Valmont

épistolaire, l’auteur ne peut que se cacher derrière ses personnages, parce qu’ils sont les seuls à parler. Avec leurs lettres, les personnages se jugent et se racontent tous seuls. Et dans ce cas, le jugement (la fille est belle, dit le Vicomte de Valmont) est permis. Puisque le roman épistolaire est forcé de suivre ces règles, il est évident que, comme effet secondaire, il en obtient la qualité narrative voulue par les puristes de la narration moderne. C’est peut-être cet effet qui donne à Les Liaisons

assez moralisateur ainsi il se verra interdit au XIXème s. La Marquise de Merteuil écrit à son ancien amant le Vicomte de Valmont. Le passage étudié est extrait de la lettre 81 – au cœur du roman – le passage le + célèbre du roman. N’a à priori aucun rôle dans l’intrigue et son déroulement mais nous offre cpdt un autoportrait de la Marquise – elle parle de son éducation à Valmont. L'orgueil A. Une façon de se distinguer des autres femmes Accumulation de questions rhétoriques en début de paragraphe : « Mais

lettre 70, envoyée par Valmont à Mme de Merteuil, et datée du 11 septembre 17** (sachant que la premièrelettre est envoyée le 4 août 17**et la toute dernière du 14 janvier 17**). L’action est donc bel et bien commencée puisque nous sommes au moment, où juste avant, Mme de Merteuil a dénoncée la relationqu’entretenait Danceny avec Cécile, à Mme de Volanges sa mère. Dans cette lettre 70, Valmont y décrit un diner passer en la compagnie de Prévan. Cette lettre, et par conséquence Valmont, est l’élémentdéclencheur

à une vieille rancœur contre le comte de Gercourt, lance un pari à son comparse, le vicomte de Valmont, qui accepte de séduire et de perdre la pure Cécile de Volanges, promise à Gercourt. Cependant, la marquise n’avait pas prévu l’inclinaison de Valmont pour la belle et dévote présidente de Tourvel. Cette relation inattendue entrave les plans de la machiavélique Merteuil, car elle voulait que Valmont compromette “sa pupille”, Cécile de Volanges, la fille de la confidente de la présidente Tourvel

». Ce dernier, publié en 1782, et donc inscrit dans le siècle des Lumières, et montre le duel libertin auquel se livre deux membres de la noblesse, la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont. Dans cette lettre 81 située au milieu du roman, la Marquise de Merteuil répond à la lettre 79 du Vicomte de Valmont : toujours en rapport au libertinage et à la question des rapports entres les sexes, elle y explique pourquoi et comment elle a dû se forger ses propres armes dans un contexte où la domination

des Lumières. Paru en 1782, il est divisé en quatre parties, et composé de 175 lettres. Scandaleux, par sa description du libertinage, il reste longtemps interdit. Il raconte les manipulations libertines de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont vis-à-vis des jeunes aristocrates, la présidente de Tourvel et Cécile de Volange. Dans ce roman Laclos dénonce l'immortalité du libertinage, les jeux cyniques de séduction, les perversités du milieu privilégié se faisant un loisir de jouer avec les

personnages secondaires des Liaisons Dangereuses pourtant intimement liés à l’intrigue et aux personnages principaux. En effet, c’est chez Mme de Rosemonde que Valmont met en place la défloration de Cécile et tente de séduire Mme de Tourvel. Et c’est parce que Mme de Volanges veut marier Cécile à M. de Gercourt et met en garde Mme de Tourvel contre Valmont que celui-ci s’associe à Mme de Merteuil. Comment ces personnages secondaires sont-ils caractérisés ? Quel est leur rôle dans l’intrigue ? Mme de Volanges

épistolaire Les Liaisons dangereuses qui connaît immédiatement un succès lié au scandale que provoque son contenu narre le duel pervers et libertin de deux membres de la noblesse française du siècle des Lumières, la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont..Dans cette œuvre les personnages se caractérisent par leur manière d’écrire. Pierre Choderlos de Laclos est un écrivain et officier militaire français. Son projet phare était de faire un ouvrage qui sortît de la route ordinaire, qui fît du bruit

scandale jusqu'au XIXe siècle. Dans ce roman quelquefois scabreux, la marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont, anciens amants, complices et rivaux tout à la fois, se livrent à une entreprise de manipulation et de corruption. Le texte proposé est un extrait de la plus longue lettre du roman que Mme de Merteuil envoie au Vicomte de Valmont. Irritée par les mises en garde de Valmont, la marquise révèle à son complice les secrets de son pouvoir. Dans une lecture analytique je m'intéresserai

vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil C'est pourtant bien extraordinaire qu'une femme qui ne m'est presque pas parente, prenne plus de soin de moi que ma mère. Il ne faut pas fâcher les vieilles femmes; ce sont elles qui font la réputation des jeunes. J'ai été étonné du plaisir qu'on éprouve en faisant le bien; et je serais tenté de croire que ce que nous appelons les gens vertueux, n'ont pas tant de mérite qu'on se plaît à nous le dire. lettre XXI, le vicomte de Valmont à la marquise