Vie De Gervaise

ou moins explicité. Tout d’abord nous allons voir que dans les quatre extraits, un personnage est présenté. En effet, dans l’extrait de Alain-René Lesage, le personnage éponyme de Gil Blas est présenté de manière classique pour un incipit, la vie du personnage est dévoilée, du passée jusqu’au temps de l’action. Par exemple, l’auteur placé au statut interne, parle du père de Gil Blas : « mon père après avoir longtemps porté les armes pour le service de la monarchie espagnole, se retira dans la

jour, dans cette nuit, cela était devenu pour elle comme la trêve et la délivrance d’une existence qu’elle n’avait plus le courage de continuer ni de finir. Un immense besoin de néant, c’était tout ce qu’elle éprouvait dans l’éveil. Les heures de sa vie qu’elle vivait de sang-froid, en se voyant elle-même, en regardant dans sa conscience, en assistant à ces hontes, lui semblaient si abominables ! Elle aimait mieux les mourir. Il n’y avait plus que le sommeil au monde pour lui faire tout oublier

Dans L'Assommoir, Zola décrit la vie de la classe ouvrière, au jour le jour, dans un grand souci de vérité. Le réalisme du tableau donne toute sa force à la dénonciation de la misère du peuple. Pour Zola, « C’est de la connaissance seule de la vérité que pourra naître un état social meilleur ». Les ravages de l’alcoolisme sont au cœur du récit, thème que Zola s’attache à creuser, noircissant même sans doute la réalité. L’auteur dépeint la diversité du monde ouvrier : diversité des métiers, diversité

QUESTIONNAIRE FLAUBERT 1. Quels ont été les événements déterminants de la vie de Flaubert pour la réalisation de son œuvre? 2. Quelles expériences de sa vie ont contribué à sa formation littéraire ? 3. Racontez la vie de Flaubert et présentez ses œuvres. 4. F. alterne des œuvres « historiques » et des œuvres qui peignent la société qui lui est contemporaine. 5. De quel fait divers s’est inspiré F. pour Mme Bovary ? 6. Pourquoi le roman de Mme B. a fait scandale ? 7. On dit

mort chez lui, ça n’aurait pas produit un air d’orgues aussi abominable. Un vrai jour du jugement dernier, la fin des fins, la vie impossible, l’écrasement du pauvre monde. La femme du troisième allait faire huit jours au coin de la rue Belhomme. Un ouvrier, le maçon du cinquième, avait volé chez son patron. Au milieu de cette existence enragée par la misère, Gervaise souffrait encore des faims qu’elle entendait râler autour d’elle. Ce coin de la maison était le coin des pouilleux, où trois ou

pour seul but de divertir ?afin de répondre à cette question, nous aborderons l’utilité du roman mais aussi se qu’il peut nous apporter en histoire et en philosophie -Le roman c’est de la littérature, la littérature c’est l’art, et l’art c’est la vie Le roman est une manière de se divertir mais pas seulement, il aide a l’imaginaire, nous permet de comprendre des choses qui nous sont inconnu , c’est une manière de nous faire découvrir un autre monde ….Grace au roman on peut s’évader dans un autre

15) ne sont-elles pas une métaphore des divagations de la conscience du personnage ? Quant à Gervaise, elle a peur (l.14) de retrouver son amant Lantier mort, elle se morfond dans sa tristesse et sa douleur. Elle broie du noir et tout ce qui l’entoure reflète sa tristesse. Le Paris n’est que « puanteur », muraille grise », « coins sombres »…ce champ lexical exprime toute la peur et la tristesse de Gervaise. Le personnage de Bardamu débarque à New York et ne connaît pas le quartier de Broadway « le

lieux la science, la médecine, la psychiatrie. Les objectifs de Zola ? -Décrire à la façon d’un ethnologue la vie d’un quartier populaire parisien dans la seconde moitié du 19ème siècle -De montrer le mécanisme de l’hérédité -Dénoncer les ravages de l’alcoolisme -Présenter le fonctionnement du comportement humain : l’homme vit dans une société égoïste, non solidaire (ex : Gervaise meurt abandonnée sans soin). L’entraide existe peu : la société est régie par la loi du plus fort (ex : Lantier)

donne aussi une image effroyable des mines du Nord. De plus, le roman réaliste permet de donner au lecteur une typologie de la société française au XIXe siècle. Les auteurs révèlent les mœurs de la dure vie populaire de l’époque. Dans l’Assommoir, Zola décrit le monde ouvrier avec Gervaise qui ouvre une laverie, son mari Coupeau un ouvrier zingueur ou encore Goujet, un forgeron. Dans le roman Bel Ami, Guy de Maupassant décrit, lui, les liens étroits entre la politique et le journalisme avec l’ascension

vénéneuse de la serre ou au vacarme du boulevard. Ils détraq les sens de Renée comme l’odeur du linge sale ou le « choléra » de la grande maison ouvrière détraq la cervelle de Gervaise dans L’Assommoir. De même, l’élan de reproduction qui s’empare des bêtes au printemps explique le désir soudain de Jeanne pour Julien dans Une Vie, comme le luxe tapageur des Folies Bergères, dans Bel-ami, fouette les ambitions de Georges Duroy. Ainsi, la description apparaît ici comme une nécessité de savant. Le romancier