Vicomte

Merteuil incarne cette nouvelle approche du personnage : elle incarne une femme qui se rebelle contre la place réservée dans la société à son sexe. Dans la lettre 127, elle refuse les termes du contrat qu'elle avait passé avec son complice libertin, le Vicomte de Valmont. En effet, la une lettre précédente, ce dernier exige qu'elle se donne à nouveau à lui puisqu'il esten mesure de prouver qu'il a réussi à séduire Madame de Tourvel. En quoi, avec cette lettre de refus, Madame de Merteuil apparaît-elle comme

"Conquérir est notre destin" Les Liaisons Dangereuses; roman de Choderlos de Laclos, paru au siècle des lumières. Croisement de plusieurs correspondances s'éclairant mutuellement. L'ouvrage retrace les manœuvres de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont, deux libertins se faisant part de victoires dans un jeu complice et complexe de défi et de séduction. Afin de se venger d'un ancien amant promit à Cécile de Volanges, Merteuil a proposé à Valmont de séduire celle ci. Réponse de Valmont:

maître ? Exemple :Le mariage de figaro : Le valet se trouve être Figaro qui est beaucoup plus sage et calme que le comte d' Almaviva qui est un jeune libertin B Le maître, plus fourbe que son valet ? Exemple:les liaisons dangereuses de Laclos le Vicomte de Valmont est plus fourbe que sont valet C Deux rôles qui se définissent réciproquement. Exemple  Sganarelle dans Dom Juan :Faire valoir de ce maître qu’il sert et qui est parfois nettement plus élégant, plus raffiné, plus policé que lui ou simplement

Mme de Rosemonde, tante du Vicomte de Valmont, est un personnage fort discret dans le roman de Choderlos de Laclos (et dans l'adaptation cinématographique de Stephen Frears); cependant, dans ce personnage, l'auteur aurait eu bien du mal à nouer son intrigue: si c'est d'abord par nécessité narrative qu'elle existe, Madame de Rosemonde n'en reste pas moins le seul exemple de moralité de toute l'oeuvre. Il ne faut pas oublier que c'est grâce à Mme de Rosemonde que l'intrigue peut se dérouler

l'accueil du vieillard) Laclos dans Les liaisons dangereuses ne nous dépeint guère le bonheur mais au contraire nous met en garde contre les ravages qu'exercent les passions et ceux qui en abusent aux dépens d' autrui. Il dénonce les libertins, ici le vicomte de Valmont, grands seigneurs privilégiés et oisifs, qui , au nom des plaisirs , cherchent à assouvir par tous les moyens leur passion de la toute puissance par la séduction. Leur proie: la femme vertueuse, leur rêve : la faire déchoir, briser sa

mort en 1803 à Naples. C’est un roman épistolaire qui s’inscrit dans le mouvement des lumières et le mouvement libertin. Les liaisons dangereuses mettent en scène deux figures fascinantes et ambiguës de libertins : la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont. La première veut se venger d’un rival, le second, séduire une jeune femme vertueuse, madame de Tourvel. Dans cette lettre, la marquise de Merteuil répond avec vivacité à son complice. Qui se cache réellement derrière le masque de la marquise

notamment dans Les Romans de la Table Ronde. En effet tout deux présentent un héros imbus d'eux mêmes, égoïstes, qui ne pensent pas au monde qui les entoure, à la société. Ils ne portent aucun respect à autrui comme dans Les Liaisons Dangereuse avec le Vicomte de Valmont qui considère sa conquête Mme de Tourvel comme sa propriété : « Elle est a moi entièrement à moi » ou dans La Chartreuse de Parme avec le jeune Fabrice Del Dongo qui voit les blessés ensanglantés et qui ne s'occupe pas d'eux pour autant

connaissance du texte de Beaumarchais lors de la rédaction des Liaisons, et pour Frears, bien sûr, le problème ne se pose pas !). Les valets sont, comme au théâtre, des confidents et des complices. Ainsi, Azolan entretient-il avec son maître, le Vicomte de Valmont, des relations similaires à celles qui lient Dom Juan et Sganarelle, par exemple (Azolan n’est pourtant pas naïf, contrairement au valet de DJ). Azolan est au courant des conquêtes de son maître, qu’il facilite à l’occasion, des ruses dont

un roman épistolaire, l’auteur ne peut que se cacher derrière ses personnages, parce qu’ils sont les seuls à parler. Avec leurs lettres, les personnages se jugent et se racontent tous seuls. Et dans ce cas, le jugement (la fille est belle, dit le Vicomte de Valmont) est permis. Puisque le roman épistolaire est forcé de suivre ces règles, il est évident que, comme effet secondaire, il en obtient la qualité narrative voulue par les puristes de la narration moderne. C’est peut-être cet effet qui donne

Cécile fait la connaissance du jeune Danceny qui lui donne des cours de musique. Ils s'éprennent l'un de l'autre de manière innocente. Pour accélérer les choses, Merteuil demande à Valmont de séduire Cécile. Cette dernière tombe sous l'emprise du vicomte qui lui apprend tous les jeux érotiques. Elle montre toujours la même naïveté. Elle tombe enceinte et fait une fausse couche. Danceny est brisé par le chagrin et veut se venger de Valmont. Elle choisit délibérément de retourner au couvent au terme