antique furent des prêtres, et la première forme de poésie fut un hymne, un chant religieux. Ce qui ne signifie nullement

tonique) et ses combinaisons de genre (rimes masculines ou féminines), de disposition (rimes suivies, croisées ou embrassées) et de richesse (rimes plates, suffisantes ou riches). Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances), le jeu du refrain (comme dans la ballade ou le Pont Mirabeau d’Apollinaire) ou la correspondance entre le son et le sens avec les harmonies imitatives (exemple fameux : « Pour qui sont ces serpents… » Racine) ou les rimes sémantiques

et//bergamasques [vers 2] Jouant du luth//et dansant//et quasi [vers 3] Tristes// sous leurs déguisements// fantasques [vers 4] Tout en chantant//sur le mode mineur [vers 5] L'amour vainqueur//et la vie opportune [vers 6] d'autant que plusieurs allitérations : en que aux vers 2 et 3 : "Que - masques - bergamasques - quasi ", en m aux vers 1 et 2 : " âme - charmant - masques - bergamasques ", en v : "vainqueur - vie [vers 6] et des assonances en a : "âme - paysage - choisi - charmant - masques - bergamasques

pain » « pour faire épanouir la rate du vulgaire » B. Figure de la marginalité Jeu sur l’homonymie : « palais »  château ou « palais »  bouche = désigne l’alcoolisme par metonymie Allitération en P et B dans le dernier tercet, « étaler ses appâts »= prostitution C. Figure du mal La muse est victime de l’ennuie : allitération en N «  les noirs ennuis des neigeuses soirées » et le terme « noirs ennuis » = cf le poème au lecteur car ennui = Mal absolu (néant, mort ) Muse blasphématrice : caractère profane

un intense plaisir à celui qui y est sensible. Des vers comme ceux que Victor Hugo a placés dans Booz endormi : Un frais parfum sortait des touffes d’asphodèle ; Les souffles de la nuit flottaient sur Galgala. jouent avec délicatesse sur les allitérations de F et de L, évoquant en même temps que la nuit tiède, la douce brise qui parcourt le paysage. Conclusion Au terme de notre réflexion, nous pouvons affirmer avec Valéry l’ambivalence profonde de la poésie : « J’estime de l’essence de la poésie