Une Grande Héroïne Romanesque

désenchantement dès le début de son mariage mais qui « a touché son rêve » au cours du bal à la Vaubyessard retombe dans un état d'abattement encore plus grand. Ainsi ce passage est-il placé sous le signe de l'enfermement, la monotonie et l'inertie mais il est aussi révélateur de l'art de Flaubert qui refuse de se plier aux conventions du genre romanesque (...) Commentaire composé entièrement rédigé d'un extrait du célèbre roman de Flaubert, Madame Bovary : 1re partie, chapitre 9. De "Dès le commencement

le Noir . Stendhal Ce roman peut être lu comme un roman d’apprentissage, d’ascension sociale, mais aussi comme un roman d‘amour. Il a une particularité en tant que roman d’amour car il y a deux héroïnes. « Car ce roman en a deux contre toutes les règles suivies jusqu’ici. » (Stendhal). Deux héroïnes d’importance égale dans le roman et dans la vie du personnage. C’est une innovation esthétique qui ne correspond pas seulement à une volonté de pas faire comme les autres mais s’il a fait ça, c’est

caractères propres au monologue lyrique, et présents dans la scène que nous étudions : - épanchement personnel - attendrissement et plainte - amour Le sujet est explicitement celui du romanesque : une lettre d'amour reçue dans des circonstances typiques (dentelle ensanglantée), nous sommes très éloignés des grandes questions morales et métaphysiques qui agitent les héros tragiques. C'est ainsi plus l'émotion qui domine tout ce monologue qu'un débat de conscience radical et violent (voir là encore

Flaubert. Note : Gustave Flaubert est un auteur du XIXème siècle, appartenant au courant réaliste. L’œuvre étudiée, écrite en 1857, s’intitule Madame Bovary. Elle raconte l’histoire d’une jeune femme, Emma Bovary qui rêve que sa vie soit romanesque. Pourtant, elle épouse de Charles Bovary, qu’elle trompera avec deux hommes, Léon Dupuis et Rodolphe Boulanger. Elle finira par se suicider, à cause des illusions qu’elle s’est fait sur elle-même et sur sa vie. Cet extrait raconte l’avenir que désire

aspect fondamental de son concept de dialogisme : L’extra-localité de celui qui comprend, le fait qu’il se retrouve à l’extérieur, dans le temps, dans l’espace, dans la culture par rapport à ce qu’il veut comprendre de façon créatrice, tout cela est de grande importance pour la compréhension. (…) Un sens dévoile ses propres profondeurs s’il rencontre et entre en contact avec un autre sens, un sens d’autrui : entre eux une sorte de dialogue commence, qui dépasse la clôture et le caractère unilatéral de

relation avec ledit réalisme. . Comment enseigner l’histoire du genre romanesque dans le cadre, contraignant car limité, de la préparation à l’EAF ? — On ne peut être exhaustif, et nous n’encourageons pas les professeurs à proposer de grands développements ou de grandes enquêtes préalables. Il faut pourtant créer une vision globale et problématisée du genre. Elle peut s’articuler, très synthétiquement, autour de quelques grands axes et du ou des groupements de textes portant sur cet objet d’étude

et aussi la rédaction de ces remarques littéraires. Introduction -Introduire l’oeuvre, l’auteur, l’impact de sa réception (procès) -Situer le passage -Préciser son enjeu, son intérêt* -Introduire le plan : I le rêve caricatural d’un esprit romanesque                                IIUn rêve porteur des aspirations romantiques                                III L’échec de la rêverie *Petite aide pour son enjeu, pour son intérêt : tous les personnages de Flaubert, c’est en lui qu’il les taille;

l’adolescence d’Emma, ce qui montre que son héroïne est en partie conditionnée par ses expériences de pensionnat, ses lectures en particulier. Cette description la plus réaliste possible d’Emma nous offre une vision du monde assez triste. En effet Emma est décrite de la façon la plus vraie possible, mais cela laisse l’impression d’une héroïne assez banale, presque misérable. Emma a tendance à vivre sa vie dans un rêve, suite à ses lectures romanesques de jeunesse, qu’elle continue tout au long de

Dans cet extrait, Emma, une jeune fille romanesque et son mari se rendent à un bal dans le milieu aristocratique. Elle est fascinée et émerveillée par tous ce qu’elle voit et y découvre des choses qu’elle n’avait jamais vues. A travers cette scène de repas, Flaubert se moque du milieu aristocratique en montrant ses défauts. Ce qui nous amène à nous demander, comment à travers cette scène de repas, Flaubert parvient-il à dégager la personnalité de son héroïne et à porter un regard ironique sur le milieu

sur le plan affectif et social, qui se rencontre en particulier chez certaines jeunes femmes névrosées et qui se traduit par des ambitions vaines et démesurées, une fuite dans l'imaginaire et le romanesque. " On étudiera d’abord le rêve caricatural d'un esprit romanesque en montrant les clichés romanesques et qu’Emma fuit une réalité ennuyeuse. On verra ensuite le passage de l'essor du merveilleux à l'échec progressif du rêve. Puis enfin, l’ironie de Flaubert envers le romantisme puis envers Emma