Vergue

d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur ! Donc pour commencer

résistantes grâce à un squelette plus lourd, plus rapides grâce à une amélioration de la disposition des voiles et des mâts, mais aussi plus autonomes, pouvant traverser des mers profondes. Les caravelles avaient aussi la capacité d'avoir des voiles et des vergues faites et disposées en sorte que le navire puisse manoeuvrer et avancer dans la bonne direction, même avec des vents contraires (à ce moment là il avance en zigzag). Les marins de Lisbonne abaissent et réduisent la taille du pont arrière, afin d'augmenter

un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur! Charles

un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur! =>poème

bateau toujours dans l’eau Carguer les voiles : les serrer contre le mât ou les vergues Dériver : se laisser aller au gré des vents et des courants sans pouvoir se diriger Mettre en rade : bassin naturel pour stocker les bateaux Mouiller : ancrer Saborder : couler volontairement un navire (envoyer par le fond) Serrer le vent : prendre le vent le plus efficacement Serrer une voile : l’attacher le long d’une vergue ou du mât Tirer un coup de semonce : coup de canon qui sert d’avertissement pour

alors un sens nouveau (pourpre coule entre les doigts, jus du soir bulles du matin, pépins et duvets, gazes et perles, collection de noyaux arabesques de pelures, un gôut de tendre aveu sur le bout de la langue, échelle appuyée, à califourchon sur la vergue d'un navire imaginaire...) • Un travail autour du lexique mystérieux (nymphes, dryades, ouris, péris) ou de références obscures (arbre de la connaissance, serpent de délices, péché originel) permet d'avancer dans les interprétations. Ce spectacle

l'empilement d'os courts, mobiles les uns sur les autres et dont les amplitudes s'ajoutent ; ce but est réalisé grâce à une disposition musculaire haubanée. Le rachis peut être assimilé au mat d'un navire reposant sur le bassin et supportant la grande vergue de la ceinture scapulaire. A tous les étages il existe des tendeurs ligamentaires et musculaire qui relie le mat à sa base d'implantation. Maladie de Schoerlman : épiphysite du corps vertébral. Si on grandit trop vite, les bords supérieurs et inférieurs

Sous le fardeau de ta paresse             Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse             D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge             Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge             Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte             Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte             Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême,             Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème

permettent d’indiquer au lecteur comment les porteurs perçoivent Fabrice. Enfin, dans la focalisation externe, celle utilisée par Victor Hugo dans Les Misérables, on ne repère que des éléments extérieurs, tel que des actions « on le vit remonter sur la vergue », « On sonda, on plongea », la place du « on »ici comme marque de témoignage, ou des paroles rapportées « toutes les voix crier avec une sorte de fureur attendrie : « La grâce de cet homme ! » » où finalement seuls les phénomènes perceptibles de

versification et la structure, correspond à une sorte de va-et-vient qui aboutit à une véritable extase du poète : « Un ciel liquide qui parsème / D’étoiles mon cœur ! ». De la même façon, le « fin vaisseau / Qui roule bord sur bord et plonge / Ses vergues dans l’eau » peut évoquer les mouvements et les sensations des amants lors de l’étreinte amoureuse… Pour certains, les sous-entendus de Baudelaire sont plus crus, jouant sur des images plus triviales et bien moins romantiques : la « chevelure profonde