Vie De Gervaise

Macquart, un contrebandier paresseux et quelque peu enclin à l’alcool. Bien que régulièrement battue par son amant, Adélaïde conçoit pour ce dernier un amour de louve. Deux enfants naissent de cette union : Antoine et Ursule. Ayant d’abord mis en avant sa vie de femme plutôt que celle de mère, elle demeure hantée par son péché : ne pas s’être assez occupée de Pierre. C'est pourtant celui-ci qui, après la mort de Macquart, la dépossède de ses biens. Elle élève plus tard Silvère Mouret, son petit-fils, après

ans, jusqu'à la mort de Gervaise en 1869. L'intrigue se base sur la condition du milieu ouvrier durant la deuxième moitié du XIXe siècle (misère, alcool...). C'est avant tout une œuvre de pitié qui veut toucher. 3-Résumé de l’œuvre En mai 1850, Auguste Lantier, Gervaise Macquart et ses deux enfants, viennent d'arriver de Plassans (Aix-en-Provence) et logent depuis quinze jours à l'Hôtel Boncoeur(Paris). Abandonnée par Lantier, Gervaise commence alors une nouvelle vie, en tant que blanchisseuse

certain parti pris narratif en créant un effet d’attente qui lui est propre. Nous pouvons donc faire la connaissance de trois personnages, Gil Blas de Santillane qui se présente lui-même grâce au point de vue interne d’un narrateur à la 1ère personne, Gervaise qui est dévoilée par le point de vue omniscient d’un narrateur extérieur au récit et Lol V. Stein présentée par un narrateur personnage racontant à la 1ère personne. Chacun est placé dans un cadre spatial réaliste, l’Espagne avec « Oviédo »l.3 et

Dans beaucoup d'œuvres, qu'elles soient anciennes ou contemporaines, la mort du héros ou de l'héroïne est un moyen idéal de clore un récit. En effet, la mort met un terme définitif à l'histoire et permet de terminer la vie du personnage sur une note positive ou négative, selon le message que l'auteur cherche à faire passer et le genre de son roman. Dans ce corpus de cinq documents, qui s'étend sur près d'un siècle -de Manon Lescaut,, écrit en 1733 par l'Abbé Prévost, à l'œuvre de Tolstoï, Anna

séduire la femme qui l'accompagne 3Eme paragraphe : Gervaise explique la raison de son dégoût pour l'alcool. 4Eme paragraphe : Coupeau ne bois plus d'alcool depuis la mort de son père, qui étais zingueur comme lui. 5Eme paragraphe : Gervaise formule des souhaits à propos de son avenir : elle voudrait mener une vie simple et sereine (tranquille). 6Eme paragraphe : L'Alambic est décris par les personnages : Gervaise est curieuse d'observer l'alambic puis elle est effrayée

est difficile de démêler ce qui dans leur histoire en fait tour à tour des victimes ou des coupables. La vie seule, et une certaine logique du milieu auquel ils appartiennent, nous laissent tirer les conclusions qui s'imposent. Il arrive souvent que ce soient les personnages qui tirent eux-mêmes la leçon des faits, sans commentaire explicite du narrateur ; ainsi la remarque du docteur à Gervaise : "Vous aussi vous buvez. Un jour, vous finirez comme ça". Ainsi Zola réalise pour L'Assommoir le

incarnera jusqu’à la fin du roman, qu’il clôture aussi, un personnage ordinaire et banal, à l’existence sans passion ni relief ; dont le caractère semble donc déterminant dans le devenir de la future Madame Bovary ; héroïne insatisfaite, qui aspirera à une vie romanesque, éloignée de la médiocrité de son existence… jusqu’à se donner la mort. Plan semi-rédigé  Lire et compléter I – Une situation narrative insolite  Une entrée in média res Un narrateur personnage témoin au statut ambigu : le passage

II description de la maison de la Goutte-d’Or I. Une description minutieuse A. Un décor géométrique • lignes droites : rayées de bavure – montaient toutes plates – tuyaux de descente - cordes tendues - la ligne où le soleil s’arrêtait - Gervaise promenait son regard, l’abaissait, remontait – du haut en bas • figures géométriques : quatre façades régulières – vaste carré de la cour – matelas à carreaux bleus - • prédominance des nombres pairs : six étages – quatre façades régulières

Dans Madame Bovary, l’héroïne se suicide faute d’avoir vécu la vie romanesque dont elle rêvait. La faute en incombe, selon Flaubert, aux nombreux romans qu’elle a lus et qui n’étaient que mensonges. Il est cependant paradoxal que ce soit précisément un roman qui mette en scène une telle condamnation du genre. Si, comme le dit un philosophe contemporain, « on associe toujours le roman à l'affabulation, au mensonge, à l'invention et à l'imagination », il n’en demeure pas moins que certains romanciers

qui culmine ainsi : " on aurait dit des derrières de gens riches, crevant de prospérité. " 3- Les relations sociales La critique a noté le rapprochement entre le festin organisé par Gervaise et la tradition du potlatch telle qu’elle est pratiquée par les Indiens. L’exercice du don tel que le pratique Gervaise devient ainsi une prise de pouvoir sur ceux à qui elle donne mais aussi une revanche sur la misère. Georges Bataille écrit ainsi que celui qui donne " s’enrichit d’un mépris de la générosité