Vautrin

partie du roman, Rastignac, un jeune homme ambitieux fait connaissance du père Goriot dans la pension ou il hébergé + apparition de Vautrin, un ancien condamné aux travaux forcé. PB : Par quels procédés le personnage de Vautrin fait –il réfléchir sur l’argent et la réussite ? I°) LE DISCOUR PERSUASIF D’UN HOMME AMBITIEUX : A°) Une situation d’enseignement : Vautrin (ancien bagnard) est cô un prof => Rastignac son élève, un jeune noble ambitieux. Il donne son expérience à un homme qui débute. Il

Chaque mentor représente une partie de la société et un vice. L'un de ses mentors s'appelle Vautrin, ce personnage est mystérieux et parfaitement joué par Tcheky Karyo. L'intrigue sur ce personnage est plus courte dans le film, de plus ce personnage est un prétexte à l'humour. Il y a une scène dans le film ou l'inspecteur Gondureau à une conversation avec Mlle Michauneau et Poiret où l'homosexualité de Vautrin et tourné en dérision à l'image de ces phrases de l'inspecteur et de Poiret « Habitude du

abusive et tortionnaire dont il a été prodigué dans ces temps de douloureuse littérature, il est nécessaire de l'employer ici» (première page). A votre avis quelles sont les ressemblances entre Le Père Goriot et le drame ? Le drame se précipite : Vautrin, sûr de faire tomber finalement Rastignac dans son piège, a poursuivi ses intrigues. Mais il ne s’est pas assez méfié de ses voisins de pension. Trahi par une vieille fille, espionne de la police, il est reconnu pour être le forçat évadé « Trompe-la-Mort

Ce mot (1) produisit sur Vautrin l’effet de la foudre : il pâlit et chancela, son regard magnétique tomba comme un rayon de soleil sur Mlle Michonneau, à laquelle ce jet de volonté cassa les jarrets. La vieille fille se laissa couler sur une chaise. Poiret s’avança vivement entre elle et Vautrin, comprenant qu’elle était en danger, tant la figure du forçat devint férocement significative en déposant le masque bénin sous lequel se cachait sa vraie nature. Sans rien comprendre encore à ce drame, tous

habite une modeste chambre dans la pension de madame Vauquer, rue Neuve-Sainte-Geneviève. Il y fait la connaissance de Goriot, un bourgeois retiré des affaires, un marchand de vermicelle enrichi sous la Révolution par des spéculations, et celle de Vautrin, un forçat évadé en lutte, silencieuse mais implacable, contre l'ordre social. Il y croise en outre Victorine Taillefer, une jeune fille abandonnée par son père, et se lie d'amitié avec Horace Bianchon, futur médecin. Par sa cousine, la vicomtesse

III- Le retour au réel Le scepticisme railleur de Vautrin s’impose brutalement, sans aucune rupture typographique, dans la suite immédiate de l’émerveillement du bal : « Le lendemain, quand, au déjeuner, il raconta ses succès au Père Goriot, devant les pensionnaires, Vautrin se prit à sourire d’une façon diabolique. » Cet enchaînement en dit long sur le caractère illusoire de l’ivresse mondaine de l’étudiant. En un sourire, Vautrin lui fait entrevoir la fragilité d’une réussite qui n’a pas

d’idées, Vautrin explique à Rastignac la dynamique de la dépense : «Vos quinze francs arrachés […] vont filer comme des soldats à la maraude.» (l.9-11) Cette comparaison entre les francs et les soldats à la maraude, c’est-à-dire les soldats qui pillent les villes vaincues, montre à quelle vitesse l’argent obtenu disparaît. Par ailleurs, le mot «arrachés» illustre à quel point l’argent est difficile à gagner, alors que le mot «filer» montre que celui-ci est rapidement dépensé. De plus, Vautrin décrit

des comparaisons à une « ruche bourdonnante » contribuent à donner une véritable énergie vitale à la capitale française. « L’immense courant de vie » sous-jacent qui alimente la ville en permanence trouve son incarnation physique en la personne de Vautrin, dont la « féroce énergie » semblable à celle d’une « chaudière pleine de vapeur » caractérise la source de la perpétuelle effervescence parisienne. Durant une époque où l’on croyait avoir exploré jusqu’aux moindres recoins de la Terre, Paris est

de Bianchon, un autre pensionnaire, à la mort du père Goriot ainsi qu’à la chute de ses filles) La vision de la société par Balzac est également faite au travers des rencontres que Rastignac pourra faire durant l’histoire : La rencontre avec Vautrin ou Mme de Beauséant permet à Balzac de dénoncer une société corrompue et guidée par le mensonge. Le mot étudiant n’est également pas anodin, puisque Rastignac va bel et bien apprendre à se comporter en société et avec les femmes (une sorte d’éducation

faire s’exprimer , ainsi la particularité de Mme Vauquer est de déformer les mots, par exemple elle déforme le mot« tilleul » qu’elle prononce « tieuille ». Eugène quant à lui utilise un registre élevé, notamment lorsqu’il s’adresse aux dames. Vautrin, lui, commence ses phrases par des interjections : « Eh bien », et parle beaucoup par métaphores et images concrètes. Le style de Balzac variant en fonction des interlocuteurs peut donc déstabiliser le lecteur et contribuer à ce que celui-ci ne