Vergue

On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton.Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfantSe balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseauQui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau.Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants,Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents,Je crois boire un vin de bohème, Amer et vainqueur,Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur ! La chevelure , Charles

Jules Supervielle (1884-1960), du recueil Débarcadères, 1922 Au seul souci de voyager… Au seul souci de voyager Outre une Inde splendide et trouble - Ce salut soit le messager Du temps, cap que ta poupe double Comme sur quelque vergue bas Plongeante avec la caravelle Ecumait toujours en ébats Un oiseau d’annonce nouvelle Qui criait monotonement Sans que la barre ne varie Un inutile gisement Nuit, désespoir et pierreries Par son chant reflété jusqu’au Sourire du pâle

dirait un serpent qui danse Au bout d’un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d’enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s’allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l’eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l’eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon coeur ! Charles Baudelaire

En septembre ou octobre (selon le climat) après toute cette année de dur labeur vient enfin le temps de la récolte : les vendanges. Avant de décider du début des vendanges, nous avons coupé les grappes desséchées par la chaleur ; les  «  vergus » : grappes vertes se situant généralement en haut du pied, ainsi que celles qui n’avaient pas « verrées » souvent tricolores (vert, rose et violet) car dans les deux cas le raisin n’est pas arrivé à maturité, le gout qui en ressort est végétal, acide

un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur ! Charles

soleil couchant s’y reflète, s’y voie.A la strophe 7 on a une construction contrapuntique, comme au début de « zone ».Il faut lire ensemble les vers 1 et 3 de la strophe, et le vers 2,4 et 5.Il faut enjamber pour rétablir la continuité syntaxique.« Vergues et mâts » : on a le double monde, de la mer et de la forêt. On a le rêve d’une transformation inverse.« Reverdissent » renvoie à la reverdie de la strophe 2.On a ensuite à la strophe 8 une série de verbes à la première personne du singulier : Apres

un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse  D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon coeur!      Charles

prima copilărie a lui Zare şi din cea a lui Grinţu s-au intersectat pentru că între părinţii lor au existat legături înverşunate de duşmănie şi delaţiune. Gelu Popescu descoperă: "Cu câteva săptămâni înainte de naşterea lui Zare, cineva, un anume Vergu [...], a adus de pomană (cu lumânare) familiei Popescu Florea şi Popescu Speranţa un copil pe nume Radu (nume slav = bucurie, nota Z.P.) şi le-a spus celor doi că e din partea lui Grinţu Anton, cel care are de tăiat la stuf pe 15 ani." Or, Grinţu ajunsese

voyage et le plaisir du voyage. 3) Au seul souci de voyager … de Stéphane Mallarme  (1842-1898) Au seul souci de voyager Outre une Inde splendide et trouble —Ce salut soit le messager Du temps, cap que ta poupe double Comme sur quelque vergue bas Plongeante avec la caravelle Écumait toujours en ébats Un oiseau d’annonce nouvelle Qui criait monotonement Sans que la barre ne varie Un inutile gisement Nuit, désespoir et pierrerie Par son chant reflété jusqu’au Sourire du pâle

On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D'un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D'étoiles mon coeur ! Femmes damnées (1)