Vergue

un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon coeur!      Charles

serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D'un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohème, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D'étoiles mon cœur!

mers ! ». Loin d’être porteurs de vie pourtant comme pourrait l’indiquer le terme nourrisson, ils sèment la mort. Le texte dévoile leur cruauté. Les négriers jouent à tuer pour s’amuser : « en vain pour s’en distraire le capitaine pend à sa grand-vergue le nègre … », « le jette à la mer », « le livre à l’appétit de ses molosses ». Il révèle donc leurs véritables motivations bien éloignées de l’image prestigieuse de l’homme civilisé qu’ils sont censés représenter. Il s’attaque enfin à leurs préjugés

avec la mollesseMiroiter la peau ! D’un jeune éléphant,Sur ta chevelure profonde Et ton corps se penche et s'allongeAux âcres parfums, Comme un fin vaisseauMer odorante et vagabonde Qui roule bord sur bord et plongeAux flots bleus et bruns, Ses vergues dans l'eau.Comme un navire qui s'éveille Comme un flot grossi par la fonteAu vent du matin, Des glaciers grondants,Mon âme rêveuse appareille Quand l'eau de ta bouche remontePour un ciel lointain. Au bord de tes dents,Tes yeux où rien ne se révèle

On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D'un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de Bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D'étoiles mon coeur ! La chevelure Ô toison

vraisemblable que ce péplos était amené avec la procession, au moins pour les Grandes Panathénées. Enfin, à une époque plus tardive, le péplos prit dans la procession une place prépondérante, placé sur un char en forme de vaisseau avec un mât, une vergue, et il faisait la voile. Enfin on peut passer au grand sacrifice sur l'autel d'Athéna aussi appelé hécatombe On immole des bœufs, des brebis ; en présence du peuple qui prenait ensuite tout entier part au banquet final signe de prospérité hécatombe

ni » le registre demeure épique, célébrant cette libération du peuple noir. Toujours sur un mode narratif, Césaire témoigne de la cruauté des blancs par une allusion aux pratiques courantes des esclavagistes, « le capitaine pend à sa grand vergue le nègre le plus braillard », « le livre à l’appétit de ses molosses ». L’évocation poétique se double alors d’une représentation historique qui confère à son engagement une valeur encore plus grande. La souffrance endurée par les esclaves noirs acquiert

l’ameublement. Miroiter : réfléchir la lumière en jetant des reflets scintillants. Âcre : qui a une saveur ou une odeur forte, irritante. Appareiller : Le départ d’un bateau. Cadence : rythme. Fardeau : charge pesante qu’il faut lever ou transporter. Vergues : montants de bois fixés au mât pour soutenir et orienter la Parsemer : couvrir une surface de manière éparse G) Le poème est avant tout une description du corps de la femme, dont Baudelaire dit qu’elle danse comme un serpent, cette description

Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème

serpent qui danse Au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse Ta tête d'enfant Se balance avec la mollesse D’un jeune éléphant, Et ton corps se penche et s'allonge Comme un fin vaisseau Qui roule bord sur bord et plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur ! Analyse